Grammy Awards: Megan Thee Stallion, Beyoncé et Taylor Swift reines de la soirée

Meghan Thee Stallion a reçu le prestigieux Grammy de la «révélation de l'année», la première artiste de rap à triompher dans cette catégorie depuis Lauryn Hill en 1999 (Photo, AFP).
Meghan Thee Stallion a reçu le prestigieux Grammy de la «révélation de l'année», la première artiste de rap à triompher dans cette catégorie depuis Lauryn Hill en 1999 (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 15 mars 2021

Grammy Awards: Megan Thee Stallion, Beyoncé et Taylor Swift reines de la soirée

  • Avec 28 Grammy au total, «Queen B.» est entrée dans l'histoire des Grammy Awards en battant le record pour une artiste féminine dans la compétition, et celui pour un chanteur
  • En recevant son prix, Billie Eilish a déclaré qu'il aurait dû aller à Megan Thee Stallion, qui était nominée dans la catégorie

LOS ANGELES: Les Grammy Awards ont permis à la reine Beyoncé de battre le record de récompenses pour une artiste féminine dans cette compétition et récompensé sa dauphine, la rappeuse Megan Thee Stallion, sacrée révélation de l'année. 

Taylor Swift a elle aussi battu un record, devenant la première artiste féminine à décrocher à trois reprises le trophée de l'album de l'année, à égalité avec des géants comme Stevie Wonder, Frank Sinatra et Paul Simon.

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Taylor Swift a elle aussi battu un record, devenant la première artiste féminine à décrocher à trois reprises le trophée de l'album de l'année (Photo, AFP).

Lors d'une soirée qui a fait la part belle aux femmes, l'artiste H.E.R a été primée pour son titre «I Can't Breathe», inspiré par les manifestations antiracistes qui ont secoué les Etats-Unis l'été dernier, et la jeune Billie Eilish a remporté le Grammy Award de l'enregistrement de l'année pour la deuxième année consécutive.

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L'artiste consacrée «femme de l'année 2019» par le magazine spécialisé Billboard a aussi écrit avec son frère le thème officiel du prochain volet des aventures de James Bond, «Mourir peut attendre» (Photo, AFP).

 

«Everything I Wanted» de Billie Eilish sacré enregistrement de l'année

Coup double pour Billie Eilish qui a raflé dimanche, avec «Everything I Wanted», le Grammy Award de l'enregistrement de l'année pour la deuxième année consécutive, un exploit pour une artiste de seulement 19 ans qui avait remporté le grand chelem l'an dernier (les quatre récompenses reines).

En recevant son prix, la jeune femme a déclaré qu'il aurait dû aller à Megan Thee Stallion, qui était nominée dans la catégorie.

«Everything I Wanted» évoque avec délicatesse les affres de la célébrité et le syndrome de l'imposture qui peuvent saisir une adolescente doutant déjà d'elle-même et de sa place dans la société.

En 2020, Billie Eilish avait remporté le prix de l'enregistrement de l'année pour son tube «Bad Guy», tiré de «When We All Fall Asleep, Where Do We Go?», lui-même sacré album de l'année.

Avant la sortie de cet album en mars 2019, Billie Eilish avait déjà remporté un vif succès sur internet pour sa pop audacieuse, marquée par des basses lourdes et mâtinée de «trap» et d'électro.

L'artiste consacrée «femme de l'année 2019» par le magazine spécialisé Billboard a aussi écrit avec son frère le thème officiel du prochain volet des aventures de James Bond, «Mourir peut attendre».

La soirée de gala, qui se déroulait à Los Angeles presque un an jour pour jour après les premières fermetures de salles de concert américaines sous la menace du coronavirus, était entourée de strictes précautions sanitaires, avec stars masquées et gardant leurs distances, mais les prestations chocs étaient au rendez-vous.

Meghan Thee Stallion a reçu le prestigieux Grammy de la «révélation de l'année», la première artiste de rap à triompher dans cette catégorie depuis Lauryn Hill en 1999. Cette récompense ne fait que consacrer le succès de l'artiste après une année marquée par la sortie de son premier album studio «Good News», un duo mémorable avec la star Cardi B sur «WAP» et son tube «Savage» avec la participation de Beyoncé sur un remix.

Ce remix a valu aux deux artistes les prix de la «meilleure performance rap» et de la «meilleure chanson rap».

Avec 28 Grammy au total, «Queen B.» est entrée dans l'histoire des Grammy Awards en battant le record pour une artiste féminine dans la compétition, et celui pour un chanteur (homme ou femme).

