La politique est une activité complexe et multiforme. La classe politique tunisienne s’en sert de manière assez spéciale, notamment dans l’exercice d’un pouvoir qui n’est pas à l’abri des excès, de la disproportion et du dérèglement. Un pouvoir qui dispose plus qu’il n’en faut de la vie publique.
Il est difficile aujourd’hui de ne pas réagir devant un paysage jalonné de dérapages en tous genres et dans lequel les abus et les excès dominent et n’obéissent qu’à leurs propres règles. Dans une fausse tentative de régulation et finalement d’un silence coupable, l’action politique mobilise des discours de haine, de rancune et de fanatisme. Des actes d’intolérance, de répulsion, d’intrigues et d’antagonisme. Aucune retenue, aucune ligne rouge ne semble empêcher la plupart des politiques de se démarquer de ce qu’ils croient leur appartenir, ou encore ce qui leur revient de droit ! Plus soucieux des intérêts partisans que de l’éthique et la morale, encore moins du contexte économique, social et sanitaire, ils restent intransigeants dans les conflits qui les opposent. Cela contredit encore et toujours la théorie de l’ouverture à l’autre, ou encore les contraintes et les exigences auxquelles le pays est aujourd’hui confronté.
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