AlUla: Un plan directeur de $15 milliards pour les partenariats public-privé

Le prince héritier Mohammed bin Salman a récemment annoncé le "plan directeur du voyage dans le temps". (Fourni)
Le prince héritier Mohammed bin Salman a récemment annoncé le "plan directeur du voyage dans le temps". (Fourni)
Environ 2 milliards de dollars ont déjà été investis dans le projet et 3,2 milliards de dollars devraient être consacrés aux infrastructures prioritaires. (Fourni)
Environ 2 milliards de dollars ont déjà été investis dans le projet et 3,2 milliards de dollars devraient être consacrés aux infrastructures prioritaires. (Fourni)
Le plan directeur d'AlUla, d'un coût total de 15 milliards de dollars, sera développé en trois phases, en 2023, 2030 et 2035. (Fourni)
Le plan directeur d'AlUla, d'un coût total de 15 milliards de dollars, sera développé en trois phases, en 2023, 2030 et 2035. (Fourni)
L'une des premières possibilités de participation privée au projet concerne le secteur de l'hôtellerie. (Fourni)
L'une des premières possibilités de participation privée au projet concerne le secteur de l'hôtellerie. (Fourni)
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Publié le Vendredi 14 mai 2021

AlUla: Un plan directeur de $15 milliards pour les partenariats public-privé

  • La Commission royale pour AlUla est en pourparlers avec des investisseurs potentiels privés et des marques hôtelières pour leur participation à un plan directeur de 15 milliards de dollars
  • Le plan directeur d'AlUla, d'une valeur totale de 15 milliards de dollars (environ 12,45 milliards d’euros), sera élaboré en trois phases en 2023, 2030, et 2035

DUBAÏ: L'Arabie saoudite a investi 2 milliards de dollars (soit 1,65 milliard d’euros), afin de financer le démarrage du développement de la zone historique d'AlUla. Et 3,2 milliards de dollars supplémentaires, qui proviendront de partenariats public-privé, ont été affectés à des dépenses d'infrastructures prioritaires avant l'achèvement de la première phase du projet en 2023, a déclaré à Arab News le directeur général chargé de superviser le développement.

«Nous sommes bien engagés dans l'exécution de la première phase – qui comprend l’amélioration de l'aéroport – qui a déjà été achevée. Nous allons également commencer l’infrastructure de développement d’un tramway à faible émission de carbone. Jusqu'à présent, nos centres d'accueil des visiteurs dans le site du patrimoine et de la nature sont en cours d’amélioration», précise Amr AlMadani, PDG de la Commission royale pour AlUla (RCU), l'entité créée par le ministère saoudien des Finances en juillet 2017 pour gérer le développement du site.

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L’investissement total de 5,2 milliards de dollars (soit 4,3 milliards d’euros) englobera les 22 premiers kilomètres d’une ligne de tramway de 46 kilomètres à faible émission de carbone, le développement d'un réseau d'énergie renouvelable, la modernisation du système d'alimentation en eau, ainsi que la fabrication d’une station d'épuration des eaux usées.

Le plan directeur d'AlUla, d'une valeur totale de 15 milliards de dollars (environ 12,45 milliards d’euros), sera élaboré en trois phases en 2023, 2030, et 2035. Situé à 1 100 kilomètres de Riyad, AlUla compte 22 561 km² de vallées d'oasis luxuriantes, de montagnes de grès, et d'anciens sites du patrimoine culturel, dont Hégra, premier site d’Arabie saoudite classé au patrimoine mondial de l'Unesco.

Antique ville de 52 hectares, Hégra était la principale ville méridionale du royaume nabatéen. Elle comprend près de 100 tombes aux façades élaborées, taillées dans le grès.

Le plan directeur du Voyage dans le temps a été récemment annoncé par le prince héritier, Mohammed ben Salmane. Une fois achevé, en 2035, le projet de développement vise à créer 38 000 nouveaux emplois, à attirer 2 millions de visiteurs par an, à porter la population de la région à 130 000 habitants, et enfin à contribuer à hauteur de 32 milliards de dollars (environ 26,5 milliards d’euros) à l’économie du Royaume.

