Les envoyés saoudiens et américains discutent d'une coopération accrue sur les questions liées à l'ONU

L’ambassadeur Abdallah al-Mouallimi (Photo, ONU)
L’ambassadeur Abdallah al-Mouallimi (Photo, ONU)
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Publié le Jeudi 08 avril 2021

Les envoyés saoudiens et américains discutent d'une coopération accrue sur les questions liées à l'ONU

  • L’envoyé du Royaume auprès de l’ONU, Abdallah al-Mouallimi, a participé à une réunion virtuelle avec son homologue américaine, Linda Thomas-Greenfield
  • Les deux émissaires ont discuté de la relation historique entre les deux pays et des défis communs auxquels ils sont confrontés

NEW YORK: Abdallah al-Mouallimi, représentant permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’Organisation des nations unies (ONU), a tenu mercredi une réunion virtuelle avec son homologue américaine récemment nommée à ce poste, Linda Thomas-Greenfield. 

Les deux émissaires ont discuté de la relation historique entre les deux pays, des défis communs auxquels ils sont confrontés, ainsi que d'autres questions d'intérêt commun. Ils ont également évoqué les moyens d'améliorer la coopération entre les deux pays sur diverses questions internationales inscrites à l'ordre du jour des Nations unies. 

Abdallah Mashhas, directeur des affaires du Conseil de sécurité à la mission saoudienne, représentait également le Royaume lors de la réunion, de même que le chef de cabinet, Faisal Alhakbani, et Tuful Alokby, responsable des médias et des relations publiques de la mission diplomatique. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com 


Première visite en Irak du chef de la diplomatie syrienne

M. Chaibani est arrivé vendredi à Bagdad où il a été reçu au ministère des Affaires étrangères par M. Hussein, a indiqué de manière laconique l'agence de presse officielle INA, au sujet de cette visite surprise. (AFP)
M. Chaibani est arrivé vendredi à Bagdad où il a été reçu au ministère des Affaires étrangères par M. Hussein, a indiqué de manière laconique l'agence de presse officielle INA, au sujet de cette visite surprise. (AFP)
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  • Le déplacement avait été évoqué à plusieurs reprises ces dernières semaines, mais il avait été reporté
  • La visite intervient sur fond d'hostilité accrue en Irak à l'encontre d'une partie de la communauté syrienne qui y vit

BAGDAD: Le chef de la diplomatie syrienne, Assaad al-Chaibani, est arrivé vendredi à Bagdad pour sa première visite en Irak où il a été reçu par son homologue Fouad Hussein, les deux pays voisins maintenant des relations teintées de froideur.

Dans un Irak majoritairement chiite, la classe politique a fustigé les récents massacres en Syrie menés par les forces de sécurité, des groupes armés alliés ou des jihadistes étrangers, et qui ont fait selon une ONG près de 1.400 morts civils, en majorité issus de la communauté alaouite, branche du chiisme.

M. Chaibani est arrivé vendredi à Bagdad où il a été reçu au ministère des Affaires étrangères par M. Hussein, a indiqué de manière laconique l'agence de presse officielle INA, au sujet de cette visite surprise.

Le déplacement avait été évoqué à plusieurs reprises ces dernières semaines, mais il avait été reporté.

La visite intervient sur fond d'hostilité accrue en Irak à l'encontre d'une partie de la communauté syrienne qui y vit.

Ces derniers jours, les forces irakiennes ont interpellé au moins 13 Syriens accusés de faire la "promotion de groupes terroristes" et de soutenir les massacres en Syrie, ont indiqué mercredi à l'AFP deux responsables sécuritaires.

La diplomatie syrienne a aussi condamné mercredi des "agressions" visant ses ressortissants en Irak, appelant le gouvernement à "garantir la sécurité des Syriens résidant" dans ce pays.

Depuis l'arrivée au pouvoir en décembre en Syrie des anciens rebelles sunnites emmenés par l'actuel président intérimaire, Ahmad al-Chareh, Bagdad a maintenu avec Damas des relations teintées de vigilance.

Les décideurs irakiens n'oublient pas que M. Chareh était naguère affilié à Al-Qaïda et engagé avec ce groupe jihadiste en Irak.

Avant d'être renversé, le régime syrien de Bachar al-Assad a bénéficié du soutien de groupes armés irakiens pro-iraniens déployés en Syrie durant la guerre civile qui a ravagé le pays.

