Le rapport cite ainsi la détention arbitraire de prisonniers politiques, le manque d’indépendance et d’impartialité judiciaires, l’ingérence illégale dans la vie privée, les graves restrictions à la liberté d’expression et de la presse, y compris à travers des lois pénales sur la diffamation, les arrestations de journalistes et le blocage de sites d’information.
Le rapport fait état du non-respect des libertés de réunion et d’association, le refoulement de réfugiés vers des pays où leurs vies pourraient être mises en danger, l’absence d’enquête pour définir les responsabilités dans des dossiers liés à la violence à l’égard des femmes, la «traite des personnes», la criminalisation des relations sexuelles consenties entre des personnes du même sexe ainsi que des restrictions importantes à la liberté syndicale des travailleurs et le travail des enfants.
Allant dans le détail le rapport explique que le gouvernement algérien a pris des mesures pour «enquêter, poursuivre ou punir les fonctionnaires qui ont commis des violations, en particulier la corruption, alors que l’impunité de la police et des agents de sécurité demeurait un problème.
Le gouvernement a fourni des informations sur les mesures prises contre les responsables accusés d’actes répréhensibles», indique le rapport, qui note dans le chapitre portant sur les conditions d’incarcération les abus psychologiques et physiques signalés dans les centres de détention «Les avocats et militants des droits de l’homme se sont déclarés préoccupés par la gestion de la Covid-19 dans les prisons.»
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