Fashion week de Milan: la mode féminine reste en mode virtuel

Des femmes regardent un écran affichant la collection numérique de mode masculine automne/hiver 2021 d'Ermenegildo Zegna, le 15 janvier 2021 dans le centre de Milan, le jour d'ouverture d'une "semaine de la mode phygitale" de quatre jours, un mélange de défilés numériques et physiques, pendant la pandémie COVID-19 causée par le nouveau coronavirus. (Miguel MEDINA / AFP)
Des femmes regardent un écran affichant la collection numérique de mode masculine automne/hiver 2021 d'Ermenegildo Zegna, le 15 janvier 2021 dans le centre de Milan, le jour d'ouverture d'une "semaine de la mode phygitale" de quatre jours, un mélange de défilés numériques et physiques, pendant la pandémie COVID-19 causée par le nouveau coronavirus. (Miguel MEDINA / AFP)
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Publié le Mercredi 24 février 2021

Fashion week de Milan: la mode féminine reste en mode virtuel

  • Cette édition anniversaire de la Fashion week à Milan du 24 février au 1er mars 2021 veut démontrer la façon dont l'industrie de la mode s'adapte et résiste
  • La semaine commence avec l'événement We are Made in Italy, le projet numérique du collectif Black Lives Matter in Italian Fashion qui œuvre pour l'inclusion et la diversité dans la mode en Italie

MILAN : Un an après l'émergence du coronavirus dans le nord de l'Italie, la mode féminine reste en mode virtuel: la Fashion week de Milan s'ouvre mercredi sans défilés physiques mais avec l'espoir que le vaccin revitalise un secteur déprimé. 

Il y a tout juste un an, alors que la Fashion week de Milan battait son plein, le mot coronavirus commençait à circuler dans les conversations des fashionistas, des journalistes et du public encore collé serré dans les rangs des défilés.

Un foyer venait d'être repéré à Codogno, à quelques kilomètres de la capitale lombarde, poussant Armani à faire le premier défilé à portes closes de l'histoire de la mode.

Un an plus tard, le système continue de subir les répercussions économiques et organisationnelles d'une épidémie devenue mondiale.

Cette édition anniversaire de la Fashion week à Milan du 24 février au 1er mars 2021 veut néanmoins démontrer la façon dont l'industrie de la mode s'adapte et résiste.

La question de la présence d'un public est définitivement reléguée au placard et tout se passe désormais sur la plate-forme numérique dédiée de la Camera nazionale della moda (CNMI): un hub virtuel pour les 68 défilés, les 65 présentations et les sept événements au programme de ce nouveau calendrier pour la mode femme automne-hiver 2021-2022.

La semaine commence avec l'événement We are Made in Italy, le projet numérique du collectif Black Lives Matter in Italian Fashion qui œuvre pour l'inclusion et la diversité dans la mode en Italie.

Après cela, et pendant six jours, les défilés des grandes maisons se succéderont, pré-enregistrés ou en direct mais sans public: la première collection de prêt-à-porter de Kim Jones pour Fendi puis Prada, Moschino, Armani, Dolce & Gabbana et à nouveau Valentino qui réitère sa volonté de rester sur le territoire national en défilant à Milan.

Coup de massue 

Le succès d'une Fashion week se mesure donc à coup de visualisations: la dernière édition de la semaine de la mode lombarde en septembre a atteint un total de plus de 43 millions de vues sur la seule chaîne de streaming.

Le site Milanofashionweek.cameramoda.it a généré directement 516.227 vues. Grâce aux partenaires de streaming de la CNMI, le New York Times, Kommersant Publishing House, Tencent Video et l'Asahi Shimbun, les contenus ont été retransmis partout dans le monde. Selon l'analyse de Dmr, les défilés milanais ont atteint plus de 618 millions d'utilisateurs sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Twitter, YouTube et Weibo).

Si le secteur de la mode italienne a été brutalement touché, avec une baisse de 45% de son chiffre d'affaires au plus fort du confinement au deuxième trimestre, la chute sur toute l'année 2020 est estimée à 26%.

Un gros coup de massue pour l'industrie, mais malgré ce plongeon, la balance commerciale de la mode est restée positive, de 17,4 milliards d'euros, sur les dix premiers mois de 2020, selon Confindustria Moda, la principale organisation patronale du secteur.

L'espoir des vaccins 

L'étude Fashion Economic Trends dévoilée par la Camera Moda en début de mois se penche sur les variables exogènes qui peuvent impacter la reprise du secteur à moyen ou long terme: le succès des vaccins et les choix de politiques de relance et d'accompagnement des entreprises.

Le scénario favorable présuppose une résolution progressive de la pandémie au cours de 2021 grâce à la campagne de vaccination et le plein succès des politiques de revitalisation économique.

Dans ce cas, le chiffre d'affaires de l'industrie italienne de la mode pourrait croître à deux chiffres, autour de +15%. Dans le scénario défavorable, les restrictions pour l'endiguement du virus seraient prolongées jusqu'en 2022 avec des répercussions économiques négatives et une croissance de l'industrie limitée à 6%.

Autant de décisions et de leviers qui sont désormais entre les mains du tout nouveau gouvernement formé par Mario Draghi.