«Nous sommes sur le marché. Nous sommes déjà activement engagés avec plusieurs sociétés d'investissement et structures de fonds pour une participation immédiate. Les plans d'exploitation pour ces développements deviennent de plus en plus solides pour les investisseurs. Il s'agit d'un voyage interactif avec eux, et notre portail en ligne les invite à s'inscrire et à chercher à s'engager dans le projet dès aujourd'hui», ajoute AlMadani.

L'une des premières opportunités de participation privée au projet réside dans le secteur de l'hôtellerie. Le site, une fois terminé, disposera de 9 400 chambres d'hôtel, les travaux sur les premiers complexes devant commencer en octobre.

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«Élément clé pour une participation du secteur privé, nous prévoyons qu’AlUla aura besoin de 1 000 chambres environ (dans la première phase) pour les premiers groupes de visiteurs. Nous avons investi dans 200 chambres d'hôtel qui seront disponibles cette année. Actuellement, le secteur privé a déjà participé à 150 autres, d’où une énorme opportunité», précise AlMadani.

Les marques internationales de l'hôtellerie comme Accor, Banyan Tree et Habitas ont déjà confirmé leur participation, et d'autres devraient les rejoindre d'ici à la fin de cette année.

«Nous sommes actuellement en pourparlers avec au moins deux à trois importantes chaînes hôtelières. Nous ne pouvons pas vraiment mentionner les noms avant de parvenir à un accord complet de gestion de contenu, mais je peux vous assurer que, de la part des grands intervenants, des grands exploitants de complexes touristiques, l'intérêt est incroyable. Au moins deux des grandes chaînes hôtelières qui possèdent des marques de luxe adaptées à AlUla seront annoncées d'ici à la fin de cette année», ajoute le PDG.

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AlMadani explique que l’intérêt pour investir initialement dans le projet provenait jusqu'à présent d'acteurs nationaux, mais que depuis que le projet commence à prendre forme, les acteurs internationaux sont prêts à conclure à des partenariats avec des promoteurs et des investisseurs locaux.

«Je pense que tout dépend de la crédibilité des plans. Les investisseurs veulent s'assurer qu'il existe une cohérence, que la vision est claire, mais la livraison est également l'élément déterminant», assure-t-il. 

«Le désir d'investir se développe très rapidement sur le marché local. Les capacités d’investissement de l’Arabie saoudite dans le secteur privé sont importantes. Le pays reste également un acteur majeur dans l’investissement mondial. Je crois que les premiers investisseurs seront locaux, mais avec une énorme participation internationale, et nous pensons que les fonds internationaux auront bientôt un rôle à jouer», détaille-t-il.

Le Kingdoms Institute, le pôle mondial d’AlUla pour la recherche et la préservation archéologique, a mené des fouilles approfondies sur le site. Il a annoncé cette semaine d’importantes découvertes archéologiques. L'équipe a en effet découvert plus de 1 000 mustatils, qui étaient auparavant inconnus. Les mustatils, terme qui signifie «rectangulaires» en arabe, sont d'anciennes structures aux murs de pierre.

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La recherche des mustatils est une priorité pour la RCU, et les fouilles sont actuellement au cœur d'une série documentaire de Discovery Channel. Les processus parallèles d'excavation et de développement commercial sur le site antique pourraient être difficiles, mais AlMadani indique que c'est l'un des éléments les plus passionnants du projet.

«Devoir réaliser le potentiel de cet étonnant paysage culturel, le faire connaître au monde en tant que musée vivant, tout en veillant à offrir aux résidents de nouvelles opportunités économiques, et des expériences uniques aux voyageurs, faire en sorte que tout cela se réunisse de manière intégrée, représente en fait le défi dont nous apprécions, célébrons et partageons aujourd'hui le plan directeur avec le monde», assure-t-il.

«L’essentiel est de mettre en place un développement adéquat, en remettant en cause l’idée selon laquelle le développement s’opère au prix de la nature. Comment pouvons-nous nous assurer que le développement est réellement complémentaire et représente un plus? Nous apportons une valeur ajoutée à ce site. C'est ce qui nous passionne. Proposer au monde un nouveau modèle de développement durable qui respecte la culture, le patrimoine et les habitants de la terre», conclut le PDG de la RCU.


