Les États-Unis exigent une enquête sur l'incendie dans le centre de détention de Sanaa

Les migrants auraient été brûlés vifs dans un incendie après avoir protesté contre les abus et les mauvaises conditions de vie dans un centre de détention. (Photo, AFP)
Les migrants auraient été brûlés vifs dans un incendie après avoir protesté contre les abus et les mauvaises conditions de vie dans un centre de détention. (Photo, AFP)
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Publié le Samedi 20 mars 2021

Les États-Unis exigent une enquête sur l'incendie dans le centre de détention de Sanaa

  • Human Rights Watch affirme que les migrants ont été « grillés vivants » à l'intérieur de ce centre sale et surchargé, en raison des engins explosifs que les Houthis ont lancés du toit pour réprimer une manifestation
  • Selon un rapport de Human Rights Watch, cet incendie aurait résulté de la répression par les Houthis contre les détenus qui protestaient à cet endroit »

AL-MUKALLA : Le département d'État américain a appelé vendredi à ouvrir une enquête immédiate sur la mort de dizaines de migrants dans un centre de détention géré par les Houthis à Sanaa le 7 mars. Cet appel intervient un jour après que l'Union européenne a également sollicité une enquête sur cet incident, ce qui accentue la pression exercée par la communauté internationale sur les Houthis pour qu'ils dévoilent la vérité des faits.

« Nous sommes profondément affligés par les informations qui font état de morts et de blessés à la suite d'un incendie dans un centre de détention de migrants à Sanaa. Selon un rapport de Human Rights Watch, cet incendie aurait résulté de la répression par les Houthis contre les détenus qui protestaient à cet endroit », a fait savoir un porte-parole du département d'État. Par ailleurs, il a exhorté les Houthis, soutenus par l'Iran, à permettre aux équipes médicales d'accéder aux migrants blessés et à protéger les migrants qui vivent dans les zones placées sous leur contrôle.

« Il faut absolument que les Houthis permettent aux secours de parvenir sans entrave à ceux qui en ont besoin, qu'une enquête sur les causes de l'incendie soit menée et que les coupables répondent de leurs actes », a ajouté le porte-parole.

Dans son rapport publié mardi et qui se fonde sur des entretiens avec plusieurs survivants, l’ONG Human Rights Watch affirme que les migrants ont été « grillés vivants » à l'intérieur de ce centre sale et surchargé, en raison des engins explosifs que les Houthis ont lancés du toit pour réprimer une manifestation.

Jeudi, les responsables de la mission de l'Union européenne au Yémen ont rejoint des dizaines d'émissaires de pays occidentaux et de groupes de défense des droits, tant locaux qu'internationaux, qui ont imputé aux Houthis la responsabilité de l'incendie fatal. Ils ont également exigé une enquête indépendante pour traduire les responsables en justice.

« Les responsables de la mission de l'Union européenne appellent à ouvrir d’urgence une enquête externe et indépendante sur cet incident et exigent que les victimes et leurs familles sachent qui est responsable de cet incident et obtiennent une réparation », ont déclaré dans une déclaration commune la délégation de l'Union européenne et les missions diplomatiques des pays de l'Union européenne au Yémen. « Ce dénouement tragique est dû aux terribles conditions de détention des migrants dans ce centre, dont les autorités de facto de Sanaa portent la responsabilité ».

En outre, la déclaration a appelé les Houthis à fermer le centre de détention et à coopérer avec les organisations internationales.

De leur côté, les Houthis ont qualifié d'accidentel l'incendie qui a tué 44 migrants et en a blessé 193 autres, et se sont engagés à ouvrir une enquête sur cet incident.

En effet, les combats acharnés qui opposent les forces gouvernementales yéménites et les Houthis se sont intensifiés vendredi sur plusieurs fronts dans la province centrale de Ma’rib, dans un contexte où les Houthis ont envoyé des centaines de combattants supplémentaires sur les champs de bataille pour réaliser de nouvelles avancées, selon des responsables militaires du pays.

Des affrontements ont été rapportés à Helan, Al-Kasara et Al-Makhdra, à l'ouest de la ville de Ma’rib, où l'armée yéménite et ses alliés des tribus, soutenus par les avions de combat de la coalition arabe, ont repoussé les attaques continues des Houthis.

Dans un entretien accordé à Arab News, un responsable militaire a qualifié d’erronés  les rapports publiés dans les médias selon lesquels les Houthis ont progressé sur la montagne contestée de Helan, qui surplombe des emplacements stratégiques et les principales voies d'approvisionnement de l'armée. Selon lui, les Houthis n'ont pas progressé vendredi.

