Les États-Unis sont au milieu d'un changement de paradigme idéologique. Après des décennies dans le désert politique, les progressistes dominent désormais la culture et sont également sur le point de dominer la politique économique. Pour certains, cela représente une perspective terrifiante. Mais l’alternance des programmes idéologiques constitue une partie importante de la façon dont les nations avancent; il est grand temps que les progressistes reviennent au service.
Le programme économique du président Joe Biden est le programme le plus fortement progressiste que tout président ait suivi depuis la Great Society de Lyndon Johnson en 1964. Il transformerait les prestations sociales, dépenserait de grandes sommes dans les infrastructures, la science, l'éducation, le logement et l'environnement, il transformerait les politiques commerciale et industrielle américaines, et fait de grands efforts en faveur de l’égalité raciale. Si son ordre du jour arrive à se concrétiser, il modifiera la forme entière de l'économie américaine. Et cela s'ajoutera à la domination culturelle dont les progressistes jouissent de plus en plus depuis une décennie.
La montée du progressisme suscite naturellement la consternation des conservateurs. Le danger est qu’ils réagissent en utilisant des moyens non démocratiques pour essayer de mettre un terme à la révolution Biden dans son élan. Cela pourrait inclure des « gerrymandering » encore plus graves, des propagandes électorales ou même d'autres violences politiques comme l'insurrection du 6 janvier. Même si la violence n’éclate pas à nouveau, les conservateurs pourraient se tourner vers des idées inutiles comme la soi-disant théorie du Grand Remplacement - la conviction que les changements politiques et sociaux des États-Unis sont causés par l’immigration. Cette idée conduit déjà les républicains à approuver des restrictions à l'immigration qui affaibliront profondément notre économie.
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