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Ordinairement toute en maîtrise, Beyoncé s'est montrée visiblement émue au moment d'accepter le prix qui la portait en tête des artistes féminines (Photo, AFP).

En solo, elle a reçu le trophée de la meilleure vidéo musicale pour «Brown Skin Girl» et surtout été élue meilleure performance R&B pour son titre «Black Parade», sorti dans la foulée du meurtre de George Floyd et des gigantesques manifestations antiracistes de l’été 2020. Une prise de conscience que l'Académie des arts et des sciences de l'enregistrement qui décerne les Grammy Awards ne pouvait pas ignorer.

«Black Parade» a des paroles fortes, qui fustigent tout à la fois le racisme, appellent à la mobilisation pour les droits civiques et rendent hommage à la culture noire.

Ordinairement toute en maîtrise, Beyoncé s'est montrée visiblement émue au moment d'accepter le prix qui la portait en tête des artistes féminines. «En tant qu'artiste, je considère que c'est mon travail, notre travail à tous, d'être le reflet de notre époque», a déclaré la chanteuse. «Je voulais soutenir, encourager, célébrer toutes les reines et les rois noirs qui continuent à m'inspirer et à inspirer le monde entier.» 

Les Grammy ont aussi récompensé l'artiste H.E.R, chanson de l'année pour «I Can’t Breathe», un hymne réclamant la fin des discriminations raciales et des brutalités policières qui fait référence aux derniers mots prononcés par George Floyd et avant lui par Eric Garner, un Américain noir mort asphyxié lors de son arrestation à New York en juillet 2014. 

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Dua Lipa a dû se contenter du Grammy du meilleur album pop vocal pour «Future Nostalgia», collection de titres plus discos et dansants les uns que les autres (Photo, AFP).

Pourtant donnée favorite par de nombreux critiques, Dua Lipa a dû se contenter du Grammy du meilleur album pop vocal pour «Future Nostalgia», collection de titres plus discos et dansants les uns que les autres. 

Les principaux vainqueurs de la 63ème édition

Album de l'année: «Folklore» de Taylor Swift

Enregistrement de l'année, attribué pour la performance globale d'un titre: «Everything I Wanted» de Billie Eilish 

Chanson de l'année, attribué aux auteurs/compositeurs: «I Can't Breathe» de H.E.R.

Révélation de l'année: Megan Thee Stallion 

Meilleur(e):

Vidéo musicale: «Brown Skin Girl» de Beyoncé, Blue Ivy et WizKid

Album de rap: «King's Disease» de Nas

Album de rock: «The New Abnormal» de The Strokes

Album vocal pop: «Future Nostalgia» de Dua Lipa

Performance pop solo: «Watermelon Sugar» de Harry Styles

Duo ou performance collective pop: «Rain On Me» de Lady Gaga et Ariana Grande

Album de musique urbaine contemporaine: «YHLQMDLG» de Bad Bunny

Album de R&B: «Bigger Love» de John Legend

Album de musique alternative: «Fetch the Bolt Cutters» de Fiona Apple

Allbum de musique du monde: «Twice As Tall» de Burna Boy

Boa vert et Jésus 

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Le fantasque Harry Styles, qui avait ouvert la soirée avec son tube «Watermelon Sugar», a lui reçu le Grammy de la meilleure performance pop solo (Photo, AFP).

Le fantasque Harry Styles, qui avait ouvert la soirée avec son tube «Watermelon Sugar» un boa en plumes vertes autour du cou, a lui reçu le Grammy de la meilleure performance pop solo.

Britanny Howard, jusqu'alors connue avec son groupe Alabama Shakes, a remporté le Grammy de la meilleure chanson rock tandis que Fiona Apple a décroché deux prix pour son album «Fetch The Bolt Cutters».

Dans une catégorie rock où les artistes féminines étaient là encore présentes en force, The Strokes a réussi à s'imposer pour le meilleur album rock avec «The New Abnormal», le premier Grammy de leur pourtant longue carrière.

Vieux briscard du rap, Nas a aussi remporté une première victoire dimanche après 14 nominations pour «King's Disease», sacré meilleur album rap.

La star nigériane Burna Boy s'est quant à lui imposé dans la catégorie de l'album de «musique du monde» tandis que Kanye West a remporté son 22e Grammy Award, non pas dans la catégorie rap qui l'a rendu célèbre, mais pour son disque évangélique «Jesus Is King», élu «meilleur album de musique chrétienne contemporaine».


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com