LE CAIRE: Seulement deux cas d'infection au «champignon noir» ont été détectés en Égypte, a déclaré un haut responsable, soulignant que les cas n'étaient pas préoccupants.
Les Égyptiens ne doivent pas craindre l'infection, a affirmé Hossam Hosni, chef du comité scientifique de lutte contre le coronavirus dans le pays.
Lors de déclarations télévisées, Hosni a indiqué que seulement deux cas d'infections avaient été diagnostiqués. «Ces cas sont sans relation avec le coronavirus», a-t-il précisé.
Hosni a affirmé que les deux cas étaient liés à des problèmes de santé dans le cadre de traitements immunosuppresseurs, et de médicaments visant à améliorer l’immunité.
Il a exhorté les Égyptiens à cesser de partager des messages semant la peur concernant la maladie. «Certaines personnes ont partagé des messages affirmant que la maladie nécessitait l'ablation du nez ou des yeux», a-t-il ajouté.
Le partage de ces informations est une «question terrifiante» qui est loin de la vérité, a poursuivi Hosni. Il a expliqué que la maladie pouvait être traitée par des médicaments. Il a également indiqué que le traitement de la maladie fongique était disponible en Égypte, et que le recours à la chirurgie était le dernier recours pour traiter l'infection.
Le ministère égyptien de la Santé a démenti la propagation du «champignon noir» dans le pays parmi les personnes contaminées par le coronavirus.
La décision du ministère est intervenue après que des rumeurs ont attribué la mort du comédien Samir Ghanem à cette infection.
Khaled Moujahid, adjoint au ministre égyptien de la Santé, a affirmé que le «champignon noir» n'était pas une maladie inhabituelle, mais plutôt un effet secondaire chez certains patients immunodéprimés. Il n'y a pas lieu de paniquer, a-t-il affirmé.
Moujahid a appelé les utilisateurs des réseaux sociaux et les médias à cesser de diffuser de fausses informations, et à s’assurer de leur exactitude. Il les a exhortés à consulter les institutions scientifiques et sanitaires sur ces questions médicales.
Enas Abdel Halim, membre du Parlement égyptien, a demandé des éclaircissements sur la stratégie que le ministère de la Santé entendait mettre en œuvre. Il a également souhaité la publication des protocoles de traitement suivis pour prévenir la propagation de la maladie dans le pays.
Selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies des États-Unis, le «champignon noir» est causé par une moisissure trouvée dans le sol, et la décomposition de la matière organique, comme les feuilles mortes.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com