L’INS a révélé des statistiques significatives sur cette structure du déficit par branche d’activité et selon aussi les partenaires commerciaux. En trois mois, le déficit a augmenté, entre autres, à cause de la récession due au Covid avec notamment la diminution de la demande mondiale et les problèmes du transport, pour passer à 1.175 millions de dinars fin mars.
Le mois de mars a connu bizarrement une montée en flèche des importations de 4.574 à 5.497 MD par rapport à février, ainsi que des exportations de 3.472 à 4.322. Mais on reste peu compétitif par rapport à l’étranger : c’est un déficit qui s’élève en même temps qu’une capacité productive de plus en plus biaisée et des rendements moyens dans tous les secteurs. Sur le plan exportation, on a perdu notre compétitivité dans le phosphate et es produits miniers et pétroliers (les perturbations dans les sites de production devant lesquelles l’Etat ferme les yeux), alors que les produits agricoles et ceux de l’industrie agroalimentaire résistent plus ou moins. Néanmoins, on importe encore des biens d’équipement, des matières premières injectées dans des activités exportatrices. Sans oublier l’éternelle frustration de voir des importations du blé et de céréales, alors que le potentiel agricole tunisien est impressionnant. Mais les politiques agricoles depuis des décennies ont marginalisé ce secteur.
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