 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com


Le plus grand projet de restauration corallienne au monde dévoilé en mer Rouge

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
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  • «KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale»
  • «Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens»

RIYAD: Des scientifiques de l’université des sciences et technologies du roi Abdallah (Kaust), en collaboration avec Neom, ont inauguré la première pépinière de l’Initiative de restauration corallienne de la Kaust (KCRI).

«KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale. Une première pépinière est officiellement opérationnelle et une seconde est en cours de construction. Elles sont toutes deux situées en mer Rouge», indique un communiqué publié jeudi.

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an.

Les chercheurs se serviront de cette installation pilote pour lancer des initiatives de restauration corallienne à grande échelle, avec notamment la pépinière de coraux terrestre la plus grande et la plus avancée au monde.

Située sur le même site, cette dernière aura une capacité décuplée et pourra produire 400 000 coraux par an. Le projet devrait être achevé en décembre 2025.

Abritant 25% des espèces marines connues, bien qu’ils couvrent moins d’1% des fonds marins, les récifs coralliens sont le fondement de nombreux écosystèmes marins. Les experts estiment que jusqu’à 90% des récifs coralliens de la planète subiront un stress thermique grave d’ici à 2050.

«Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens. Nous avons donc pour ambition de trouver un moyen de faire passer les efforts de restauration actuels, à forte intensité de main-d’œuvre, à des processus industriels afin d’inverser le rythme actuel de dégradation des récifs coralliens», a expliqué le professeur Tony Chan, président de la Kaust.

Cette initiative s’aligne sur la Vision 2030 de l’Arabie saoudite et sur ses efforts pour renforcer la conservation marine en tirant parti des recherches réalisées par la Kaust sur les écosystèmes marins et en servant de plate-forme pour tester des méthodes de restauration innovantes.

«Grâce à notre partenariat de longue date avec la Kaust, nous mettrons également en lumière le rôle des récifs coralliens, qui comptent parmi les systèmes environnementaux marins les plus importants, ainsi que l’importance de leur préservation pour les générations futures», a confié le PDG de Neom, Nadhmi al-Nasr.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Istituto Marangoni de Milan va ouvrir un campus à Riyad

Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
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  • La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi
  • L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami

RIYAD: L’Istituto Marangoni, basé à Milan, en collaboration avec la Commission saoudienne de la mode, ouvrira à Riyad un institut de formation supérieure proposant des cours spécialisés dans la mode et le luxe, avec l’intention de l’inaugurer en 2025. 

Selon un communiqué, la mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. 

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Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. (Photo fournie) 

«Nous sommes très heureux d’établir un partenariat avec l’Istituto Marangoni. Il s’agit de l’un des principaux établissements d’enseignement mondiaux axés sur la mode et le design. Il possède de nombreux campus à travers le monde, mais c’est la première fois qu’il en ouvre un en Arabie saoudite. Il s’agit également du premier établissement d’enseignement au Royaume en tant que destination d’investissement direct étranger, ce qui montre son engagement vis-à-vis du potentiel du marché saoudien, en particulier pour les créateurs et les entreprises. Grâce à ce partenariat, nous serons en mesure de former tous les créateurs locaux en Arabie saoudite et de leur proposer des emplois», déclare à Arab News Burak Cakmak, directeur général de la Commission de la mode du ministère de la Culture d’Arabie saoudite. 

Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. Les étudiants pourront choisir de suivre leurs études à Riyad, avec la possibilité d’intégrer le marché de la mode grâce à un stage de six mois au cours de la dernière année d’études, ou de poursuivre leurs études de licence dans n’importe quel campus international de l’Istituto Marangoni. 

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La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. (Photo fournie) 

L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami. 

Dans un communiqué, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, déclare: «Nous avons établi cet important partenariat avec la Commission saoudienne de la mode parce que nous sommes convaincus qu’elle élaborera un programme solide en vue de créer un système de luxe et de mode en Arabie saoudite.» 

