Les diplomates font l'éloge du festival de lumières Noor Riyadh

On s’attend à ce que Noor Riyadh ait lieu chaque année et que de nombreux artistes, internationaux comme locaux, répondent à son appel pour venir exprimer leur créativité dans la capitale. Le festival se déroulera jusqu'au 3 avril. (SPA)
On s’attend à ce que Noor Riyadh ait lieu chaque année et que de nombreux artistes, internationaux comme locaux, répondent à son appel pour venir exprimer leur créativité dans la capitale. Le festival se déroulera jusqu'au 3 avril. (SPA)
On s’attend à ce que Noor Riyadh ait lieu chaque année et que de nombreux artistes, internationaux comme locaux, répondent à son appel pour venir exprimer leur créativité dans la capitale. Le festival se déroulera jusqu'au 3 avril. (SPA)
On s’attend à ce que Noor Riyadh ait lieu chaque année et que de nombreux artistes, internationaux comme locaux, répondent à son appel pour venir exprimer leur créativité dans la capitale. Le festival se déroulera jusqu'au 3 avril. (SPA)
On s’attend à ce que Noor Riyadh ait lieu chaque année et que de nombreux artistes, internationaux comme locaux, répondent à son appel pour venir exprimer leur créativité dans la capitale. Le festival se déroulera jusqu'au 3 avril. (SPA)
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Publié le Vendredi 26 mars 2021

Les diplomates font l'éloge du festival de lumières Noor Riyadh

  • Noor Riyadh, le festival de lumières et d’art de la capitale saoudienne, a favorablement impressionné les diplomates d’Arabie saoudite
  • Ce festival, inauguré le 18 mars dernier, a littéralement illuminé la capitale saoudienne par ses époustouflants spectacles de lumières interactifs

RIYAD: Noor Riyadh, le festival de lumières et d’art de la capitale saoudienne, a favorablement impressionné les diplomates d’Arabie saoudite.

L'ambassadeur de France dans le Royaume, Ludovic Pouille, a ainsi posté une photo sur laquelle il apparaît aux côtés de l'artiste saoudien Marwah al-Mugait, publiant sur Twitter: «Heureux d'avoir participé à l'inauguration officielle des installations lumineuses du festival Noor Riyadh, dans le quartier historique du roi Abdelaziz, autour du Musée national de Riyad, avec la participation d'artistes de renommée mondiale.»

Dans un précédent Tweet, Ludovic Pouille se dit «ravi d'assister à l'ouverture de “Lumière sur lumière” dans le centre de conférences emblématique du quartier financier du roi Abdallah, entièrement transformé par le célèbre artiste français Daniel Buren, dans le cadre du festival Noor Riyadh. Il s'agit d'une exposition phare présentant l'art de la lumière à travers les âges et le monde entier.»

Le diplomate danois Ole E. Moesby confie pour sa part à Arab News qu'il a applaudi le festival, saluant un lancement «beau et réussi».

«Nous avons tous besoin d'une inspiration culturelle qui provienne de nouvelles sources, en particulier dans cette période où les restrictions ont limité nos interactions habituelles», explique-t-il.

L'ambassadeur du Pakistan en Arabie saoudite, Raja Ali Ejaz, a fait savoir à Arab News que le festival incarnait à ses yeux l'esprit de Riyad: «Je félicite le gouverneur de Riyad pour le succès du festival et je souhaite le meilleur à tous les artistes qui y participent. Compte tenu de son climat et de son exubérance, je suis convaincu que le festival est là pour durer et qu'il est en passe de devenir un événement très attendu chaque année», se réjouit-il.

Ce festival, inauguré le 18 mars dernier, a littéralement illuminé la capitale saoudienne avec ses époustouflants spectacles de lumières interactifs.

On s’attend à ce que Noor Riyadh ait lieu chaque année et à que de nombreux artistes, internationaux comme locaux, répondent à son appel pour venir exprimer leur créativité dans la capitale.