Plus de 1 000 combattants, pour la plupart appartenant à la milice houthie, ont été tués depuis le début du mois dernier, quand les rebelles ont relancé une offensive massive pour contrôler la ville de Ma’rib, dernier bastion du gouvernement yéménite dans le nord du pays.

Vendredi, des affrontements sporadiques entre l'armée yéménite et les Houthis ont été signalés dans la province méridionale de Ta'izz, sans qu'aucun des deux parties ne puisse enregistrer de victoire.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.


Plus de 20 frappes israéliennes à travers la Syrie, "les plus violentes" cette année

Un avion de chasse israélien tire une roquette alors qu'il survole une zone près de la capitale syrienne Damas, le 30 avril 2025. Les médias d'État syriens ont déclaré qu'Israël avait mené des frappes le 30 avril, à l'extérieur de Damas, où des affrontements sectaires meurtriers entre les forces de sécurité et des combattants druzes locaux ont éclaté pendant la nuit. (AFP)
Un avion de chasse israélien tire une roquette alors qu'il survole une zone près de la capitale syrienne Damas, le 30 avril 2025. Les médias d'État syriens ont déclaré qu'Israël avait mené des frappes le 30 avril, à l'extérieur de Damas, où des affrontements sectaires meurtriers entre les forces de sécurité et des combattants druzes locaux ont éclaté pendant la nuit. (AFP)
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  • Plus de 20 frappes israéliennes ont visé des sites militaires à travers la Syrie dans la nuit de vendredi à samedi
  • L'agence officielle syrienne Sana a annoncé qu'un "civil" avait été tué, l'armée israélienne confirmant de son côté avoir visé des infrastructures militaires près de la capitale de la Syrie

DAMAS: Plus de 20 frappes israéliennes ont visé des sites militaires à travers la Syrie dans la nuit de vendredi à samedi, les bombardements "les plus violents" cette année, a indiqué une ONG, après qu'Israël a annoncé une frappe près du palais présidentiel à Damas.

L'agence officielle syrienne Sana a annoncé qu'un "civil" avait été tué, l'armée israélienne confirmant de son côté avoir visé des infrastructures militaires près de la capitale de la Syrie, pays avec lequel Israël est toujours en état de guerre.

"Plus de 20 frappes israéliennes ont visé des entrepôts et des sites militaires à Deraa, près de Damas et dans les région de Hama et de Lattaquié", avait annoncé plus tôt l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), qui dispose d'un vaste réseau de source dans le pays en guerre.

L'ONG a estimé qu'elles étaient "les plus violentes depuis le début de l'année".

Des journalistes de l'AFP dans la capitale ont entendu le vrombissement des avions et plusieurs détonations.

Sana, qui avait rapporté plusieurs actions près de Damas et à travers le pays, a précisé qu'"un civil a(vait) été tué dans les frappes de l'aviation israélienne aux abords de Harasta, près de Damas",

Depuis la chute du président Bachar al-Assad en décembre, Israël, qui considère les nouvelles autorités avec méfiance, a mené des centaines d'attaques contre des sites militaires en Syrie, affirmant vouloir empêcher que des armes ne tombent entre les mains des nouvelles autorités qu'il qualifie de "jihadistes".

Israël a également envoyé des troupes dans une zone démilitarisée du plateau du Golan.

- Avertissement -

Vendredi à l'aube, Israël avait annoncé avoir bombardé près du palais présidentiel d'Ahmad al-Chareh, en guise d'avertissement contre toute atteinte à la minorité druze de Syrie.

Ce que la présidence syrienne a qualifié de "dangereuse escalade" a aussi été condamné par le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.

Cela est survenu après des violences confessionnelles en début de semaine entre groupes armés liés au pouvoir syrien et combattants druzes qui ont fait plus de 100 morts près de Damas et dans le sud, voisin d'Israël, selon l'OSDH.

Selon l'analyste indépendant Michael Horowitz, Israël "espère à la fois se trouver des alliés locaux, particulièrement dans le sud syrien, mais aussi peser dans la balance à un moment où le futur de la Syrie reste incertain".

"C'est un message clair envoyé au régime syrien. Nous ne permettrons pas que des forces (syriennes) soient dépêchées au sud de Damas ou menacent de quelque manière que ce soit la communauté druze", ont affirmé le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense, Israël Katz.

- "Terrain de jeu" -

Le Qatar a fustigé une "agression flagrante contre la souveraineté" de la Syrie et l'Arabie saoudite a "réaffirmé son rejet catégorique des agressions israéliennes sapant la stabilité" de la Syrie.

