Un an après la rébellion de Saint Laurent, la mode sort du cadre

Le styliste belge de Saint Laurent, Anthony Vaccarello, donne rendez-vous virtuellement mercredi après-midi pour la collection automne-hiver 2021 (Photo, AFP).
Le styliste belge de Saint Laurent, Anthony Vaccarello, donne rendez-vous virtuellement mercredi après-midi pour la collection automne-hiver 2021 (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 28 avril 2021

Un an après la rébellion de Saint Laurent, la mode sort du cadre

  • Saint Laurent a été le premier à rompre avec les Fashion weeks face aux changements induits par la pandémie
  • Depuis Gucci, Celine, Balenciaga et d'autres n'en font qu'à leur tête

PARIS: Il y a un an, Saint Laurent était le premier à rompre avec les Fashion weeks face aux changements induits par la pandémie. Depuis Gucci, Celine, Balenciaga et d'autres n'en font qu'à leur tête. Ce qui plait et fait vendre.      

Le styliste belge de Saint Laurent, Anthony Vaccarello, donne rendez-vous virtuellement mercredi après-midi pour la collection automne-hiver 2021, deux mois après la semaine du prêt-à-porter féminin à Paris. 

Le précédent défilé numérique de la maison parisienne en décembre se déroulait dans le désert, un univers à l'opposé du cadre traditionnel des shows Saint-Laurent avant la crise sanitaire : au pied de la tour Eiffel. 

L'Italien Alessandro Michele, directeur artistique de Gucci, a lui aussi surpris avec sa collection Aria il y a deux semaines célébrant les 100 ans de la marque italienne avec une liberté jamais vue.

« Piratage » Gucci-Balenciaga

Les logos de Gucci et de Balenciaga, côte à côte, ornent des accessoires et certaines pièces de vêtements, dont la coupe rappelle les lignes de Demna Gvasalia, styliste de Balenciaga et ami. Avec l'accord de ce dernier. Ce n'est pas une collaboration mais « du piratage », a plaisanté Alessandro Michele. 

Un coup de « génie » pour la critique de mode du New York Times Vanessa Friedman, permettant de donner un goût « anti-establishment » à une « marque de plusieurs milliards de dollars pourtant bien intégrée dans le système ».

Dans la foulée, Demna Gvasalia a présenté une collection Balenciaga avec des images « photoshopées », de mannequins posant sur fond des principaux sites touristiques à travers le monde. Sur les réseaux sociaux, est présentée une vidéo avec des animaux de compagnie et des vagues : un film « feel good » selon Gvasalia, qui tranche avec ses précédents défilés post-apocalyptiques et anxiogènes. 

« Bien sûr, il y a plus de responsabilité dans ce rythme » choisi, a expliqué Alessandro Michele dans une interview à WWD, la bible de la mode, tout en disant se sentir « libre » et avoir retrouvé « la passion d'expérimenter ».

« La mode n’est pas terminée et ne finira jamais - indépendamment de toute Fashion week, c'est une représentation de la vie et peut s'autogérer », a-t-il estimé.

Les chiffres confirment ce constat : au premier trimestre, les ventes des géants du secteur comme Kering (Gucci, Saint Laurent, Balenciaga...) et son concurrent LVMH ont dépassé leurs niveaux d'avant la pandémie. L'Asie reste un moteur : LVMH y réalise des ventes en hausse de 86% par rapport à 2020, Kering de 83%.

La Chine, « marché porteur »

C'est à Shanghaï que la collection Gucci-Balenciaga sera présentée dans les semaines à venir tout comme l'a été celle de prêt-à-porter homme de Berluti (LVMH), le 8 avril.  

C'est « un marché porteur » et « le seul endroit où l'on peut présenter les vêtements à un public vivant », a expliqué le directeur artistique de Berluti, Kris Van Assche, qui a quitté la maison la semaine dernière. Son départ a coïncidé avec les annonces du PDG de Berluti, Antoine Arnault, que la maison aura désormais son propre calendrier « pour maintenir le savoir-faire et l'innovation ». 

Sans crier gare, Hedi Slimane de Celine (LVMH) l'a déjà fait avec deux films poétiques tournés dans des châteaux, mettant en scène les « chevaliers adolescents » à Chambord en février pour la collection homme et plaçant son défilé femme dévoilé le 14 avril à Vaux-le-Vicomte.

Souplesse due à la crise sanitaire ou début de la fin des Fashion weeks ? Pascal Morand, président exécutif de la Fédération de la haute couture et de la mode, veut bien croire à un retour à la normale. 

« Si tout le monde sort du système, tout le monde est perdant. Dans ce contexte, il est bien qu'il y ait des garde-fous, des éléments de crédibilité » comme le calendrier officiel, a-t-il déclaré en janvier à l'occasion de la Fashion week virtuelle. 