 

En Bref :

Plus de trente installations lumineuses seront présentées ce week-end, et plus de soixante artistes internationaux et saoudiens exposeront leur travail à l’occasion de cet événement de dix-sept jours qui mélange l'art contemporain et moderne.

 Se déroulant jusqu'au 3 avril, le festival propose un spectacle interactif avec des sculptures en plein air, des ateliers, des opportunités de bénévolat, des spectacles cinématographiques et des conférences éducatives.

Il s'agit du premier programme lancé par Riyadh Art, l'un des quatre mégaprojets inaugurés par le roi Salmane en 2019 dans le cadre de son initiative de promotion de la culture et de l'art.

Riyadh Art a pour objectif de transformer la ville en une véritable galerie à ciel ouvert, apportant un immense souffle artistique à la vie sociale de la capitale.

Le thème du festival, «Under the Sky» («Sous le ciel»), traduit l’espoir d’un avenir meilleur, alors que le monde se remet tout juste de la pandémie.

Le célèbre couple d'artistes belges Tom et Lien Dekyvere compte parmi les artistes sélectionnés pour présenter ses œuvres lors du festival.

Depuis 2012, ces deux artistes parcourent le monde en réalisant et en plaçant des installations d'art léger dans les espaces publics à l’occasion d'événements et d'expositions, transformant à leur guise le monde d'aujourd'hui à travers la lumière, le son et les matériaux.

Leur œuvre Rhizome, installée spécialement pour l’occasion à Palm Oasis, représente une toile faite de plusieurs centaines de mètres d’une corde lumineuse qui représente une maison, «un cocon à partir duquel méditer sur la déconnexion de la société contemporaine».

Tom Dekyvere indique que Rhizome est conçu autour de «l'idée de connectivité et de déconnexion», expliquant: «Tout comme les racines d'un arbre, connectées sous terre, nous, les humains, nous sommes connectés les uns aux autres. Le son et la lumière, intégrés dans l'environnement naturel, permettent de jouer avec les ingrédients artistiques de l'œuvre.»

Le plasticien confie que Riyad et sa cité natale, Bruges, en Belgique, «sont des villes avec un patrimoine culturel fantastique, qui me fait me sentir chez moi».

Il ajoute: «Pour Noor Riyadh, nous avons pris le concept de Rhizome et l’avons rendu spécifique aux vues, aux sons et à l’environnement de Riyad: nous l'avons construit dans les palmiers. J'espère que les visiteurs apprécieront le fait de contempler les motifs géométriques de cette composition et qu’ils pourront réfléchir à la connectivité de l'œuvre d'art et du monde en général. Nous sommes tous connectés et, idéalement, ce travail permet aux gens de profiter de la vie à l'extérieur.»

Tom Dekyvere travaillera également sur Light is Connection, conçu comme un atelier dans le cadre des événements Kids Art Lab («laboratoire artistique des enfants») de Noor Riyadh.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur ArabNews.com

 


La diva libanaise Fairouz souffle ses 90 bougies

La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
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  • Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël
  • Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage

BEYROUTH: Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël.

Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage.

En 2020, le président français Emmanuel Macron, en visite à Beyrouth, s'était rendu au domicile de Fairouz et l'avait décorée de la Légion d'honneur.

"A celle qui incarne l'âme de cette région avec dignité, un bel anniversaire", a-t-il écrit jeudi sur son compte Instagram.

"La voix de Fairouz est mon pays", a pour sa part écrit sur Facebook le célèbre compositeur libanais Marcel Khalifé.

Après s'être produite pendant plus d'un demi-siècle de Beyrouth à Las Vegas, en passant par Paris et Londres, la star n'apparait plus en public depuis plus d'une décennie.

"Quand vous regardez le Liban aujourd'hui, vous voyez qu'il ne ressemble aucunement au Liban que je chante", regrettait la diva dans une interview au New York Times en 1999, en allusion aux décennies de guerres et de destructions.

Au plus fort de la guerre civile, elle avait chanté "Je t'aime, Ö Liban, mon pays" ("Bhebbak ya Lebnane"), une chanson devenue iconique.

