Le hirak est revenu en force, depuis le 22 février, deuxième anniversaire de ce mouvement né en 2019, défiant ainsi les pronostics de ceux qui avaient parié sur sa fin après un arrêt, «volontaire» faut-il le souligner, de près de dix mois à cause de la pandémie de coronavirus. Si son retour a été salué par bon nombre de personnes s’y identifiant, il a aussi provoqué certaines polémiques relatives à la nature de ses slogans et à leur supposée portée politique, à la nature des projets de société défendus par les uns et les autres et, par extension, à la logique qui doit prévaloir pour la suite des événements.
Faut-il se contenter des manifestations de rue des mardis pour les étudiants et des vendredis, ou n’est-il pas temps de réfléchir à la manière avec laquelle il faudrait traduire politiquement les slogans scandés afin d’arriver à concrétiser les attentes ? Le questionnement est présent chez bon nombre de hirakistes, même si les choses ne sont pas aussi simples bien entendu, le hirak étant un mouvement populaire composé de personnes de tous bords politiques, ainsi que des «apolitiques», même si les slogans scandés ou inscrits sur des pancartes et banderoles sont purement politiques.
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