Jack Lang : «En Arabie saoudite, il se passe en permanence des choses exceptionnelles»

L'ancien ministre de la Culture et actuel président de l'Institut du monde arabe (IMA) Jack Lang. (Bertrand Guay/AFP)
L'ancien ministre de la Culture et actuel président de l'Institut du monde arabe (IMA) Jack Lang. (Bertrand Guay/AFP)
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Publié le Samedi 20 mars 2021

Jack Lang : «En Arabie saoudite, il se passe en permanence des choses exceptionnelles»

  • «Aujourd’hui, l’Arabie saoudite devient un pays d’une extrême importance»
  • «Ici, nous nous battons pour que la langue arabe soit parlée par un plus grand nombre de personnes et soit plus largement diffusée»

PARIS : Surplombant la Seine, le bâtiment aux moucharabieh de métal se dresse, fermé au public pour cause de pandémie, comme l’ensemble des lieux culturels français.

L’Institut du monde arabe (IMA) est davantage qu’une passerelle, un pont, entre la France et le monde arabe. Inauguré en 1987, cet établissement, mi-culturel, mi-diplomatique est une fondation de droit privé, contrôlé à parité par la France et 21 États membres de la ligue arabe.

Reconduit à sa tête pour un troisième mandat par Emmanuel Macron en mars dernier, après avoir été nommé une première fois au poste de président par François Hollande en 2013, Jack Lang reçoit Arab News en français, dans son bureau du 8e étage, avec vue sur l’île Saint-Louis et la cathédrale Notre-Dame-de-Paris.

Il évoque son amitié et son admiration pour l’Arabie saoudite et son art, les collaborations passées et à venir entre le Royaume et l’IMA, AlUla, et une prochaine exposition sur les juifs d’Orient, mais aussi l’importance de l’enseignement de l’arabe dans l’Hexagone, en cette journée de célébration mondiale de la francophonie.

«Il se passe en permanence des choses exceptionnelles en Arabie, des choses spectaculaires et aussi parfois, des choses plus modestes, mais tout aussi importantes», s’enthousiasme Jack Lang, citant les projets de grands sites comme Neom et la mer Rouge, mais aussi le Festival des Lumières ou Le Marathon des idées culturelles développé par le ministère saoudien de la culture.

La politique culturelle de l’Arabie

L’ancien ministre de la Culture sous François Mitterrand ne tarit pas d’éloge sur la politique culturelle actuelle du Royaume: «Aujourd’hui, l’Arabie saoudite, qui pendant une période se trouvait culturellement à l’écart de beaucoup de choses, devient un pays d’une extrême importance. Dans tous les domaines de la vie intellectuelle et artistique, le ministère de la Culture, dirigé par le prince Bader est un exemple. C’est un pays phare et je m’en réjouis. J’aime ce pays, j’aime ses habitants», poursuit Jack Lang, qui se rend chaque année à Riyad.

Le président de l’IMA travaille d’ailleurs au quotidien avec des Saoudiens puisque depuis sa prise de fonction en 2013, le poste de directeur général de l’IMA est occupé par un ressortissant du Royaume, d’abord Mona Khazindar puis Mojeb al-Zahrani à partir de 2016. Jack Lang rappelle d’ailleurs que «l’idée même de l’Institut du monde arabe a été inventée par la France et par l’Arabie saoudite». Et de poursuivre: «À l’époque, Valéry Giscard d’Estaing était président de la République et le roi Khaled présidait les destinées de l’Arabie saoudite. Ces deux dirigeants ont signé un acte pour créer cet institut, qui est une institution unique au monde.» Alors que le 40e anniversaire de l’acte de fondation de l’IMA approche, Jack Lang explique qu’il réfléchit avec les Saoudiens à la création d’Instituts du monde arabe dans d’autres pays, notamment aux États-Unis, à New York ou à Washington: «Nous avons commencé les premières études qui sont très positives et j’espère que nous pourrons aller jusqu’au bout de ce magnifique projet», se réjouit-il.