«Nous voulons mettre nos connaissances et nos compétences à la disposition de la nouvelle génération. Les jeunes générations – notamment les femmes – veulent pouvoir suivre des études en Arabie saoudite et non pas seulement à l’étranger», ajoute-t-elle. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le documentaire saoudien Horizon mis à l’honneur

La princesse Lamia bent Majed Saoud Al-Saoud, secrétaire générale d'Alwaleed Philanthropies, préside la remise d'un certificat honorifique à Abdullah Alahmari, PDG de l'initiative Konoz, et Yazeed Albader, producteur associé de « Horizon ».  (Photo, AN/Huda Bashatah)
La princesse Lamia bent Majed Saoud Al-Saoud, secrétaire générale d'Alwaleed Philanthropies, préside la remise d'un certificat honorifique à Abdullah Alahmari, PDG de l'initiative Konoz, et Yazeed Albader, producteur associé de « Horizon ». (Photo, AN/Huda Bashatah)
L’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia al-Saoud et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas, ont assisté à la projection spéciale du documentaire Horizon. (Photo AN/Huda Bashatah).
L’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia al-Saoud et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas, ont assisté à la projection spéciale du documentaire Horizon. (Photo AN/Huda Bashatah).
L’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia al-Saoud et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas, ont assisté à la projection spéciale du documentaire Horizon. (Photo AN/Huda Bashatah).
L’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia al-Saoud et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas, ont assisté à la projection spéciale du documentaire Horizon. (Photo AN/Huda Bashatah).
L’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia al-Saoud et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas, ont assisté à la projection spéciale du documentaire Horizon. (Photo AN/Huda Bashatah).
L’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia al-Saoud et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas, ont assisté à la projection spéciale du documentaire Horizon. (Photo AN/Huda Bashatah).
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  • Ce documentaire explore les trésors écologiques et les habitats uniques au sein du Royaume
  • Arab News a récemment inauguré Green And Blue, une initiative qui aborde des sujets environnementaux ayant trait au changement climatique et à la préservation de la faune, entre autres

RIYAD: Les réalisateurs d’un documentaire récemment produit et très acclamé sur la faune saoudienne ont été récompensés lors d’une projection spéciale du documentaire Horizon à la résidence de l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) à Riyad.

Ce nouveau documentaire, produit par l’initiative Konoz, s’inscrit dans le cadre d’une collaboration entre le Centre pour la communication gouvernementale du ministère saoudien des Médias et le Centre national pour la faune.

Il explore les trésors écologiques et les habitats uniques au sein du Royaume.

arabie saoudite
La princesse Lamia bent Majed Saoud al-Saoud (à gauche), secrétaire générale d’Alwaleed Philanthropies, était l’invitée d’honneur de l’événement. (Photo AN/Huda Bashatah)

La princesse Lamia bent Majed Saoud al-Saoud, secrétaire générale d’Alwaleed Philanthropies, était l’invitée d’honneur de l’événement. La princesse Lamia, grâce à son travail avec cette organisation, a récemment fait part de l’initiative Atlai, une plate-forme innovante d’intelligence artificielle visant à soutenir les efforts mondiaux de lutte contre la déforestation.

La projection a été suivie de la remise d’un certificat honorifique à Abdallah Alahmari, PDG de l’initiative Konoz et à Yazid Albader, coréalisateur du documentaire Horizon. La cérémonie a été présentée par l’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas.

M. Farnaud déclare: «Le documentaire Horizon capture la beauté à couper le souffle de la diversité des paysages naturels et de la faune saoudienne.»

«Pendant des siècles, une grande partie de la péninsule Arabique, y compris l’Arabie saoudite, a exercé une attraction mystérieuse sur les explorateurs et les voyageurs européens.»

L’ambassadeur a évoqué l’importance de la protection de l’environnement en raison des besoins humains fondamentaux comme la nourriture et l’eau.

«L’Initiative verte saoudienne et le Pacte vert pour l’Europe ont des objectifs communs. Nous dépendons tous de la nature pour notre alimentation, notre air, notre eau, notre énergie et nos matières premières. La nature et la biodiversité rendent la vie possible, assurent la santé et stimulent notre économie. La nature est également notre meilleure alliée pour lutter contre la crise climatique», soutient-il.