Fairouz a exalté son Liban natal mais également l'amour, la liberté et la Palestine.

Elle a donné vie aux paroles de grands poètes arabes --les Libanais Gibrane Khalil Gibrane, Saïd Akl ou l'Egyptien Ahmed Chawki--, tandis que ses chants patriotiques se sont incrustés dans la mémoire des Libanais et du reste du monde arabe.

Nouhad Haddad de son vrai nom, elle est née en 1934 dans une modeste famille chrétienne qui habitait le quartier de Zokak el-Blatt, visé lundi par une frappe israélienne.

Engagée à la radio, le compositeur Halim al-Roumi, impressionné, lui donne son surnom.

Dans les années 1950, elle épouse le compositeur Assi Rahbani qui, avec son frère Mansour, révolutionne la chanson et la musique arabe traditionnelles en mêlant morceaux classiques occidentaux, russes et latino-américains à des rythmes orientaux, sur une orchestration moderne.

C'est après ses premiers concerts au Festival international de Baalbeck, au milieu des ruines de ce site libanais antique près duquel s'abattent actuellement les bombes israéliennes, que la carrière de Fairouz s'envole.

Adulée par les aînés, elle devient l'icône des jeunes lorsque son fils Ziad, enfant terrible de la musique libanaise, lui composera des chansons influencées par des rythmes de jazz.


Message of Love: un concert évènement à Dubaï au profit du Liban

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  • Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 »
  • Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale

DUBAI: Message of Love, en collaboration avec One Lebanon, est un concert qui rassemble des stars libanaises pour une soirée mémorable de musique dédiée au Liban.
Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 », « Watani », « Elle s'appelait Beirut » et « Waynik Beirut », ainsi que des chansons libanaises qui réchauffent le cœur et qui trouveront un écho profond auprès du public.

Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale.

 


Spike Lee présidera le jury du Festival international du film de la mer Rouge

Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
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  • Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge
  • La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad

DUBAÏ: Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge.

La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad.

La compétition Red Sea: Features présentera les plus grandes réalisations d'un large éventail de cinéastes de la région arabe, d'Asie et d'Afrique. Seize longs métrages ont été sélectionnés pour présenter les œuvres les plus convaincantes, uniques et impressionnantes de l'année écoulée. Les gagnants seront sélectionnés par Lee et le reste du jury pour recevoir les très convoités Yusr Awards.

En 2023, le Yusr d'or du meilleur long métrage a été décerné à "In Flames", réalisé par Zarrar Khan.

Lee participera également au volet In Conversation du festival, qui accueille des sommités du secteur venues du monde entier pour partager leurs points de vue et avoir des discussions constructives sur leurs pratiques, leurs passions et leurs histoires.

Jomana Al Rashid, présidente de la Red Sea Film Foundation, a déclaré dans un communiqué: "En vue de notre quatrième édition, nous sommes honorés d'accueillir le légendaire Spike Lee en tant que président du jury du festival cette année. Spike est un réalisateur pionnier dont l'œuvre emblématique a eu un impact durable sur le cinéma en tant que média et sur la culture en général. Son énergie, sa perspicacité et son engagement sincère en faveur de la créativité et des nouvelles voix font de lui le candidat idéal pour diriger notre jury cette année - nous avons hâte qu'il s'engage avec les talents naissants de notre compétition".
 
Lee a ajouté: "Ayant eu la chance d'expérimenter directement l'incroyable réalisation de films, l'atmosphère et la créativité du Festival international du film de la mer Rouge en 2022, c'est un privilège de revenir cette année en tant que président du jury. En plus de créer un creuset où les cultures se rassemblent pour célébrer notre importante forme d'art, il est vital de continuer à mettre en avant les jeunes cinéastes émergents qui trouvent leur voix dans l'industrie, et il est passionnant de voir des réalisateurs débutants de toute la région arabe, d'Asie et d'Afrique dans le cadre de la compétition de cette année. J'ai hâte de me plonger dans le programme et de prendre des décisions qui, j'en suis sûr, seront très difficiles à prendre aux côtés des éminents membres du jury".

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com