Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, n'a pas déçu ceux qui s'attendaient à ce que sa courte visite «d'avertissement» au Liban se termine ainsi. Il a prouvé, en effet, que celui qui n'a rien ne peut rien offrir.
Ce qui s'est passé a prouvé sans aucun doute que Paris ne pouvait rien offrir tant qu'elle avait deux ensembles de définitions différentes pour: l'extrémisme religieux et sectaire, l'occupation, la souveraineté, le droit du peuple à une vie décente, la corruption et la conspiration contre la coexistence et «l'État institutionnel» .
Une politique gouvernementale qui se leurre dans la défense de l'arsenal illégitime d'une milice, sous prétexte que ladite milice «bénéficie d'un soutien électoral» ne peut ni réaliser de percées ni se montrer digne de confiance. En fait, il est étrange d'ignorer délibérément la relation entre la possession exclusive d'armes lourdes par cette milice – bien qu'elle soit fréquemment utilisée au Liban – et ses «victoires» électorales, ainsi que son affaiblissement des institutions étatiques, politisant son système judiciaire, ouvrant les frontières à la contrebande et la destruction des moyens de subsistance du peuple libanais par des aventures ruineuses de «libération».
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