Tunisie: la schizophrénie des Tunisiens face à la corruption

Des Tunisiens tiennent le drapeau national de leur pays alors qu'ils participent à une manifestation le 16 septembre 2017 à Tunis pour protester contre l'adoption par le parlement d'une loi d'amnistie pour les fonctionnaires accusés de corruption sous le dictateur renversé Zine El Abidine Ben Ali. Archive / FETHI BELAID / AFP
Des Tunisiens tiennent le drapeau national de leur pays alors qu'ils participent à une manifestation le 16 septembre 2017 à Tunis pour protester contre l'adoption par le parlement d'une loi d'amnistie pour les fonctionnaires accusés de corruption sous le dictateur renversé Zine El Abidine Ben Ali. Archive / FETHI BELAID / AFP
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Publié le Vendredi 02 avril 2021

Tunisie: la schizophrénie des Tunisiens face à la corruption

  • Selon la dernière enquête de l’INLUCC, neuf Tunisiens sur dix affirment que la corruption a une plus grande ampleur qu’en 2011
  • L’enquête de l’INLUCC sur la corruption démontre cependant que 70% des 1000 foyers sondés déclarent ne pas la dénoncer, par peur de représailles

TUNIS: Si les Tunisiens désapprouvent le fléau de la corruption qui, selon eux, ne cesse de croître depuis 2011, ils ne le dénoncent pas suffisamment. Une partie d’entre eux justifie même le fait d’y avoir recours.

Pour la troisième année consécutive, l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC) a présenté le 31 mars les résultats de l’enquête quantitative de perception de la corruption en Tunisie. Elle confirme que les Tunisiens ne savent pas sur quel pied danser face à ce fléau.

Imed Boukhris, le président de l’INLUCC, a souligné que 87,2% des personnes interrogées pensaient que la corruption a augmenté au cours de l'année écoulée. Et si ce taux n’est pas plus élevé, c’est parce que l’enquête du cabinet BJKA Consulting a été réalisée entre fin novembre et début décembre 2020. «C’est-à-dire avant l’aggravation de la crise en Tunisie», observe ce magistrat.

Peur de représailles

Plus de 80% des personnes interrogées désapprouvent la corruption. Neuf Tunisiens sur dix affirment même qu’elle a une plus grande ampleur qu’en 2011. Selon l’enquête d’opinion, 28,5 % des personnes interrogées indiquent avoir vécu ou avoir entendu parler en 2020 d’un cas de corruption. Et ce, dans quatre secteurs en particulier: la police, les douanes, la santé et l’administration d’une manière générale.

Mais 70% des 1 000 foyers sondés déclarent ne pas la dénoncer, par peur de représailles. À ce jour, les 857 personnes qui ont osé le faire ont demandé la protection de l’INLUCC. Ils sont convaincus que rien ne sera fait contre les corrompus parce que ces derniers «ont des relations».

Sami Kallel, directeur général de BJKA Consulting, constate «un peu de schizophrénie» chez certains qui disent: «Je ne veux pas payer mais je paie quand même». Imed Boukhris impute la crise actuelle à la corruption et aux acteurs sociaux et politiques. Les premiers parce qu’ils «mettent en avant leur adhésion à la transparence» mais participent peu à la lutte contre la corruption. Les seconds en raison de «leur compétition négative» et de l’absence de «compétition positive pour servir les citoyens et l’intérêt général».

Un marathon

Plus prudent, Pieter Bruegel, l’ambassadeur allemand en Tunisie – dont le pays est l’un des bailleurs de fonds de l’INLUCC – relève que «la campagne pour les élections de 2019 a démontré que ce phénomène de corruption continue d’être perçu comme un problème de premier ordre». Il appelle à ne pas «baisser les bras, la lutte contre la corruption est un marathon et elle ne produit pas de résultats rapides».

Tout en se félicitant de «conditions institutionnelles de la lutte contre la corruption (…) de plus en plus pertinentes, présentes et efficaces», M. Bruegel appelle «toutes les forces et institutions démocratiques dans ce pays» à apporter «un soutien continu et sans équivoque» à l’INLUCC. Un message qui s’adresse plus particulièrement aux députés qui, sous couvert de coordination dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la corruption, cherchent à contrôler cette instance.


La culture et l'histoire du Royaume sont célébrées dans le cadre de l'événement « Mémoire de la terre »

Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
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  • L'événement fait revivre le patrimoine à travers des expositions, de la musique, de l'artisanat et des expériences interactives.
  • Organisé près du parc du roi Abdulaziz, il propose une série d'activités inspirées par le patrimoine naturel et culturel de l'Arabie saoudite.

RIYAD : Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé une manifestation intitulée « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation.

L'événement propose un voyage immersif à travers la riche histoire et le patrimoine culturel du pays, avec des expositions interactives, des spectacles musicaux et des démonstrations d'artisanat qui, selon un rapport de l'agence de presse saoudienne, « donnent vie aux récits historiques ».

À Qassim, une zone est réservée aux enfants et propose des expériences attrayantes pour découvrir l'histoire du Royaume, tandis qu'un espace familial comprend des « activités de divertissement telles que des puzzles et des jeux passionnants », selon la SPA.

L'événement comprend également des spectacles musicaux, des expositions d'arts du spectacle, un espace de restauration pour tous les publics et une section d'artisans soutenant l'initiative de l'Année de l'artisanat.