"La Syrie ne doit pas devenir le terrain de jeu des tensions régionales" a mis en garde l'Allemagne, appelant le nouveau pouvoir syrien à assurer "la protection de la population civile" et "tous les acteurs" à "la plus grande retenue".

Israël avait menacé d'agir "avec force" si Damas ne protégeait pas sa communauté druze.

Depuis l'arrivée au pouvoir, le 8 décembre, d'une coalition menée par des islamistes sunnites, Israël a pris fait et cause pour les druzes de Syrie. Cette communauté ésotérique, issue d'une branche de l'islam chiite, est également implantée en Israël et au Liban.

Dans ce contexte, M. Chareh a reçu vendredi à Damas le chef druze libanais Walid Joumblatt, qui avait appelé ses coreligionnaires en Syrie à "refuser l'ingérence d'Israël".

L'OSDH a également fait état vendredi de quatre combattants druzes tués dans la journée dans une frappe de drone dans la province de Soueïda, bastion de la minorité druze dans le sud, sans en préciser l'origine.

- "Terrifiés" -

Lundi et mardi, des violences à Jaramana, en banlieue de Damas à majorité druze, à Sahnaya, à 15 kilomètres de la capitale, où vivent des druzes et des chrétiens, et à Soueïda, ont fait 102 morts dans les deux camps, selon l'OSDH.

Ces combats ont été déclenchés par une attaque de groupes armés affiliés au pouvoir à Jaramana, après la diffusion d'un message audio attribué à un druze et jugé blasphématoire à l'égard du prophète Mahomet.

L'AFP n'a pas pu vérifier l'authenticité du message.

Jeudi soir, le plus influent chef religieux druze en Syrie, cheikh Hikmat al-Hajri, avait dénoncé une "campagne génocidaire" visant des "civils" de sa communauté.

Les autorités syriennes, qui ont depuis réaffirmé leur "engagement ferme à protéger toutes les composantes du peuple syrien, y compris la communauté druze", ont mis en cause des éléments échappant à son contrôle.

Ces combats ont réveillé le spectre des massacres qui avaient fait début mars plus de 1.700 morts, en grande majorité des membres de la minorité alaouite, dont est issue le président déchu, dans l'ouest.

Des accords entre Druzes et Damas avaient rétabli le calme.

"Mais nous sommes terrifiés", a témoigné Arij, une habitante de Sahnaya âgée de 35 ans. "Beaucoup de chrétiens et de druzes ont fui pour Damas".


Israël dit avoir intercepté un tir de missile depuis le Yémen, revendiqué par les rebelles

Les rebelles Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen, ont affirmé dans un communiqué avoir visé une base aérienne "à l'est de la région occupée de Haïfa, à l'aide d'un missile balistique hypersonique". (AFP)
Les rebelles Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen, ont affirmé dans un communiqué avoir visé une base aérienne "à l'est de la région occupée de Haïfa, à l'aide d'un missile balistique hypersonique". (AFP)
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  • "A la suite de sirènes qui ont retenti il y a peu de temps dans plusieurs régions d'Israël, un missile lancé depuis le Yémen a été intercepté", a indiqué l'armée israélienne dans un bref communiqué sur Telegram
  • L'engin a été intercepté avant qu'il ne pénètre en territoire israélien, est-il précisé

JERUSALEM: Les forces armées israéliennes ont annoncé vendredi avoir intercepté un missile lancé à partir du Yémen, un tir revendiqué par les rebelles houthis, soutenus par l'Iran.

"A la suite de sirènes qui ont retenti il y a peu de temps dans plusieurs régions d'Israël, un missile lancé depuis le Yémen a été intercepté", a indiqué l'armée israélienne dans un bref communiqué sur Telegram.

L'engin a été intercepté avant qu'il ne pénètre en territoire israélien, est-il précisé.

Les rebelles Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen, ont affirmé dans un communiqué avoir visé une base aérienne "à l'est de la région occupée de Haïfa, à l'aide d'un missile balistique hypersonique".

Ces insurgés soutenus par l'Iran ont mené des dizaines d'attaques avec des missiles et des drones contre Israël,  depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste Hamas sur Israël le 7 octobre 2023, en affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens.

Ils ont également pris pour cible des navires qu'ils estiment liés à Israël en mer Rouge, une zone essentielle pour le trafic maritime mondial.

Ces attaques avaient cessé avec la trêve entrée en vigueur le 19 janvier entre Israël et le Hamas, mais les Houthis les ont relancées après la reprise par Israël de son offensive à Gaza le 18 mars.

Les "opérations de soutien se poursuivront jusqu'à ce que l'agression contre Gaza cesse et que le siège soit levé", a déclaré leur porte-parole militaire, Yahya Saree, selon le communiqué.

