Et si les TV, dans leur large majorité, ont décidé d’accorder au public un moment de répit en le privant des programmes politiques considérés comme étouffants, plus particulièrement en ces temps de tiraillements, de polémiques interminables et de combats de coqs, elles ont choisi de leur servir, en alternative, des programmes qu’elles considèrent divertissants et relevant de la création artistique.
Et les téléspectateurs de se voir obligés de poursuivre quotidiennement — confinement oblige — une série de feuilletons et de variétés se voulant légers où la plupart ne s’y retrouvent guère, estimant que leur contenu et les comédiens qui y jouent sont étrangers à notre environnement culturel, les problématiques qu’ils soulèvent ne répondent pas à nos préoccupations et même les villes ou les endroits où ils sont tournés ne cadrent pas avec ce que l’on attend d’un produit ou d’une création tunisienne.
D’ailleurs, les Tunisiens, qui laissaient entendre que leurs TV nationale et privées allaient leur alléger leurs souffrances nées de l’interdiction des veillées ramadanesques d’antan, n’ont pas manqué de dénoncer vigoureusement les dépassements et les dérives commis dans ces «créations» et d’appeler les instances de régulation à intervenir et à rappeler à l’ordre, dans les limites que leur confère la loi, les contrevenants.
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.