Une vieille ville saoudienne accueille les habitants de Farasan en été

Le village d'Al-Qassar comprend de vieux bâtiments et se situe dans le sud de l'île de Farasan. (Fourni)
Le village d'Al-Qassar comprend de vieux bâtiments et se situe dans le sud de l'île de Farasan. (Fourni)
Le village d'Al-Qassar comprend de vieux bâtiments et se situe dans le sud de l'île de Farasan. (Fourni)
Le village d'Al-Qassar comprend de vieux bâtiments et se situe dans le sud de l'île de Farasan. (Fourni)
Le village d'Al-Qassar comprend de vieux bâtiments et se situe dans le sud de l'île de Farasan. (Fourni)
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Publié le Samedi 08 mai 2021

Une vieille ville saoudienne accueille les habitants de Farasan en été

  • Le village d'Al-Qassar représente désormais une destination privilégiée pour les personnes à la recherche de climats tempérés et d'eau potable
  • Al-Qassar compte parmi les premiers villages habités de la péninsule arabique depuis des centaines d'années

LA MECQUE : Le village d'Al-Qassar, situé à 5 kilomètres du gouvernorat de Farasan, représente depuis longtemps un centre d'intérêt pour les habitants des îles Farasan, qui entretiennent une relation continue avec cet endroit.

Ce lien se manifeste particulièrement en été, lorsque les gens migrent vers ce village pour fuir la chaleur.

En effet, cela fait plus de 50 ans que les maisons historiques d'Al-Qassar accueillent des cérémonies vibrantes. Leurs murs sont construits avec des pierres, leurs toits avec des feuilles de palmier, des coquillages ainsi que de belles écritures arabes les ornant.

L'historien et poète saoudien Ibrahim Moftah explique qu'Al-Qassar compte parmi les premiers villages habités de la péninsule arabique depuis des centaines d'années. Selon lui, ce village se caractérise par son climat tempéré, par ses palmiers abondants et ses puits frais ainsi que par son histoire riche en événements.

« Farasan était un îlot désert à tous égards. Comme les Jizanis ont le goût du changement, ils se rendaient à Al-Qassar pour se changer les idées », explique-t-il à Arab News.

Au début du mois d'avril, ajoute-t-il, le village attire tous ceux qui recherchent un climat modéré et de l'eau potable. « On trouve l'eau à Al-Qassar à une profondeur de six mètres, contre 23 mètres à Farasan.

Par le passé, les voyages vers le village d'Al-Qassar se faisaient en grande partie pendant la saison du « Shaddah », comme l'appellent les habitants de Farasan, au cours de laquelle les familles se déplacent à dos de chameau.

Les habitants de Farasan attendent l’été pour célébrer les mariages. Ils se rendent donc à Al-Qassar où il fait frais pendant la saison du Shaddah.

Les voyages vers ce village se faisaient en deux étapes : un voyage le matin pour la mariée, qui transportait eau et caisses à dos de chameau, sur fond de musique, et un second voyage, l'après-midi pour les familles.

« Les habitants de Farasan avaient l'habitude d'accueillir les nouvelles mariées qui arrivaient à Al-Qassar d'une manière unique, surtout si la mariée en était à la première année de son mariage. Ils l'accueillaient au milieu des chants et des chansons de joie », précise M. Moftah. « On choisit un chameau calme et dressé qu'on orne ensuite de perles et de soie, ainsi que de clochettes en cuivre qu'on fixe à ses chevilles pour qu'il émette un son en marchant ».

POINTS FORTS

 

  • Cela fait plus de 50 ans que les maisons historiques d'Al-Qassar accueillent des cérémonies vibrantes. Leurs murs sont construits avec des pierres, leurs toits avec des feuilles de palmier, des coquillages ainsi que de belles écritures arabes les ornant.
  • Par le passé, les voyages vers le village d'Al-Qassar se faisaient en grande partie pendant la saison du « Shaddah », comme l'appellent les habitants de Farasan, au cours de laquelle les familles se déplacent à dos de chameau.
  • Les habitants de Farasan attendent l’été pour célébrer les mariages. Ils se rendent donc à Al-Qassar où il fait frais pendant la saison du Shaddah.

D'après M. Moftah, avant que la mariée ne parte pour Al-Qassar, « les jeunes femmes se rassemblent dans la maison de la mariée et chantent, puis elles partent derrière la mariée. Les chameaux transportent aussi des caisses en bois provenant d'Aden et fabriquées en Inde ; elles sont remplies de vêtements et de parfums précieux. C'est la demoiselle d'honneur qui accompagne la mariée ; toutes deux sont en général du même poids. Hommes et femmes se tiennent debout de part et d'autre pour saluer le cortège de la mariée ».

La mariée est ensuite reçue à Al-Qassar avec des cruches d'eau et des chants.

Cependant, M. Moftah raconte que « les chameaux n'existent plus à Farasan » et que « la vie a changé et ces traditions ont disparu voilà 50 ans ». En effet, les voitures, les maisons modernes et les climatiseurs sont désormais monnaie courante à Al-Qassar qui a perdu son statut de lieu d'évasion ou de refuge. Il abrite désormais des « maisons désertes et des souvenirs ».

Selon l'historien saoudien, les festivals officiels et l'essor du tourisme ont été « injustes» vis-à-vis l'histoire du village d'Al-Qassar, dans la mesure où les traditions les plus anciennes n'étaient pas représentées de manière appropriée. « La région a perdu l'une de ses plus belles traditions culturelles ».

Le guide touristique saoudien Yahya Abbas explique que le village d'Al-Qassar est composé d'anciennes constructions et se situe au sud de l'île de Farasan. Il comprend près de 400 maisons bâties avec des branches d'arbres, des petites pierres et du sable « pour éviter les fuites d'eau ».

Selon lui, « l'histoire de ce village remonte à l'époque romaine, et il possède des écrits et des dessins qui remontent à l'époque himyarite. Le village passe pour la plus grande oasis de palmiers de la région et regorge de puits d'eau fraîche ».

M. Abbas affirme qu'Al-Qassar attire désormais les touristes désireux de découvrir son histoire et celle des îles Farasan, et de contempler ses anciennes maisons.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com