Rapport: preuves sur des liens entre les Houthis, Daech et Al-Qaïda

Cette photo non datée publiée le 27 octobre 2000 par le Service de presse de la sécurité nationale montre des marins américains sur le pont et des dommages à l'USS Cole après l’attaque terroriste du 12 octobre. (Photo, AFP)
Cette photo non datée publiée le 27 octobre 2000 par le Service de presse de la sécurité nationale montre des marins américains sur le pont et des dommages à l'USS Cole après l’attaque terroriste du 12 octobre. (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 02 avril 2021

Rapport: preuves sur des liens entre les Houthis, Daech et Al-Qaïda

  • Selon le rapport gouvernemental yéménite, les Houthis abritent, à l'heure actuelle, 55 miliciens d'Al-Qaïda jugés avant la prise de contrôle de la milice vers la fin de 2014
  • Le principal agent d'Al-Qaïda à être libéré est Jamal Mohammed Al-Badwai, le cerveau présumé de l'attaque meurtrière contre le destroyer de la marine américaine USS Cole

AL-MUKALLA: Le gouvernement internationalement reconnu du Yémen a officiellement accusé les Houthis soutenus par l’Iran d’abriter parmi ses rangs des terroristes d’Al-Qaïda et de Daech, les miliciens des deux groupes étant libérés pour combattre et semer la terreur parmi le peuple yéménite.

À la suite d'un rapport gouvernemental révélant toute l'étendue des liens entre les Houthis, Al-Qaïda et Daech, la coalition militaire arabe a déclaré jeudi avoir détruit un missile balistique Houthi sur sa rampe de lancement au Yémen, ajoutant que l'arme était en cours de préparation pour être lancer vers la province centrale yéménite de Marib.

Dans le rapport de renseignement de 23 pages soumis à Linda Thomas-Greenfield, la représentante permanente des États-Unis auprès de l'ONU et présidente du Conseil de sécurité pour le mois de mars, le gouvernement du Yémen révèle que des dizaines de combattants d'Al-Qaïda et de Daech, libérés de prison par les Houthis, ont rejoint les rangs des milices dans les zones contrôlées par le gouvernement, particulièrement dans la province de Marib. Ils auraient reçu de faux documents puis envoyés dans des zones contrôlées par le gouvernement dans le but de recruter des combattants et des loyalistes à la milice yéménite.

Dans le rapport publié le 29 mars et auquel Arab News a eu accès jeudi, le gouvernement yéménite explique que les Houthis ont recueilli d'autres terroristes à Sanaa et dans d'autres zones contrôlées par les miliciens. Ils les auraient plus tard incités à se déplacer vers des zones libérées dans une tentative de discréditer le gouvernement en le liant à Al-Qaïda.

Selon le rapport qui a été rédigé par les deux principales agences de renseignement du Yémen, l’Agence centrale pour la sécurité politique et le Service national de sécurité, les miliciens ont libéré 252 prisonniers terroristes des prisons de la capitale et d’autres zones contrôlées par les Houthis au cours des trois dernières années.

Le principal agent d'Al-Qaïda à être libéré est Jamal Mohammed Al-Badwai, le cerveau présumé de l'attaque meurtrière contre le destroyer de la marine américaine USS Cole, décédé lors d'une frappe de drone américain à Marib en janvier 2019.

Dans le cadre d'un accord secret entre les Houthis et Al-Qaïda, la milice a fourni à Al-Badwai une fausse carte d'identité et l'a introduit clandestinement à Marib, contrôlée par le gouvernement, afin de saper la sécurité dans la province et raviver l'opposition contre le gouvernement yéménite.

Les Houthis ont également libéré Sami Fadhl Dayan, détenu pour avoir comploté l’assassinat d’un commandant de l'armée en 2012; Mayad Al-Hammadi, une figure d'Al-Qaïda qui a orchestré un attentat suicide meurtrier tuant plus de 100 soldats lors d'un défilé militaire en mai 2012; et Maher Al-Ramim, membre d'une cellule d'Al-Qaïda qui a cherché à tuer le président yéménite Abed Rabbo Mansour Hadi en 2013.

Selon le rapport, à l'heure actuelle, les Houthis abritent 55 miliciens d'Al-Qaïda jugés avant la prise de contrôle de la milice vers la fin de 2014.

Les miliciens comprennent Jassim Awadh Barefaa et Hisham Bawazir, également connu sous le nom de Tariq Al-Hadrami. Les deux hommes ont fait face à un tribunal yéménite de la province d'Hadramout en 2010 pour avoir rejoint Al-Qaïda mais vivent maintenant dans des appartements bien meublés à Sanaa.

«Ce rapport expose aussi le mensonge des allégations de ces milices qui cherchent à stigmatiser le peuple yéménite et les forces armées nationales qui se dressent contre eux en les accusant d'appartenir à Al-Qaïda et à Daech», a dévoilé le rapport.

Au début de leur offensive contre Marib en janvier 2019, les Houthis ont conclu un accord avec Al-Qaïda pour libérer cinq terroristes qui ont été autorisés à avancer vers les zones contrôlées par le gouvernement.

Les miliciens d'Al-Qaïda ont par la suite fourni à la milice des renseignements de grande importance sur plusieurs sites gouvernementaux, selon le rapport.

Sur la base d'informations de renseignement et d'entretiens avec des miliciens capturés, le rapport indique que les miliciens d'Al-Qaïda et de Daech se joignent fréquemment aux attaques des Houthis contre les zones contrôlées par le gouvernement, surtout à Marib.

Un combattant d'Al-Qaïda, Musa Nassir Ali Hassan Al-Melhani, et qui a été capturé par l'armée yéménite, a admis «la présence des combattants d'Al-Qaïda au sein de la milice houthie» en avouant qu'ils participaient activement à la mobilisation des combattants à Sanaa.

