Bonne nouvelle pour les lecteurs et inconditionnels de l’écrivain Yasmina Khadra. L’un des romans les plus attendus de la rentrée en Algérie est, inévitablement, celui de Yasmina Khadra. Le nouveau roman du célèbre auteur, traduit en 49 langues dans plus de 50 pays, intitulé Le Sel de tous les oublis, paraissant aux éditions Casbah, sera disponible en librairie à Alger, Tizi Ouzou, Oran, Mostaganem, Annaba, Béjaïa, Constantine, le 20 août 2020. Une sortie simultanée avec les éditions Julliard (France).
Une rentrée littéraire sans Yasmina Khadra, ce n’est pas une, sans flagornerie. Malgré la crise sanitaire, car incontournable, prolixe et furtif. Une évidence soulignant sa fluidité et sa célérité cursive.
Cela coule de source au courant de sa plume à l’encre sympathique. Et puis, ce contact quasi-permanent avec ses admirateurs, ses fidèles lecteurs. Il faut rappeler que Yasmina Khadra est toujours attendu (tant attendu) chaque année pour une nouvelle surprise, trouvaille, l’inédit. Au grand bonheur des amateurs de bonne littérature et ne seront que ravis.
Après, avoir observé des haltes (ses romans) à Kaboul, Tel-Aviv, Baghdad, Rio Salado (El Mallah), Alger, Tripoli, La Havane, Molenbeek, Paris ou encore Tanger, Yasmina Khadra, revient une nouvelle fois, en son pays, en Algérie. L’Algérie postindépendance. Avec un roman exultant, exaltant. Le Sel de tous les oublis. « Bonjour à toutes et à tous. Mon nouveau roman, à paraître le 20 août 2020. La couverture est réalisée par l’artiste-peintre algérien Amine Ouchène…J’ai beaucoup aimé écrire ce roman. J’ai voyagé et j’ai rencontré des personnages qui, j’espère, vous toucheront comme ils m’ont touché…», avait annoncé l’auteur, il y a quelques semaines, dans un post sur la page Facebok.
Le frais émoulu livre de Khadra s’ouvre sur une dédicace personnalisée et doublée d’une note de remerciements anonyme : «A Kaddour M’hamsadji, notre doyen, qui s’est battu depuis toujours afin que le Verbe ne devienne jamais sujet.». «A Mouloud Achour qui a été le premier, dans les années 1970, à lire ma toute première nouvelle d’adolescent et qui m’a encouragé à continuer d’écrire.» «A ces deux Algériens nobles et généreux, toute ma gratitude.». Le pitch de Le Sel de tous les oublis ! «Lorsqu’une femme claque la porte et s’en va, elle emporte le monde avec elle. Adem Naït-Gacem l’apprend à ses dépens.
Ne supportant pas le vide laissé par le départ de son épouse, l’instituteur abandonne ses élèves et, tel un don Quichotte des temps modernes, livré aux vents contraires de l’errance, quitte tout pour partir sur les chemins. Des rencontres providentielles jalonnent sa route : nain en quête d’affection, musicien aveugle au chant prophétique, vieux briscards, galériens convalescents et simples d’esprit le renvoient constamment aux rédemptions en lesquelles il refuse de croire. Jusqu’au jour où il est rattrapé par ses vieux démons.
À travers les pérégrinations d’un antihéros mélancolique, flanqué d’une galerie de personnages hors du commun, Yasmina Khadra nous offre une méditation sur la possession et la rupture, le déni et la méprise, et sur la place qu’occupent les femmes dans les mentalités obtues. »