Jack Lang espère aussi que la dernière exposition accueillie à l’IMA, «AlUla, merveille d’Arabie» pourra rencontrer un nouveau public, ailleurs. En effet, ce fut «pour les Européens, une révélation», se rappelle le président, à tel point que l’exposition a été prolongée pendant plusieurs semaines. «Il y a un modèle AlUla, qui a donné naissance à l’élaboration d’un manifeste AlUla qui pourrait être repris dans d’autres pays du monde», explique Jack Lang. «Ce n’est pas l’amitié simplement qui me fait parler, mais la sincère admiration que j’ai pour ce pays qui depuis quelques années accomplit des actes culturels d’une extrême importance.»

La prochaine exposition, prévue à l’automne prochain, sera consacrée à l’histoire plurimillénaire des juifs en Orient. Une place particulière sera faite à Khaybar, «un site prestigieux, d’une grande beauté».

Pour une plus grande diffusion de la langue arabe

Si l’IMA se veut «le reflet de toutes les énergies du monde arabe», et souhaite faire connaître aux public français et européens les arts et la culture arabe, il se donne aussi pour mission de faire rayonner la langue arabe. Jack Lang s’en fait d’ailleurs le porte-voix, dans des tribunes et à travers la publication l’année dernière de son livre La langue arabe, trésor de de France.

«Nous nous battons pour que la langue arabe soit parlée par un plus grand nombre de personnes et soit plus largement diffusée», explique Jack Lang. Pour cela, un système de certification international de la langue arabe, le Certificat international de maîtrise en arabe (Cima) a été développé par l’IMA, sur le modèle du TOEFL anglais. C’est une «reconnaissance en pleine dignité de la langue arabe comme une langue de culture, une langue de science, une langue de savoir, une langue universelle», assène le président de l’IMA, qui se souvient: «En France, la langue arabe est présente dans nos institutions depuis des siècles. Mais il y a eu des hauts et des bas. Personnellement, lorsque je fus ministre de l’Éducation nationale, j’ai décidé d’arrêter un plan en faveur de la langue arabe, notamment dans l’apprentissage précoce dès la petite école. Ensuite, certains ministres ont été moins enthousiastes. Aujourd’hui, je dois dire que les choses progressent et j’ai convaincu le président de la République française, Emmanuel Macron, d’exiger que la langue arabe redevienne à part entière une langue pleinement enseignée dans tout le système public français. Je crois qu’on en verra les résultats dans quelques mois et au cours des prochaines années», espère Jack Lang, tout en appelant la France et l’Arabie saoudite à s’engager à soutenir leur langue respective, le français et l’arabe.

 


À Mayotte, après le cyclone Chido, fruits et légumes désertent les assiettes

Cette photographie montre un bâtiment détruit après le passage du cyclone Chido sur le territoire français de Mayotte dans l'océan Indien, le 14 décembre 2024 dans la capitale Mamoudzou. (AFP)
Cette photographie montre un bâtiment détruit après le passage du cyclone Chido sur le territoire français de Mayotte dans l'océan Indien, le 14 décembre 2024 dans la capitale Mamoudzou. (AFP)
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  • Le modèle agricole dominant est le "jardin mahorais", une forme de polyculture qui assure une certaine autonomie alimentaire à cet archipel de l'océan Indien

Mtsangamouji, France: Bananes et maniocs à terre, c'est le garde-manger d'Abdou Abdillah qui s'est envolé le 14 décembre. Le cyclone Chido a ravagé sa petite parcelle située à Mtsangamouji, dans l'archipel français de Mayotte, ne lui laissant que des débris d'arbres et de plantes à déblayer.

"C'était pour nourrir mes enfants, ma mère", regrette le cultivateur de 58 ans en tronçonnant un cocotier tombé il y a un mois. Depuis Chido, les légumes et les fruits ont quitté son assiette. A la place, "on mange du riz et des frites", déplore-t-il.

