« Nous voulons un gouvernement efficace auquel nous participerons », affirme le numéro deux du Hezbollah

Le numéro deux du Hezbollah, le cheikh Naïm Kassem (Photo, STRINGER/AFP).
Le numéro deux du Hezbollah, le cheikh Naïm Kassem (Photo, STRINGER/AFP).
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Publié le Dimanche 23 août 2020

« Nous voulons un gouvernement efficace auquel nous participerons », affirme le numéro deux du Hezbollah

  • Le 14 août, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, s'était prononcé en faveur d’un gouvernement d’union nationale regroupant les formations politiques de tous bords
  • « Pourquoi les consultations parlementaires n'ont-elles pas encore eu lieu, comme il le faudrait, au lieu des chuchotis de coulisses ? », s'interroge le leader druze Walid Joumblatt

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, le cheikh Naïm Kassem, a affirmé vendredi que le parti chiite souhaitait la formation d'un gouvernement « efficace » auquel il prendrait part, après la démission du cabinet de Hassane Diab, six jours après les explosions du 4 août, qui ont ravagé le port de Beyrouth et la capitale, faisant plus de 180 morts et 6.500 blessés selon un bilan encore provisoire. 

« Le Hezbollah veut un gouvernement efficace, capable de mener les réformes et de reconstruire Beyrouth, tout en luttant contre la corruption et en effectuant un audit financier », a affirmé Naïm Kassem, lors d'un discours prononcé à l'occasion d'une cérémonie commémorant Achoura, vendredi. Le 14 août, lors d'un discours télévisé, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, s'était prononcé en faveur d’un gouvernement d’union nationale regroupant les formations politiques de tous bords.

"Nous voulons un gouvernement auquel nous participerons, que nous soutiendrons et qui soit rassembleur dans la mesure du possible, en bénéficiant du soutien de représentants du peuple, dans le cadre de la Constitution", a ajouté Naïm Kassem.

« Chuchotements dans les coulisses »

Depuis la démission du gouvernement Diab, des tractations informelles ont lieu entre les différentes formations politiques de la majorité afin de se mettre d'accord sur le nom du Premier ministre en amont des consultations parlementaires contraignantes, ainsi que sur la forme que prendrait le futur cabinet. Ces tractations sont principalement orchestrées par le président de la Chambre, Nabih Berry, alors que le président de la République, Michel Aoun, s'abstient toujours de fixer la date des consultations. Nabih Berry souhaite un retour du leader du Courant du Futur Saad Hariri au Sérail, une option rejetée par le chef de l'État et le chef du Courant patriotique libre (aouniste) Gebran Bassil, ainsi que par l'opposition populaire et certaines formations politiques hostiles au pouvoir en place. Aucune percée qui mettrait sérieusement sur les rails la formation de la future équipe ministérielle n'a été enregistrée jusque-là. L’entente élargie autour du nom du prochain Premier ministre, mais aussi du plan d’action de son cabinet, se fait donc toujours attendre.

"Pourquoi les consultations parlementaires n'ont-elles pas encore eu lieu, comme il le faudrait, au lieu des chuchotis de coulisses ?", s'est interrogé samedi le leader druze et chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, sur son compte Twitter. Le député Hagop Pakradounian s'est lui rendu à Aïn el-Tiné où il a été reçu par M. Berry. "Le temps n'est pas aux conditions et aux intérêts personnels", a estimé le parlementaire. Il a affirmé que le Liban "est en danger", appelant à la formation d'un gouvernement "de sauvetage qui mette en place toutes les réformes".

Pour ce qui est de la communauté internationale, elle suit de près le processus politique au Liban. À en croire certains médias locaux, la France aurait préparé un document devant servir de feuille de route pour le prochain cabinet, qui serait « un gouvernement de mission » principalement chargé de mener les réformes et d’organiser des législatives anticipées. Mais selon une source proche du dossier, ce document serait toujours en discussion.

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Décolonisation du Sahara Occidental : Bendjama recadre la délégation marocaine à l’ONU

(El Watan)
(El Watan)
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  • L’ambassadeur Bendjama a rappelé qu’«il y a plusieurs organisations internationales qui se trouvent actuellement à Tindouf et qui témoignent régulièrement sur la situation dans les camps de réfugiés»
  • Pour conclure, il a réitéré que «l’Algérie n’est pas partie au conflit, et elle n’y a aucune ambition territoriale».

Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies à New York, Amar Bendjama, a recadré, par deux fois, l’ambassadeur du Maroc à l’ONU, Omar Hilal, à propos du processus de décolonisation du Sahara occidental en rappelant les vérités historiques et les fondamentaux du conflit sahraoui. 

Réagissant au narratif fallacieux et éculé de la délégation marocaine, Amar Bendjama a exercé deux droits de réponses consécutifs lors des travaux de la session du Comité de décolonisation de l’ONU (C-24), tenus mardi à New York, et consacrés à la question du Sahara occidental.

L’ambassadeur marocain a été visiblement déstabilisé par l’intervention de la délégation algérienne et les autres délégations, mais aussi et surtout par la participation active de plusieurs pétitionnaires militants pour la cause sahraouie, dont des ressortissants marocains. Dans ses réponses, adressées aussi à certains pays épousant les thèses marocaines, l’ambassadeur Bendjama a tenu à préciser qu’il tenait à faire part de sa réaction à «ceux qui ont cité mon pays dans leurs interventions/citations, qui, me semble-t-il, dérivent d’un même talking points». 

Sur la question des tables rondes, il a affirmé que «c’est moins la table que le menu qui pose problème». «Le Maroc ne veut en effet y discuter que de sa soi-disant proposition d’autonomie. Demandez-lui, s’il veut comme le souhaitent les représentants légitimes du peuple sahraoui discuter de l’autodétermination, du référendum, des droits de l’homme, de l’exploitation illégale des ressources…», s’est-il interrogé.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


2 millions de pèlerins commencent le Hajj vendredi avec des services complets à leur disposition

Les pèlerins passeront la journée à Mina avant de se diriger vers Arafat samedi. (SPA)
Les pèlerins passeront la journée à Mina avant de se diriger vers Arafat samedi. (SPA)
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  • Plus de 2 millions de pèlerins commenceront vendredi le pèlerinage annuel du Hajj, à partir de Mina, et au milieu d'un ensemble complet de services mis à leur disposition visant à garantir un voyage sûr et fluide
  • Les pèlerins passeront la journée à Mina où ils accompliront les prières du Duhr, de l'Asr, du Maghreb et de l'Isha avant de se diriger vers Arafat samedi, jour le plus important du Hajj

Plus de 2 millions de pèlerins commenceront vendredi le pèlerinage annuel du Hajj, à partir de Mina, et au milieu d'un ensemble complet de services mis à leur disposition visant à garantir un voyage sûr et fluide.

Les pèlerins passeront la journée à Mina où ils accompliront les prières du Duhr, de l'Asr, du Maghreb et de l'Isha avant de se diriger vers Arafat samedi, jour le plus important du Hajj.

Mina est considérée comme la plus grande ville de tentes du monde et l’un des mégaprojets de l’Arabie Saoudite. Il s'étend sur 2,5 millions de mètres carrés pour accueillir 2,6 millions de pèlerins.

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Pourquoi plus de 40% des jeunes Tunisiens sont-ils déterminés à partir à l’étranger ?

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  • Le Chef du gouvernement, Ahmed Hachani, a estimé, à l’occasion, que la jeunesse représente le vrai capital du pays
  • A la lumière de cette donnée fondamentale, il faudra élaborer des politiques publiques en conséquence

Le coup d’envoi a été donné, mardi, à la stratégie nationale de la jeunesse à l’horizon 2035, au palais de la Présidence du gouvernement. Un programme élaboré à l’échelle nationale, dans le cadre d’une approche participative, impliquant toutes les parties, surtout les premiers concernés, les jeunes. C’est le fruit d’une année et demie de travail. Le Chef du gouvernement, Ahmed Hachani, a estimé, à l’occasion, que la jeunesse représente le vrai capital du pays. A la lumière de cette donnée fondamentale, il faudra élaborer des politiques publiques en conséquence.

Une opération engagée sous la tutelle du ministère de la Jeunesse et des sports. Le ministre, Kamel Déguiche, a précisé, pour sa part, que cette stratégie d’ampleur permettra de mettre en place un nouveau pacte social qui devra faire office de socle pour soutenir l’intégration des jeunes dans la vie professionnelle, développer leurs capacités, et garantir, de manière globale et inclusive, les droits des générations futures.

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