La paralysie quasi totale qu’a connue le marché de l’automobile depuis le début de la pandémie de Covid-19, en mars 2020, est une vraie “bénédiction’’ pour le marché des voitures d’occasion qui, depuis que son activité a été autorisée par le gouvernement il y a près d’un mois, a repris sur fond d’une flambée sans précédent des prix. Pour mieux s’en imprégner, virée au marché de véhicules d'occasion d’Aomar, dans la wilaya de Bouira qui compte parmi les plus importants au niveau national. En ce deuxième mardi après sa réouverture, il a été littéralement pris d’assaut par les vendeurs, les acheteurs et autres curieux. Rien que pour y accéder, il faut prendre son mal en patience durant plus d’une demi-heure pour espérer trouver une place. À 6h, la RN5 jouxtant ce marché était déjà encombrée par des centaines d’automobilistes qui attendaient d’obtenir leur ticket de place à 1 200 ou 1 500 DA, selon le poids du véhicule. Nombreux sont ceux qui sont là depuis la veille. Ils préfèrent passer la nuit dans l’habitacle de leurs véhicules pour ne pas enfreindre le couvre-feu imposé par les autorités.
D’après leurs plaques numérologiques, ils viennent, pour la plupart, de loin. Principalement de Sétif, d’Alger, de Bordj Bou-Arréridj, de Tipasa, de Blida, de Tizi Ouzou…
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