ATHENES : Le président américain Joe Biden a souligné, dans un message de félicitations à la Grèce pour le bicentenaire "historique" de la guerre de l'indépendance, que ce pays était un "allié crucial" avec lequel son administration comptait renforcer ses relations, a-t-on appris mardi auprès de la présidence hellénique.
"Les combattants de la liberté de 1821 ont été inspirés des idéaux et des actions de notre révolution américaine comme les révolutionnaires américains et nos pères fondateurs avaient été inspirés de l'exemple de la démocratie athénienne (de l'Antiquité)", écrit Joe Biden dans cette lettre adressée à la présidente Katerina Sakellaropoulou.
Il affirme que "la Grèce est un allié crucial de l'Alliance atlantique (Otan) et un ami proche des Etats-Unis, qui assure la stabilité et contribue activement à la paix et la prospérité à la Méditerranée orientale, la Mer noire et les Balkans de l'ouest".
Le président américain dit s'attendre pendant son administration "au renforcement des relations entre les deux pays et à la réaffirmation de l'engagement de deux pays au sein de l'Otan".
Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, qui s'est rendu sur la base navale de Souda sur l'île de Crète (sud) pour visiter le porte-avions USS Dwight Eisenhower, a remercié le président américain pour "son message chaleureux".
Il s'est félicité "des liens politiques, économiques et sociaux" entre les deux pays, qui sont actuellement "plus forts que jamais", a-t-il souligné.
Une série de manifestations auront lieu à Athènes jeudi pour la célébration du bicentenaire de la révolution grecque.
Le soulèvement populaire du 25 mars 1821 a été le coup d'envoi de la guerre de l'indépendance grecque, qui dura une décennie avant la création de l'Etat grec moderne.
Un défilé militaire aura lieu à Athènes sur la place Syntagma (de la Constitution) devant le Parlement grec en présence de nombreux dignitaires étrangers dont des représentants des pays ayant aidé à l'époque la Grèce dans sa révolution et des Rafale survoleront la capitale.
En raison de la pandémie du coronavirus, les célébrations seront moins festives qu'initialement prévues.
Le Premier ministre russe Mikhaïl Michoustine et le prince Charles, héritier de la couronne britannique, ainsi que son épouse Camilla, doivent y assister.
Mais le président français Emmanuel Macron ne sera finalement pas de la fête, en raison de la situation sanitaire en France. Il sera représenté par la ministre de la Défense Florence Parly.