Francillonne et Aebersold victorieux aux championnats juniors d'escrime à Riyadh

Les concurrents sur le podium. (Fournie)
Les concurrents sur le podium. (Fournie)
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  • Francillonne a battu la Canadienne Julia Yin 15-12 en finale de l'épée individuelle féminine. Francillonne a battu l'Américaine Leehi Machulsky 15-14 en demi-finale.
  • L'équipe saoudienne est représentée par Ahmed Hazazi, Youssef Al-Banali, Ali Al-Fuzai, Dania Al-Saeed, Yasmeen Al-Saleh et Dana Al-Saeed.

RIYADH : La Française Océane Francillonne et le Suisse Alban Aebersold ont remporté des médailles d'or à l'épée individuelle lundi, alors que les jeunes escrimeurs se rencontrent dans la capitale saoudienne Riyadh pour les Championnats du monde d'escrime juniors et cadets.

Francillonne a battu la Canadienne Julia Yin 15-12 en finale de l'épée individuelle féminine. Francillonne a battu l'Américaine Leehi Machulsky 15-14 en demi-finale.

Machulsky a remporté le bronze, et l'Italienne Anita Corradino a reçu l'autre bronze.

En finale de l'épée individuelle masculine, Aebersold a battu le Britannique Alec Brooke 15-13. Le jeune Suisse a battu l'Américain Samuel Imrek 15-9 sur le chemin de la médaille d'or. Imrek et l'Italien Nicolo del Contrasto ont tous deux remporté le bronze.

Le président de la Fédération saoudienne d'escrime, Ahmed Al-Sabban, et le vice-président Mohammed Bou Ali, ont remis les médailles aux vainqueurs lors de la quatrième journée de la compétition internationale qui se déroule jusqu'au 20 avril.

La compétition, qui se déroule au King Saud University Sports Arena, réunit 169 femmes et 214 hommes.ar

L'équipe saoudienne est représentée par Ahmed Hazazi, Youssef Al-Banali, Ali Al-Fuzai, Dania Al-Saeed, Yasmeen Al-Saleh et Dana Al-Saeed.

Mardi se dérouleront les compétitions d'épée pour les hommes et les femmes de moins de 20 ans.  

Abd Almonem Al-Husseini, vice-président de la Fédération internationale d'escrime, a fait l'éloge de l'organisation de l'événement. Il a également salué les efforts remarquables de tous les comités et les énormes capacités fournies par le comité d'organisation.

M. Al-Husseini a prédit un développement rapide et important de l'escrime saoudienne dans les années à venir.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


La Biennale des arts islamiques annonce les participants au prix Al-Musalla

La deuxième édition de la Biennale des arts islamiques se tiendra à Djeddah de janvier à mai 2025. (SPA)
La deuxième édition de la Biennale des arts islamiques se tiendra à Djeddah de janvier à mai 2025. (SPA)
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  • Le concours invite des architectes internationaux à participer à la conception de l'espace qui sera construit sur le site de la biennale.
  • Les équipes doivent chacune soumettre une proposition de conception pour l'espace de prière et de rassemblement qui soit polyvalente, durable et réponde à toutes les exigences.

RIYADH : La Fondation de la Biennale de Diriyah a annoncé dimanche les noms des participants au prix Al-Musalla de cette année, un concours international de design architectural organisé dans le cadre de la Biennale des arts islamiques.

La deuxième édition de la Biennale des arts islamiques se tiendra à Djeddah de janvier à mai 2025 et sera consacrée aux arts de la civilisation islamique, reliant son passé à son présent. 

L'édition 2025 de la Biennale des arts islamiques se déroulera dans le hall occidental des pèlerins de l'aéroport King Abdulaziz de Djeddah, mais se concentrera davantage sur l'architecture culturelle islamique. Pour sa deuxième édition, la Biennale des arts islamiques vise à lancer un nouveau prix pour la création d'un "musalla" - un petit espace de prière ou une mosquée.

Le concours invite des architectes internationaux à concourir pour la conception de cet espace, qui sera construit sur le site de la biennale. 

(Courtesy Diriyah Biennale Foundation)
(Courtesy Diriyah Biennale Foundation)

Les équipes sélectionnées pour participer sont AAU Anastas Engineering Office (Palestine), Sahel Al-Hiyari (Jordanie), East Architectural Studio (Liban et Émirats arabes unis), la société saoudienne Dabbagh Architectural Engineering et Asif Khan (Royaume-Uni). 

Ils ont tous été choisis pour participer au concours sur la base de leurs travaux antérieurs et de leur expérience et connaissance avérées dans les domaines de l'art et de l'architecture islamiques.

Les équipes doivent chacune soumettre une proposition de conception pour l'espace de prière et de rassemblement qui soit polyvalente, durable et réponde à toutes les exigences. 

Les participants doivent respecter quelques lignes directrices, notamment construire l'espace sur une surface d'au moins 50 mètres carrés.