«Le changement climatique, la diversification économique et la transition vers les énergies renouvelables restent des domaines prioritaires à la fois pour l’UE avec sa politique de Pacte vert pour l’Europe, ainsi que pour l’Arabie saoudite avec son initiative Vision 2030.»

La princesse Lamia a commenté les merveilles naturelles fascinantes de l’Arabie saoudite présentées dans le documentaire.

«Grâce à Horizon, nous sommes témoins de la beauté à couper le souffle et de la riche biodiversité de l’Arabie saoudite. Ce documentaire nous plonge au cœur de la diversité de la faune et des paysages du Royaume», déclare-t-elle.

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Les réalisateurs du documentaire sur la faune saoudienne, Horizon, ont été récompensés lors d’une projection spéciale à la résidence de l’ambassadeur de l’UE à Riyad. (Photo AN/Huda Bashatah)

«La projection de ce soir n’est pas seulement une célébration du riche patrimoine naturel de l’Arabie saoudite, mais aussi un appel à l’action et un rappel de notre responsabilité commune de protéger les précieux écosystèmes qui définissent notre monde.»

«À une époque où nos forêts et nos écosystèmes naturels disparaissent à un rythme alarmant, la plate-forme Atlai, créée par Alwaleed Philanthropies, témoigne du pouvoir de l’innovation et de la collaboration. Il s’agit de susciter une passion pour la préservation, une ferveur pour la conservation et un engagement à sauvegarder notre planète pour les générations à venir.»

M. Abbas a félicité l’équipe saoudienne à l’origine du documentaire Horizon : «Nous sommes ravis de nous associer à la délégation de l’UE pour organiser une projection spéciale de ce documentaire remarquable qui présente la faune saoudienne de manière vraiment captivante.»

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Faisal Abbas, rédacteur en chef d’Arab News. (Photo AN/Huda Bashatah)

Il ajoute: «Dans le cadre de l’initiative Green and Blue d’Arab News, qui met l’accent sur l’environnement et la durabilité, nous sommes également fiers de remettre aux membres de l’équipe saoudienne à l’origine du documentaire Horizon un certificat honorifique et nous les remercions pour leur contribution à la préservation et à la mise en valeur des merveilles que notre cher Royaume a à offrir.»

Arab News a récemment inauguré Green And Blue, une initiative qui aborde des sujets environnementaux ayant trait au changement climatique, à la désertification, à la préservation de la faune, à la durabilité et à l’énergie verte, avec un accent particulier sur l’environnement en Arabie saoudite.

Le PDG de l’initiative Konoz a exprimé sa joie d’assister à la projection du film.

«Ce documentaire met en lumière la beauté de l’Arabie saoudite, son relief varié et la faune et la flore que nous avons la chance d’avoir au sein du Royaume», précise M. Alahmari.

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Les réalisateurs du documentaire sur la faune saoudienne, Horizon, ont été récompensés lors d’une projection spéciale à la résidence de l’ambassadeur de l’UE à Riyad. (Photo AN/Huda Bashatah)

Il a remercié le ministre des Médias, Salmane ben Youssef al-Dossary, pour son soutien constant afin que le film mette en valeur le Royaume et atteigne un public plus large.

Le coréalisateur du documentaire explique comment Horizon a nécessité plus de deux cent soixante jours de tournage et plus de deux mille heures d’enregistrement, car il couvrait toutes les régions.

«Si vous voulez filmer certains animaux, vous n’aurez peut-être pas de chance sur place. Il faut donc faire des repérages, arriver quelques jours avant, rester des semaines pour faire une belle photo ou obtenir cette ligne d’horizon parfaite avec les nuages, le coucher ou le lever du soleil», indique M. Albader.

«Je suis très heureux d’être là, la projection a été un moment formidable. C’est un vrai plaisir de rencontrer des ambassadeurs et de constater à quel point les gens sont soucieux de la nature et de la faune. Ce n’est que le début de nombreux événements à venir.»

Horizon est désormais disponible sur Netflix.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com