Le soutien apporté par la directrice générale du FMI au Chef du gouvernement et à l’économie tunisienne peut-il être un garant fiable pour obtenir un accord avantageux avec cette organisation ? Notre Chef du gouvernement s’efforce de passer ici et là, de chercher un lobbying et de recevoir des ambassadeurs de grandes nations qui apportent leur soutien à la Tunisie, mais nous sommes encore loin de voir le bout du tunnel.
Situation économique chaotique et cumulée au gré des ratages et de la lassitude des gouvernements depuis 2015 (si ce n’est avant !) : nous sommes au bord du gouffre, nous sommes dépendants de l’endettement extérieur, faute de ressources budgétaires, essentiellement la fiscalité et les revenus des exportations et en général de la croissance. Mechichi ira au FMI avec des cartes pas très solides, mais avec un soutien politique international à l’expérience tunisienne. Les indicateurs économiques sont au rouge : endettement excessif, déficit budgétaire considérable, sans oublier la baisse de la production et l’effondrement de quelques secteurs compétitifs dû au Covid-19 en bonne partie. Le FMI négociera un programme de relance de l’économie qui sera basé sur des réformes douloureuses et sur un suivi minutieux des affectations de l’éventuel financement à offrir. C’est du « donnant-donnant » avec des échéances et surtout des mesures qui doivent être prises vite et sans hésitation.
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