Le lauréat du prix sera annoncé dans le courant de l'année par le comité d'évaluation de la Fondation de la Biennale de Diriyah, dont fait partie le prince Nawaf bin Ayyaf, qui en est le président.

Il a déclaré que le prix encourageait les équipes à trouver de nouvelles façons d'intégrer les techniques de construction les plus récentes dans la représentation et l'examen de modèles novateurs d'architecture tout en utilisant l'artisanat traditionnel, l'époque et le lieu.  

Il a ajouté qu'il espérait que le concours produirait un monument inoubliable, qui serait une source d'inspiration pour d'autres participants aux prochaines éditions du prix, qui célèbre la durabilité, la créativité, l'exhaustivité et l'ingéniosité en matière de conception.

La directrice générale de la Fondation de la Biennale de Diriyah, Aya Al-Bakri, a confirmé que la création d'un espace dans le cadre du concours fait appel à l'innovation, ce qui est étroitement lié à l'objectif de la fondation, qui cherche à mettre en œuvre des idées créatives dans divers domaines.

Elle a expliqué que le prix Al-Musalla est décerné en coopération avec le prix Abdul Latif Al-Fozan pour l'architecture des mosquées, qui s'intéresse aux nouvelles idées de conception des mosquées dans le monde entier et encourage les idées novatrices en matière de planification, de conception et de technique qui peuvent façonner l'identité de l'architecture des mosquées au XXIe siècle.

Le projet choisi sera présenté aux visiteurs du monde entier lors de la deuxième édition de la Biennale des arts islamiques, qui se déroulera pendant quatre mois dans la salle des pèlerins de l'Ouest à Djeddah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

 

 

 


«Dubai Is My Home»: un livre qui donne vie à la diversité de Dubaï

Publié par Medina Publishing, Dubai Is My Home se distingue également par son équipe créative féminine. (Photo fournie)
Publié par Medina Publishing, Dubai Is My Home se distingue également par son équipe créative féminine. (Photo fournie)
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  • Le livre présente un aperçu à la fois intime et varié sur la vie de quarante habitants de Dubaï.
  • Leurs anecdotes candides et leurs regards fiers témoignent d'un sentiment partagé d'appartenance à une ville connue à la fois pour sa diversité et pour sa richesse

DUBAÏ : À travers des portraits convaincants, Marie-Jeanne Acquaviva et Olivia Froudkine, donnent vie à la diversité de Dubaï dans un nouveau livre, Dubai is my home.

Combinant récits écrits et photographies époustouflantes, Dubai Is My Home présente un aperçu à la fois intime et étendu sur la vie des habitants de Dubaï. Un vaste aperçu sur la vie de quarante résidents qui se sentent chez eux dans cette ville cosmopolite du désert.

Écrit par Marie-Jeanne Acquaviva et Olivia Froudkine, auteures et résidentes de longue date à Dubaï, l'ouvrage est une véritable mine d'or.

Pour Olivia, les portraits intimes du livre révèlent l'humanité et la promesse qui unifient les gens de tous les horizons.

Qu'il s'agisse d'un moniteur de plongée philippin qui apprécie son rôle dans l'essor de Dubaï ou d'un coureur soudanais qui forge une communauté par le sport, les citoyens et résidents qui figurent dans l’ouvrage représentent plus d'une douzaine de nationalités et de professions.

Leurs anecdotes candides et leurs regards fiers témoignent d'un sentiment partagé d'appartenance à une ville connue à la fois pour sa diversité et pour sa richesse.

Des photos évocatrices du paysage urbain emblématique de Dubaï contextualisent les quarante histoires pour créer une tapisserie visuelle intime.  

En mettant en lumière des quartiers souvent négligés aux côtés des contours audacieux de la ligne d'horizon, le livre capture l'humanité qui s'épanouit dans la ville.

L'humanité s'épanouit dans l'ombre des grandes réalisations. Marie-Jeanne Acquaviva et Olivia Froudkine créent une mosaïque reflétant ce qui nous unit, laquelle est colorée par le courage, la perte, la tradition et les nouveaux départs. Ce livre est une ode à l'esprit d'entreprise de Dubaï et aux personnes qui ont façonné – et ont été façonnées par – Dubaï.

Publié par Medina Publishing, Dubai Is My Home se distingue également par son équipe créative féminine. Sous la plume de Son Excellence Lubna al-Qasimi, il offre une vision de Dubaï où l'ingéniosité et l'esprit d'entreprise sont les maîtres mots et où la communauté finit par triompher de l'isolement.

Marie Jeanne Acquaviva, Olivia Froudkine et les résidents invités tiendront prochainement des conférences, des expositions et des séances de dédicace dans des lieux tels que le centre de littérature des Émirats arabes unis, le Festival de littérature des Émirats, la Bibliothèque publique de Dubaï entre autres.