 


Irak: un important chef du groupe jihadiste Etat islamique a été tué 

Après une montée en puissance fulgurante en 2014 en Syrie et en Irak, le groupe jihadiste a vu son "califat" autoproclamé vaciller sous le coup d'offensives successives avec le soutien d'une coalition internationale emmenée par Washington. (AFP)
Après une montée en puissance fulgurante en 2014 en Syrie et en Irak, le groupe jihadiste a vu son "califat" autoproclamé vaciller sous le coup d'offensives successives avec le soutien d'une coalition internationale emmenée par Washington. (AFP)
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  • Le jihadiste, présenté comme "l'adjoint du Calife" de l'EI, était aussi le gouverneur au sein de l'organisation ultra-violente des provinces syriennes et irakiennes, selon le Premier ministre
  • Et il était "chargé des bureaux des opérations extérieures", a-t-il ajouté

BAGDAD: Un important chef du groupe Etat islamique (EI), chargé notamment des "opérations extérieures" et visé par des sanctions américaines, a été tué par les forces de sécurité irakiennes, a annoncé vendredi le Premier ministre, Mohamed Chia al-Soudani.

Abdallah Makki Muslih al-Roufayi "était considéré comme l'un des plus dangereux terroristes en Irak et dans le monde", a indiqué M. Soudani sur la plateforme X.

Le jihadiste, présenté comme "l'adjoint du Calife" de l'EI, était aussi le gouverneur au sein de l'organisation ultra-violente des provinces syriennes et irakiennes, selon le Premier ministre.

Et il était "chargé des bureaux des opérations extérieures", a-t-il ajouté.

Le Premier ministre ne dit pas quand et où le jihadiste a été tué. M. Soudani a toutefois salué une opération chapeautée par les Renseignements irakiens et menée en coopération avec la coalition internationale antijihadistes emmenée par Washington.

Abdallah Makki Muslih al-Roufayi était visé depuis l'été 2023 par des sanctions de Washington.

En octobre déjà, les autorités irakiennes ont annoncé avoir tué neuf commandants de l'EI, notamment le plus haut responsable des jihadistes dans le pays, "le prétendu gouverneur de l'EI en Irak", identifié comme Jassim al-Mazrouei.

Après une montée en puissance fulgurante en 2014 en Syrie et en Irak, le groupe jihadiste a vu son "califat" autoproclamé vaciller sous le coup d'offensives successives avec le soutien d'une coalition internationale emmenée par Washington.

La défaite de l'EI en Irak a été proclamée en 2017 (et en Syrie en 2019), mais des cellules jihadistes restent actives dans le pays et continuent d'attaquer sporadiquement l'armée et la police, particulièrement dans les zones rurales et reculées.

Aujourd'hui, Bagdad estime que ses forces de sécurité sont capables de faire face à la menace jihadiste. Un accord négocié avec Washington prévoir un retrait graduel du personnel de la coalition internationale déployé en Irak pour épauler les militaires du pays.

La première phase, jusqu'en septembre 2025, prévoit le départ de la coalition de l'Irak fédéral, puis d'ici septembre 2026 du Kurdistan autonome dans le nord de l'Irak.

 


Trêve à Gaza: le Hamas dit être prêt à libérer un otage israélo-américain et à rendre quatre dépouilles

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  • Le Hamas a annoncé vendredi être prêt à libérer un otage israélo-américain et à rendre les dépouilles de quatre autres otages, binationaux
  • "Hier (jeudi), la délégation du Hamas a reçu une proposition des médiateurs de reprendre les négociations. En responsabilité, le mouvement a répondu positivement et remis sa réponse ce matin"

GAZA: Le Hamas a annoncé vendredi être prêt à libérer un otage israélo-américain et à rendre les dépouilles de quatre autres otages, binationaux, dans le cadre d'un accord permettant de discuter de la suite à donner à la trêve avec Israël dans la bande de Gaza.

"Hier (jeudi), la délégation du Hamas a reçu une proposition des médiateurs de reprendre les négociations. En responsabilité, le mouvement a répondu positivement et remis sa réponse ce matin, [signifiant] son accord à la libération du soldat israélien Edan Alexander, qui détient la nationalité américaine, en plus de [la restitution] des corps de quatre autres [otages] binationaux", indique un communiqué. Un dirigeant du Hamas a précisé à l'AFP que ces quatre corps étaient ceux des otages israélo-américains.