Cinq choses à suivre durant les Grammy Awards

La chanteuse Billie Eilish fera partie de la line up de cette édition 2021 (Photo, AFP).
La chanteuse Billie Eilish fera partie de la line up de cette édition 2021 (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 13 mars 2021

Cinq choses à suivre durant les Grammy Awards

  • Pour tenter de garder les spectateurs scotchés à l'écran, l'Académie des Grammy Awards a convoqué dimanche la fine fleur de la musique
  • Megan Thee Stallion, Cardi B, BTS, Taylor Swift, Dua Lipa et Billie Eilish font partie de la longue liste d'artistes qui vont se succéder pour cette soirée marquée par la pandémie

NEW YORK: Pour tenter de garder les spectateurs scotchés à l'écran, l'Académie des Grammy Awards a convoqué dimanche la fine fleur de la musique pour une cérémonie principalement virtuelle.

Megan Thee Stallion, Cardi B, BTS, Taylor Swift, Dua Lipa et Billie Eilish font partie de la longue liste d'artistes qui vont se succéder, entre performances live et séquences pré-enregistrées, pour cette soirée marquée par la pandémie, presque un an jour pour jour après le début des premiers confinements.

Voici la liste des cinq choses à suivre pour cette 63e édition :

Girl power

Beyoncé est l'artiste en pole position pour cette soirée, avec neuf nominations au total alors qu'elle n'a même pas sorti d'album l'an dernier. Juste derrière viennent Taylor Swift et Dua Lipa avec six nominations.

La rockeuse Brittany Howard -- déjà primée avec son groupe Alabama Shakes -- sera aussi sur le devant de la scène avec cinq nominations pour son premier album solo « Jaime ».

Elle fait partie des têtes d'affiche dans la catégorie rock où les femmes sont en force cette année. Pour la première fois de l'histoire des Grammy, la catégorie de la meilleure performance rock est monopolisée par des artistes féminines ou des groupes menés par des femmes : Britanny Howard, Fiona Apple, Phoebe Bridgers, les sœurs Haim, Grace Potter et Big Thief, groupe de l'époustouflante Adrianne Lenker.

Même la catégorie du meilleur album country, généralement très conservatrice, inclut quatre artistes féminines en solo, et un duo mixte. Mickey Guyton s'est même payé le luxe de devenir la première femme noire sélectionnée dans une catégorie country pour son titre « Black Like Me ».

Et la rappeuse Megan Thee Stallion va inévitablement faire des vagues dimanche, avec quatre nominations à son actif dont « révélation de l'année », qui compte sept femmes sur huit candidats.

La revanche pour Beyoncé ?

Artiste féminine avec à son actif le plus grand nombre de nominations (79), Beyoncé est à égalité avec Paul Mc Cartney. Tous deux sont à un point des recordmen toutes catégories : Jay-Z et le légendaire Quincy Jones.

Si à seulement 39 ans, Beyoncé a imprimé sa marque sur toute l'industrie musicale et au-delà, elle a paradoxalement enchaîné les déconvenues aux Grammy Awards dans les catégories majeures.

En 2017, elle avait par exemple été battue par Adèle malgré son album à succès « Lemonade » et une tournée qui avait battu tous les records de recettes.

Après avoir promis plusieurs années de suite qu'elle allait faire plus de place aux artistes qui ne sont pas des hommes blancs, l'Académie des arts et des sciences de l'enregistrement qui décerne les Grammy a une occasion en or de faire amende honorable envers Beyoncé.

Son titre « Black Parade », sorti dans la foulée des gigantesques manifestations antiracistes de l'été 2020, est en lice pour l'enregistrement de l'année et la chanson de l'année.

Sa collaboration au remix « Savage » de Megan Thee Stallion pourrait encore améliorer la récolte.

On ignore encore si elle sera présente dimanche, en chair et en os ou virtuellement : il n'est pas prévu qu'elle se produise sur scène et elle n'a plus assisté à la cérémonie depuis 2018.

Feu d'artifice de stars

Pour tenter de transformer en véritable fête de la musique un exercice qui pourrait autrement ressembler à une fastidieuse remise de diplômes via Zoom, les organisateurs ont mis le paquet. 

Megan Thee Stallion et Cardi B seront de la partie, mais il paraît difficile qu'elles interprètent sur scène leur tube « WAP » à une heure de grande écoute, ses paroles étant truffées de métaphores sexuelles.

Taylor Swift et la jeune Billie Eilish, qui avait raflé les quatre récompenses les plus prestigieuses l'an dernier, chanteront aussi.

Sont également annoncés la popstar Dua Lipa, le rappeur Roddy Ricch, Post Malone ainsi que le champion de Latin trap Bad Bunny, Harry Styles et les idoles sud-coréennes du boys band BTS.

Les insolites

Quelques semaines seulement après sa surprenante tentative d'entrer à la Maison Blanche, Kanye West est de nouveau candidat à une élection dans ces Grammy Awards 2021. Rien à voir avec le rap : l'artiste qui avait secoué le monde du hip-hop en 2004 avec son album « The College Dropout » est cette année en lice dans la catégorie « meilleur album de musique chrétienne contemporaine » pour son évangile « Jesus Is King ».

Dans la catégorie de l'album parlé, qui compte parmi ses lauréats de nombreux anciens présidents, comme Jimmy Carter, Barack Obama et son épouse Michelle, on trouve cette année le journaliste Ronan Farrow et le bassiste des Red Hot Chili Peppers, Flea.

Nominations posthumes

Cette édition des Grammy Awards a son lot de nominations posthumes, dont deux pour l'auteur américain John Prine, mort de complications liées au coronavirus l'an dernier.

Leonard Cohen, décédé en 2016, est candidat au meilleur album folk pour « Thanks for the Dance », une compilation finalisée par le fils de l'artiste canadien.

Le rappeur Pop Smoke -- abattu à Hollywood Hills en février 2020 -- sera en lice pour son titre « Dior », de même que Nipsey Hussle avec « Deep Reverence ».


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com