L'événement a pour but de mettre en valeur le patrimoine culturel du Royaume, de raviver les célébrations de sa fondation et de renforcer la prise de conscience nationale de son histoire.

Dans la région du nord du pays, des expositions comprenant des stations interactives détaillent les étapes importantes qui ont façonné l'État saoudien. 

L'événement vise à sensibiliser la population nationale en recréant des événements, des personnages et des costumes historiques, tout en mettant en valeur le patrimoine culturel grâce à un mélange de styles traditionnels et modernes, a déclaré la SPA.

La zone des artisans a présenté les compétences de ces derniers, offrant aux visiteurs un aperçu du riche patrimoine artisanal du Royaume. Une zone pour les enfants proposait des leçons d'histoire interactives, et il y avait également une zone familiale avec des puzzles et des jeux.

À Najran, l'événement a attiré un nombre « remarquable » de citoyens et de résidents qui ont pu « explorer la création de l'État saoudien à travers des éléments clés de l'histoire, de la culture et du patrimoine, ainsi que des personnages notables et des vêtements traditionnels », a rapporté l'agence SPA.

Organisé près du parc du roi Abdulaziz, l'événement proposait une série d'activités inspirées par le patrimoine naturel et culturel de l'Arabie saoudite. L'espace réservé aux artisans a été l'un des points forts de l'événement, avec la présentation d'objets traditionnels tels que les brûleurs d'encens et le tissage Sadu, ainsi que l'Al-Khous, une méthode de tissage traditionnelle utilisant des feuilles de palmier, qui constitue une part importante du patrimoine culturel et social de Najran. 

« Le processus consiste à les couper, les laver, les sécher et les empaqueter, puis à les tremper dans l'eau pour les ramollir. Elles sont ensuite cousues ensemble, façonnées en tissu et soigneusement découpées pour éliminer les épines. Une fois préparées, les frondes sont colorées et transformées en produits finis », explique la SPA.

À Jazan, les habitants ont exprimé leur fierté nationale en portant des vêtements traditionnels et en arborant des drapeaux et des symboles saoudiens. Accompagnés de leurs parents, les enfants ont pu explorer l'événement et découvrir l'histoire de l'Arabie saoudite, qui s'étend sur plus de trois siècles.

L'événement comprenait également une série d'activités s'inspirant des éléments naturels et culturels de l'Arabie saoudite et apportant une touche de modernité. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le président du Conseil de la Choura dirige la délégation saoudienne à la conférence du Parlement arabe

Le président du Conseil de la Shoura, Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, a conduit la délégation saoudienne à la septième conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes, qui s'est tenue  samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire. (SPA
Le président du Conseil de la Shoura, Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, a conduit la délégation saoudienne à la septième conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes, qui s'est tenue samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire. (SPA
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  • La conférence a porté sur le renforcement de l'unité parlementaire arabe, avec un point clé de l'ordre du jour consacré au soutien du peuple palestinien.
  • Les participants ont travaillé à la formulation d'une position parlementaire arabe unifiée pour défendre les droits des Palestiniens.

Le Caire : Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, président du Conseil de la Choura, a conduit la délégation saoudienne à la 7e Conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes.

La conférence, qui s'est tenue samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire, portait sur le renforcement de l'unité parlementaire arabe.

Un point de l'ordre du jour était consacré au soutien du peuple palestinien et au rejet de toute proposition de déplacement forcé. Dans le cadre des discussions, les participants ont travaillé à la formulation d'une position parlementaire arabe unifiée pour défendre les droits des Palestiniens. Le résultat a été la publication d'un plan d'action parlementaire arabe unifié décrivant les mesures concrètes que les parlementaires arabes pourraient prendre.

Avant son approbation officielle, les présidents des conseils et parlements arabes ont tenu une session consultative à huis clos pour finaliser les principaux aspects du plan, qui sera soumis au sommet arabe pour adoption.

La délégation du Royaume à la conférence comprenait le secrétaire général du Conseil de la Choura, Mohammed bin Dakhil Al-Mutairi, ainsi que les membres du Conseil Saad bin Salib Al-Otaibi, Tariq bin Saeed Al-Shammari, Hanan bint Abdullah Al-Sammari, Abdullah bin Abdulaziz bin Aifan et Amal bint Abdulaziz Al-Hazani.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'ambassade saoudienne en Syrie célèbre le jour de la fondation du Royaume

Le vice-ministre des affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration. (Photo Fournie)
Le vice-ministre des affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration. (Photo Fournie)
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  • Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration.
  • Le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a rencontré des cadres supérieurs de grandes entreprises mondiales lors de la Future Investment Initiative à Miami.

DAMAS : L'ambassade d'Arabie saoudite en République arabe syrienne a organisé une réception à l'occasion de la Journée de la fondation du Royaume à son siège dans la capitale syrienne, Damas.

Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration, a rapporté samedi l'agence de presse saoudienne.

Parallèlement, le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a tenu des réunions de haut niveau avec des cadres supérieurs de grandes entreprises mondiales lors de la Future Investment Initiative à Miami, afin de renforcer les partenariats dans les domaines de la technologie, de l'intelligence artificielle, de l'investissement et du secteur spatial.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com