La situation l'inquiète d'autant plus que le ramadan approche. Son début est prévu vers la fin du mois de février et il ne sait toujours pas ce que sa famille aura pour le foutari, le repas de rupture du jeûne.

Ousseni Aboubacar, qui cultive la parcelle voisine, partage la même inquiétude car la nourriture n'aura pas repoussé d'ici là. "Si nous avons de la pluie, il faudra attendre sept, huit mois", prévoit l'habitant de 54 ans.

Le modèle agricole dominant est le "jardin mahorais", une forme de polyculture qui assure une certaine autonomie alimentaire à cet archipel de l'océan Indien. Essentiellement vivrière, cette agriculture disséminée sur des milliers de petites parcelles familiales a été dévastée par le cyclone, qui a aussi ravagé de nombreuses habitations.

Sur une pente au bord d'un bidonville, Issouf Combo, 72 ans, porte des coups de chombo (machette) au sol. "Je replante du maïs", indique-t-il tout en mettant deux graines dans un trou.

Là où il y avait auparavant du manioc et des bananes, il n'y a plus que de la terre rouge semée de débris. Cette parcelle était la principale source de fruits et légumes de cet habitant de Mangajou.

Depuis Chido, Issouf Combo et sa famille font leurs courses au marché "mais ça coûte cher", précise son petit-fils de 17 ans, Nassem Madi.

- Prix en hausse -

Car sur les étals des marchés, les prix ont augmenté. Celui de Nini Irene, à Chirongui (sud), affiche le kilo d'oignons ou de clémentines à cinq euros, le kilo de pommes ou de poires à quatre: c'est un euro de plus qu'avant le cyclone.

La vendeuse de 27 ans, qui achète ses fruits et légumes à "des Africains" les faisant venir de l'extérieur de l'archipel, explique la hausse par la rareté nouvelle des cultures.

"On nous a donné des sacs de 20 kilos d'oignons. Avant Chido, c'était à 35 euros, et maintenant à 70 euros", explique-t-elle. Dans ses bacs, plus rien ne vient de Mayotte. Elle voit seulement de temps en temps des brèdes mafanes et des concombres locaux sur les stands de ses voisins.

Venu acheter des oignons, Archidine Velou arrive encore à trouver ce qu'il lui faut, sauf les bananes. "Nos aliments de base, c'est le manioc et les bananes, ça va être compliqué", dit l'homme de 32 ans en évoquant l'approche du ramadan, qui revient sur toutes les lèvres.

Un peu plus loin, Rouchoudata Boina s'inquiète surtout de ne plus trouver de brèdes mafanes, une plante très populaire dans la région.

Celles qui avaient survécu à Chido ont été éprouvées par la tempête tropicale Dikeledi, la semaine dernière, dit-elle. "Comment je vais faire avec mes enfants ?", questionne cette mère d'une fratrie de cinq dont l'alimentation, faute d'argent, se base désormais sur les féculents: pâtes le matin, pain l'après-midi, riz le soir.

Prévoyant la pénurie, la préfecture de Mayotte a pris le 23 décembre un arrêté assouplissant les règles d'importation de végétaux.

"Il y a un besoin important d'approvisionner Mayotte en produits frais", justifie auprès de l'AFP Patrick Garcia, chef du service alimentation à la Direction de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (DAAF). L'arrêté a engendré le renouvellement automatique pour six mois des permis d'importation de fruits et légumes.


