Lot-et-Garonne: une cinquantaine de pompiers mobilisés sur l'incendie d'un bâtiment agricole abritant du nitrate d'ammonium

Une cinquantaine de pompiers et des moyens spécifiques aux "risques chimiques" ont été engagés lundi en fin de journée à Casseneuil, au nord d'Agen, pour circonscrire l'incendie d'un bâtiment agricole de 3 000 m2 abritant 10 t de nitrate d'ammonium. (AFP)
Une cinquantaine de pompiers et des moyens spécifiques aux "risques chimiques" ont été engagés lundi en fin de journée à Casseneuil, au nord d'Agen, pour circonscrire l'incendie d'un bâtiment agricole de 3 000 m2 abritant 10 t de nitrate d'ammonium. (AFP)
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Publié le Mardi 18 mai 2021

Lot-et-Garonne: une cinquantaine de pompiers mobilisés sur l'incendie d'un bâtiment agricole abritant du nitrate d'ammonium

  • L'incendie n'a fait aucun blessé mais le bâtiment, principalement occupé par des balles de foin et quasiment détruit par l'incendie, constituait une source d'inquiétude pour les pompiers en raison d'un stockage de 10 tonnes de nitrate d'ammonium
  • Compte tenu de sa nature potentiellement explosive au contact du feu, les pompiers avaient déclenché vers 18H00 d'importants moyens de surveillance et établi un périmètre d'évacuation sur 500 mètres autour du sinistre

AGEN: Une cinquantaine de pompiers et des moyens spécifiques aux "risques chimiques" ont été engagés lundi en fin de journée à Casseneuil, au nord d'Agen, pour circonscrire l'incendie d'un bâtiment agricole de 3 000 m2 abritant 10 t de nitrate d'ammonium, ont indiqué les secours en soirée.

"On a un sentiment favorable sur l'évolution de la situation. Le plus gros danger (l'explosion) semble écarté mais on reste prudent", a souligné auprès de l'AFP le lieutenant-colonel Patrick Aygalenq, officier de communication au Service Départemental d'Incendie et de secours (Sdis) de Lot-et-Garonne. 

L'incendie n'a fait aucun blessé mais le bâtiment, principalement occupé par des balles de foin et quasiment détruit par l'incendie, constituait une source d'inquiétude pour les pompiers en raison de la présence d'un stockage de 10 tonnes de nitrate d'ammonium, une substance entrant dans la composition d'engrais.

Compte tenu de sa nature potentiellement explosive au contact du feu, les pompiers avaient déclenché vers 18H00 d'importants moyens de surveillance et établi un périmètre d'évacuation sur 500 mètres autour du sinistre survenu au lieu-dit Tartifume, dans un secteur "hyper rural" et peu habité, a précisé l'officier de communication. Quatorze personnes résidant dans les quelques fermes alentours ont été évacuées dans la soirée et relogées par la mairie de Casseneuil.

Selon le lieutenant-colonel Aygalenq, de "gros moyens hydrauliques" avec des "milliers de litres d'eau par minute" ont été engagés pour faire "baisser fortement la température sur le bâtiment" et prévenir les "risques" d'explosion que représente cette substance chimique associée aux catastrophes meurtrières d'AZF à Toulouse en septembre 2001 et de Beyrouth début août 2020.

Par précaution, le périmètre d'évacuation a été maintenu pour la nuit tout comme les opérations de surveillance du site qui conservent des moyens d'arrosage statiques en continu autour du bâtiment, mais avec un "dispositif plus allégé". La "zone d'exclusion" interdisant l'accès au site dans un rayon de 200 m a été ramenée à 80 m pour la nuit. Dans ce périmètre ne peuvent pénétrer que certains pompiers équipés sous haute protection pour y positionner des lances, a précisé le lieutenant-colonel Aygalenq.

Selon l'officier, les relevés effectués écartaient lundi soir tout "risque de pollution atmosphérique" du fait de la "dilution des fumées" par l'arrosage massif du site.


Attaque contre des prisons: Bayrou mercredi dans l'Isère avec Darmanin et Retailleau

François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
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  • Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France
  • Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram

PARIS: François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon.

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France.

Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram.

Le Pnat a notamment annoncé lundi se saisir de l'enquête sur des tirs par arme à feu et des jets de cocktails Molotov ayant visé dans la nuit un lotissement en Isère où résident des agents pénitentiaires.

Dans la nuit de dimanche à lundi, "plusieurs tirs par arme à feu et jets de cocktail Molotov ont visé des pavillons dans un lotissement en Isère, où résident plusieurs agents pénitentiaires" et "des graffitis +DDPF+ (droits des prisonniers français, NDLR) ont été découverts sur place", a indiqué le parquet national antiterroriste (Pnat), qui "s'est saisi de ces faits".

À Villefontaine, commune iséroise située non loin de la prison de Saint-Quentin-Fallavier, la porte d'une maison a été incendiée et des impacts de tirs ont été découverts sur la façade, selon la gendarmerie et des sources syndicales. Une inscription "DDPF" a été retrouvé taguée sur le domicile.

M. Darmanin a indiqué mardi que "plusieurs attaques" contre des prisons "ont été dissuadées" dans la nuit de lundi à mardi.


Un jeune homme, poignardé près d'un point de deal, entre la vie et la mort

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
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  • La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès
  • L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise

LYON: Un jeune homme est entre la vie et la mort après avoir été poignardé à proximité d'un point de deal à Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon, a indiqué mardi à l'AFP une source policière.

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.

L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise.

La victime, un "jeune homme", est "défavorablement connue de la justice", mais le lien avec le trafic de drogues "n'a pas encore été établi" à ce stade de l'enquête, selon cette source policière.

Fin novembre, un homme d'une trentaine d'années avait été tué par balle dans ce même quartier à Villeurbanne où plusieurs fusillades ont éclaté en 2024.


Fusillade à Rennes: les quatre suspects mis en examen et écroués

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
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  • La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé
  • Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits

RENNES: Les quatre hommes, âgés de 21 à 23 ans, suspectés d'avoir tiré à plusieurs reprises en pleine journée dans un quartier populaire de Rennes le 17 avril pour "reconquérir" un point de deal, ont été mis en examen et écroués, a annoncé mardi le parquet de Rennes.

Trois ont été mis en examen des chefs d'association de malfaiteurs et tentative de meurtre en bande organisée et encourent "une peine de réclusion criminelle à perpétuité", a annoncé Frédéric Teillet, procureur de la République de Rennes dans un communiqué.

Le quatrième a été mis en cause pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs, soit une peine encourue de dix ans d'emprisonnement.

La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé, a indiqué M. Teillet mardi matin.

Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits.

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier", d'après le magistrat.

Le 14 avril, "après plusieurs jours d’assauts violents, ce clan a été évincé par le groupe des Villejeannais, qui a repris possession du terrain qu’il estimait être le sien", explique le magistrat.

C'est dans ce contexte "de règlement de compte lié au narcotrafic que des tirs d'arme à feu ont fait trois victimes et qu'une quatrième a été pourchassée en voiture, renversée violemment et laissée à terre, le 17 avril", poursuit M. Teillet.

Deux des mis en cause sont originaires de Tours, l'un de Marseille et le quatrième de la région parisienne.

"Leur équipement (armes, vêtements, voiture volée…) et leur mode opératoire ont démontré leur détermination extrême à reconquérir par tous les moyens le point de deal, à la demande de leurs commanditaires, en éliminant physiquement leurs concurrents et en prenant le risque de blesser, en plein après-midi, toute personne se trouvant à proximité", a dit M. Teillet.