Les Etats-Unis, alliés d'Israël, avaient commencé en janvier 2024 à frapper les positions des Houthis pour les contraindre à cesser leurs tirs. La campagne s'est intensifiée après le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier.

Le Pentagone a indiqué fin avril avoir frappé plus de 1.000 cibles au Yémen depuis mi-mars, tuant "des combattants et des dirigeants houthis".


Gaza : les opérations humanitaires «au bord de l'effondrement total», affirme la Croix-Rouge

Depuis le 2 mars aucune aide humanitaire n'est autorisée à entrer dans le territoire où vivent 2,4 millions de personnes, pour forcer, selon les autorités israéliennes, le mouvement islamiste Hamas à libérer les otages pris le 7-Octobre encore entre ses mains. (AFP)
Depuis le 2 mars aucune aide humanitaire n'est autorisée à entrer dans le territoire où vivent 2,4 millions de personnes, pour forcer, selon les autorités israéliennes, le mouvement islamiste Hamas à libérer les otages pris le 7-Octobre encore entre ses mains. (AFP)
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  • Les opérations humanitaires dans la bande de Gaza sont "au bord de l'effondrement total", a mis en garde le le Comité international de la Croix-Rouge vendredi, après deux mois de blocus total de toute entrée d'aide par Israël
  • "Si l’acheminement des secours ne reprend pas immédiatement, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ne disposera pas des vivres, médicaments et produits de première nécessité dont il a besoin"

GENEVE: Les opérations humanitaires dans la bande de Gaza sont "au bord de l'effondrement total", a mis en garde le Comité international de la Croix-Rouge vendredi, après deux mois de blocus total de toute entrée d'aide par Israël.

"Si l'acheminement des secours ne reprend pas immédiatement, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ne disposera pas des vivres, médicaments et produits de première nécessité dont il a besoin pour poursuivre bon nombre des programmes qu'il mène à Gaza", souligne le CICR  dans un communiqué.

"Les autorités doivent permettre l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza. Les otages doivent être libérés. Les civils doivent être protégés. Il faut agir de toute urgence, faute de quoi Gaza s'enfoncera encore plus profondément dans un chaos dont aucun effort humanitaire ne pourra la sortir", met en garde l'organisation basée à Genève.

Depuis le 2 mars aucune aide humanitaire n'est autorisée à entrer dans le territoire où vivent 2,4 millions de personnes, pour forcer, selon les autorités israéliennes, le mouvement islamiste Hamas à libérer les otages pris le 7-Octobre encore entre ses mains.

"Pour les civils à Gaza, chaque jour est une lutte acharnée pour survivre aux dangers des combats et supporter les conséquences des déplacements incessants – tout cela sans pouvoir compter sur une aide humanitaire d'urgence", déclare Pascal Hundt, directeur adjoint des opérations du CICR, cité dans le communiqué.

"Nous ne pouvons pas permettre que cette situation déjà critique s'aggrave davantage", insiste-t-il.

Jeudi, Mike Ryan le directeur général adjoint de l'OMS avait dénoncé ce qui se passe à Gaza comme "une abomination".

Obligation d'aider 

Or si le blocus se poursuit, des programmes tels que les cuisines collectives du CICR – qui fournissent à de nombreuses personnes leur unique repas quotidien – ne pourront pas être maintenus plus de quelques semaines, précise le communiqué.

Depuis l'instauration du blocus, l'ONU ne cesse de dénoncer la catastrophe humanitaire et sanitaire et le risque de famine.

Le Programme alimentaire mondial a annoncé il y a quelques jours qu'il "avait épuisé tous ses stocks".

Le CICR rappelle aussi que conformément au droit international humanitaire, Israël a l'obligation, dans toute la mesure de ses moyens, de veiller à ce que les besoins essentiels de la population civile placée sous son contrôle soient satisfaits.

La situation à l'hôpital de campagne de l'organisation est également critique, certains médicaments et produits de santé étant épuisés.

"Les hôpitaux et autres structures de santé réorganisent leurs réserves et établissent des priorités pour pouvoir continuer à fonctionner. Sans réapprovisionnement rapide, ils risquent de ne plus être en mesure de prodiguer des soins vitaux aux patients", souligne le CICR, qui dénonce aussi "les attaques répétées qui empêchent le personnel de santé de faire son travail".

La guerre de représailles menée par Israël depuis le 7-Octobre a fait plus de 52.400 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

L'attaque du Hamas le 7 octobre 2023, sur le territoire israélien, a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, pour la plupart des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels.

Parmi les 251 personnes enlevées ce jour là, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 mortes, selon l'armée israélienne.