Après la non-censure du PS, le gouvernement confiant pour le budget

Le Premier ministre français François Bayrou prononce un discours lors du débat précédant le vote de défiance à l'égard de son gouvernement à l'Assemblée nationale à Paris, le 16 janvier 2025. (AFP)
Le Premier ministre français François Bayrou prononce un discours lors du débat précédant le vote de défiance à l'égard de son gouvernement à l'Assemblée nationale à Paris, le 16 janvier 2025. (AFP)
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  • Grâce aux concessions accordées aux socialistes sur des points-clés des textes financiers, le gouvernement estime désormais qu'il survivra à l'épreuve du budget
  • "Grâce à la décision d'hier, nous aurons un budget", a estimé jeudi le ministre de l'Economie et des Finances Éric Lombard

PARIS: Trêve hivernale pour François Bayrou ? Grâce aux concessions accordées aux socialistes sur des points-clés des textes financiers, le gouvernement estime désormais qu'il survivra à l'épreuve du budget. Mais le PS réfute tout accord et martèle que la censure reste sur la table.

"Grâce à la décision d'hier, nous aurons un budget", a estimé jeudi le ministre de l'Economie et des Finances Éric Lombard sur BFMTV-RMC, au lendemain du vote contre la censure du gouvernement d'une grande majorité du groupe socialiste à l'Assemblée nationale.

Cette décision longuement mûrie par le PS "est basée sur des engagements que le Premier ministre a pris, qui calent les éléments les plus importants du budget", a analysé le ministre. "Donc sur le budget, je pense, mais c'est au Parti socialiste d'exprimer son point de vue, que nous avons un accord", a détaillé Éric Lombard.

Bercy trop confiant ? La réponse n'a pas tardé: "Non, il n'y a évidemment aucun accord avec les socialistes sur le budget", a martelé sur X le chef des députés PS Boris Vallaud.

"Notre décision d'hier est une mise à l'épreuve de la négociation et consolide nos premières avancées. Le chemin est encore long jusqu'au budget, la censure est toujours sur la table", a-t-il ajouté.

La veille, dans l'hémicycle, le patron du PS Olivier Faure, qui a pris un risque en assumant la mue réformiste d'un parti allié avec La France insoumise depuis 2022, avait déjà prévenu que son parti restait "dans l'opposition", prêt à dégainer une motion de censure si les engagements n'étaient pas tenus.

Dans une interview à Libération, le secrétaire général du PS Pierre Jouvet a précisé la ligne: "Le chemin est encore long jusqu’au budget" et le gouvernement sera "à chaque instant sous surveillance".

- "Relancer l'économie" -

En plus de la non-suppression de 4.000 postes dans l'Éducation, et de l'abandon du passage à trois jours de carence pour les fonctionnaires, les socialistes ont obtenu une négociation des partenaires sociaux sur la très controversée réforme des retraites de 2023.

Dans un cadre financier restreint, ils ont même arraché à la dernière minute l'engagement que le Parlement ait le dernier mot, même si l'accord trouvé entre les partenaires sociaux n'était que "partiel".

"Le fait qu'il y ait un budget qui soit en plus un budget où il n'y a pas de nouveaux impôts, va rassurer les entrepreneurs, va rassurer les chefs d'entreprise, va rassurer les artisans", d'autant plus que la BCE prévoit de poursuivre la baisse des taux, a souligné Eric Lombard.

Issu des rangs de la gauche, ce haut fonctionnaire est un ami personnel d'Olivier Faure. Et s'il a rencontré l'ensemble des groupes de gauche, sauf les Insoumis qui ont refusé, c'est bien avec les socialistes qu'il a été en contact permanent depuis dix jours.

Mais "si la copie finale n’est pas à la hauteur de nos attentes, qu’elle ne consacre pas plus de justice sociale, fiscale et écologique, affaiblit nos services publics (...) alors nous voterons contre ce budget sans état d’âme", a prévenu Pierre Jouvet.

- Examen au Sénat -

Dans le camp du Premier ministre, on se frotte tout de même les mains.

"Ça va apporter énormément aux socialistes dans leurs circonscriptions parce qu'ils ont quand même obtenu des trucs pour la gauche", veut croire un proche de François Bayrou.