«Le rapport prouve sans aucun doute la profondeur de la relation entre la milice criminelle houthie et les organisations terroristes (Al-Qaïda et Daech)», conclut le document.

Les commandants et les experts de l'armée yéménite confient qu'ils sont au courant des liens des Houthis avec Al-Qaïda et Daech depuis six ans.

Ils affirment cependant que la coopération entre les groupes terroristes s’est intensifiée depuis le début du mois dernier, lorsque les Houthis ont repris leur offensive pour s’emparer de la ville de Marib, dernier bastion du gouvernement yéménite dans le nord du Yémen.

«Il y a une grande unification entre les Houthis et les autres organisations terroristes. Les miliciens d’Al-Qaïda et de Daech se tiennent côte à côte avec les Houthis, ça a été clairement constaté lors des combats à Al-Bayda», a déclaré jeudi à Arab News Abdou Abdullah Majili, le porte-parole de l’armée yéménite.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


À Gaza, le Hamas est prêt à un accord prévoyant la libération des otages et une longue trêve

Un panache de fumée s'élève à la suite d'un bombardement israélien sur un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 24 avril 2025. Israël a repris le 18 mars son offensive militaire intense dans le territoire palestinien après qu'un accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier a volé en éclats deux mois plus tard en raison de divergences concernant sa prochaine phase. (Photo Bashar TALEB / AFP)
Un panache de fumée s'élève à la suite d'un bombardement israélien sur un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 24 avril 2025. Israël a repris le 18 mars son offensive militaire intense dans le territoire palestinien après qu'un accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier a volé en éclats deux mois plus tard en raison de divergences concernant sa prochaine phase. (Photo Bashar TALEB / AFP)
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  • « Le Hamas est prêt pour un échange de prisonniers (otages israéliens contre prisonniers palestiniens) en une seule opération et pour une trêve de cinq ans », a déclaré ce responsable à l'AFP sous couvert d'anonymat.
  • Ces propos interviennent alors qu'une délégation du mouvement islamiste palestinien doit rencontrer les médiateurs égyptiens et qataris au Caire ce samedi.

LE CAIRE : Le Hamas est prêt à conclure un accord prévoyant la libération en une seule opération de tous les otages encore retenus à Gaza, ainsi qu'une trêve de cinq ans avec Israël, pour mettre fin à la guerre en cours, a déclaré samedi à l'AFP un responsable du mouvement.

« Le Hamas est prêt pour un échange de prisonniers (otages israéliens contre prisonniers palestiniens) en une seule opération et pour une trêve de cinq ans », a déclaré ce responsable à l'AFP sous couvert d'anonymat.

Ces propos interviennent alors qu'une délégation du mouvement islamiste palestinien doit rencontrer les médiateurs égyptiens et qataris au Caire ce samedi.

Il n'est pas clair à ce stade si l'idée d'une longue trêve a été proposée par le Hamas lui-même ou par les médiateurs égyptiens et qataris.

Le 17 avril, le Hamas, qui se dit opposé à un accord « partiel », avait rejeté une proposition israélienne qui prévoyait notamment une trêve de 45 jours en échange du retour de dix otages vivants.

Dans sa vision d'un accord « global » qu'il recherche, le mouvement demande un arrêt des hostilités, un retrait complet des troupes israéliennes, l'échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens, ainsi que l'entrée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza. 

Dans sa vision d'un accord « global » qu'il recherche, le mouvement demande un arrêt des hostilités, le retrait complet des troupes israéliennes, l'échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens, ainsi que l'entrée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza.

De son côté, Israël réclame le retour de tous les otages et le désarmement du Hamas et des autres groupes armés à Gaza. Ce dernier point constitue toutefois une « ligne rouge » pour le mouvement. 


L'Arabie saoudite participe au Congrès économique européen

La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
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  • La délégation saoudienne a rencontré le vice-ministre polonais du Développement économique et de la Technologie pour discuter des relations économiques entre l'Arabie saoudite et la Pologne.
  • La délégation a également organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement dans le Royaume. 

RIYAD : L'Arabie saoudite a participé à la 17e édition du Congrès économique européen, qui s'est tenu à Katowice, en Pologne, du 23 au 25 avril.

La délégation saoudienne était composée de l'ambassadeur en Pologne, Saad bin Saleh Al-Saleh, du sous-secrétaire du ministère de l'Investissement pour les relations internationales, Sara Al-Sayed, du gouverneur adjoint de l'Autorité générale saoudienne du commerce extérieur, Abdulaziz Al-Sakran, ainsi que de représentants de la Fédération des chambres de commerce saoudiennes, et en particulier du Conseil d'affaires saoudo-polonais.

La délégation saoudienne a rencontré le vice-ministre polonais du développement économique et de la technologie pour discuter des relations économiques entre les deux pays et des stratégies visant à améliorer les investissements et les échanges commerciaux. Elle a également pris part à une session de dialogue axée sur les mêmes sujets et comprenant un examen des transformations économiques en cours dans le Royaume à la lumière de la Vision saoudienne 2030.

La délégation a également organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement dans le Royaume. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le ministre des Affaires étrangères aborde des questions régionales et internationales avec son homologue français

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi son homologue français, M. Jean-Noël Barrot

RIYAD: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot.

Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun, en particulier la situation actuelle dans la bande de Gaza et les initiatives prises pour la prochaine conférence visant à résoudre la question palestinienne et à faire progresser la solution des deux États, prévue en juin prochain sous la présidence conjointe de l'Arabie saoudite et de la France.