Ne pas voter la censure donne "un signal très clair", assure un ministre et évite de laisser le gouvernement "de facto en tête à tête avec le RN".

Reste à savoir si l'examen du budget au Parlement ne fera pas hésiter un peu plus le PS.

En effet, la reprise du projet de loi de finances au Sénat depuis mercredi a fait grincer plus d'une voix à gauche. Le gouvernement, en quête d'économies, multiplie les coupes budgétaires de dernière minute, comme sur le budget des Sports, de la Culture ou sur l'aide publique au développement. Autant de coups de rabot rejetés par les sénateurs socialistes...

Sans compter que le gouvernement envisage, après l'examen au Sénat, de convoquer une commission mixte paritaire réunissant des élus des deux chambres pour forger un texte de compromis. Donc, en omettant la case Assemblée.


Faux Brad Pitt: une enquête pour escroquerie ouverte en France

Une enquête a été ouverte sur l'île de La Réunion pour tenter d'identifier les auteurs d'une escroquerie qui a permis de soutirer 830.000 euros à une Française convaincue d'aider financièrement l'acteur américain Brad Pitt, a-t-on appris vendredi de source policière. (AFP)
Une enquête a été ouverte sur l'île de La Réunion pour tenter d'identifier les auteurs d'une escroquerie qui a permis de soutirer 830.000 euros à une Française convaincue d'aider financièrement l'acteur américain Brad Pitt, a-t-on appris vendredi de source policière. (AFP)
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  • A ce stade, aucun suspect n'est identifié et les policiers de la brigade financière, chargée de l'enquête, cherchent à localiser les comptes ayant reçu les virements de cette femme qui a porté plainte à La Réunion, département français de l'océan Indien
  • Dans l'émission Sept à huit diffusée dimanche sur la chaîne privée TF1, une femme, prénommée Anne et âgée d'une cinquantaine d'années, a raconté avoir versé 830.000 euros à des escrocs se faisant passer pour la star américaine

SAINT-DENIS-DE-LA-REUNION: Une enquête a été ouverte sur l'île de La Réunion pour tenter d'identifier les auteurs d'une escroquerie qui a permis de soutirer 830.000 euros à une Française convaincue d'aider financièrement l'acteur américain Brad Pitt, a-t-on appris vendredi de source policière.

A ce stade, aucun suspect n'est identifié et les policiers de la brigade financière, chargée de l'enquête, cherchent à localiser les comptes ayant reçu les virements de cette femme qui a porté plainte à La Réunion, département français de l'océan Indien.

Dans l'émission Sept à huit diffusée dimanche sur la chaîne privée TF1, une femme, prénommée Anne et âgée d'une cinquantaine d'années, a raconté avoir versé 830.000 euros à des escrocs se faisant passer pour la star américaine en lui envoyant de faux selfies, des documents d'identité falsifiés et en recourant à l'intelligence artificielle pour dissiper ses doutes.

Prétextant avoir besoin d'argent pour payer une opération pour un cancer du rein, le faux Brad Pitt a réussi à soutirer cette somme importante à cette femme, qui est aujourd'hui ruinée et a fait trois tentatives de suicide.

Depuis la diffusion de l'émission, elle fait l'objet de railleries de la part d'internautes moquant sa supposée crédulité. Le reportage a depuis été retiré de toutes les plateformes par TF1, après une "vague de harcèlement à l'encontre d'un témoin".

L'affaire est parvenue jusqu'à l'entourage de l'acteur, qui a mis en garde ses fans contre les escrocs utilisant son image.

"C'est terrible que des escrocs profitent de la forte connexion des fans avec des célébrités", a déclaré mardi un porte-parole de l'acteur au média Entertainment Weekly.

De escroqueries jouant sur les sentiments existent depuis le début des courriers électroniques, mais l'arrivée de l'intelligence artificielle a augmenté le risque de vol d'identité, canulars et fraude en ligne, selon les experts.