Rencontrez la styliste russe qui vit « heureuse » en Arabie saoudite

Depuis son arrivée, Margo Marsden décrit son expérience de la vie en Arabie saoudite sur les réseaux sociaux. (Fourni)
Depuis son arrivée, Margo Marsden décrit son expérience de la vie en Arabie saoudite sur les réseaux sociaux. (Fourni)
Margo Marsden, citoyenne russe, s'est installée en Arabie saoudite et a partagé sa vie sur Instagram et TikTok. (Fourni)
Margo Marsden, citoyenne russe, s'est installée en Arabie saoudite et a partagé sa vie sur Instagram et TikTok. (Fourni)
Margo Marsden, une citoyenne russe, s'est installée en Arabie saoudite et a partagé sa vie sur Instagram et TikTok. (Fourni)
Margo Marsden, une citoyenne russe, s'est installée en Arabie saoudite et a partagé sa vie sur Instagram et TikTok. (Fourni)
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  • Notre installation en Arabie saoudite est la meilleure décision que nous ayons prise pour notre famille, et nous n'avons aucun regret, » a déclaré à Arab News Marsden, styliste professionnelle
  • Margo Marsden a vécu dans plusieurs pays avant de s'installer en Arabie saoudite, notamment en Malaisie, à Singapour, en Italie, en Turquie, au Liban, en Thaïlande, au Royaume-Uni et en Norvège

RIYAD : Margo Marsden s'est installée en Arabie saoudite il y a deux ans, lorsque son mari - un ingénieur britannique spécialisé dans le pétrole et le gaz - a accepté un emploi dans le Royaume. Depuis son arrivée, elle témoigne de son expérience de la vie en Arabie saoudite sur les médias sociaux. Son profil TikTok indique qu'elle est une « mère russe mariée à un père britannique [...] vivant heureuse en Arabie saoudite ».

« Conformément à nos attentes, nous avons trouvé une immense satisfaction à vivre en Arabie saoudite. Nous considérons que c'est la meilleure décision que nous ayons prise pour notre famille et nous n'avons aucun regret » a déclaré à Arab News Marsden, styliste professionnelle. « Vivre ici est incroyablement revigorant ; on peut sentir de manière tangible les transformations positives qui ont lieu dans le pays, en accord avec l'ambitieux plan Vision 2030. À mon avis, l'Arabie saoudite est idéale pour y vivre pour 2024. »

Mme Marsden est née et a grandi au Kazakhstan avant de s'installer en Russie avec ses parents à l'âge de 14 ans. Elle a vécu dans plusieurs pays avant de s'installer en Arabie saoudite, notamment en Malaisie, à Singapour, en Italie, en Turquie, au Liban, en Thaïlande, au Royaume-Uni et en Norvège.

Vivre ici est incroyablement revigorant ; on peut sentir de manière tangible les transformations positives qui ont lieu dans le pays, en accord avec l'ambitieux plan Vision 2030.

Margo Marsden, styliste russe en Afrique du Sud

Marsden a travaillé à Riyad pendant un mois en 2019 pour le magasin de mode Zara pendant le ramadan, et lorsque son mari lui a parlé de son offre d'emploi, elle a été enthousiasmée par la perspective de visiter à nouveau le Royaume.

« J'adore être ici, et j'ai hâte de partager mes connaissances avec les femmes locales et expatriées, afin d'élever leur niveau de confiance et peaufiner leur identité en matière de mode », a-t-elle déclaré.

Mme Marsden a maintenant plus de vingt ans d'expérience dans la mode. C'est une passion qui a débuté dans son enfance, lorsqu'elle confectionnait méticuleusement des tenues pour ses poupées Barbie avec les conseils de sa mère.

Mme Marsden explique qu'elle a été mannequin – et défilé en Russie, au Kazakhstan, à Hong Kong, en Malaisie, à Singapour, au Sri Lanka, au Liban, en Turquie, à Trinité-et-Tobago et en Thaïlande - avant de se tourner vers l'aspect commercial du secteur, et étudier le stylisme à l'Accademia Italiana de Bangkok et le stylisme personnel au London College of Style. Elle a travaillé comme acheteuse, créatrice de contenu et styliste.

« Mes activités artistiques s'étendent également à la photo ; j'ai coordonné des séances photos pour des clients personnels et professionnels », a-t-elle ajouté.

En tant que styliste, son principal objectif est de « mettre en valeur la beauté naturelle de mes clientes et d'inspirer confiance à chacune d'entre elles ». Bien que Mme Marsden n'ait pas encore de clients dans le Royaume, elle espère, à terme, pouvoir créer sa propre entreprise.

« Je suis impatiente d'offrir mon expertise aux personnes désireuses d'améliorer leur apparence. Aider les autres à paraître et à se sentir au mieux de leur forme me comble énormément », a-t-elle ajouté.

Pour suivre le parcours de Marsden en Arabie saoudite, rendez-vous sur son Instagram @margo.marsden.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Mort à 87 ans de l'Américain Frank Stella, figure du minimalisme

Ses premiers travaux comprenaient une série de peintures "à rayures", de grandes œuvres aux lignes noires précises sur une toile vierge, qui ont fait fureur dans le monde de l’art américain (Photo, AFP).
Ses premiers travaux comprenaient une série de peintures "à rayures", de grandes œuvres aux lignes noires précises sur une toile vierge, qui ont fait fureur dans le monde de l’art américain (Photo, AFP).
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  • Il avait lancé sa carrière en réalisant des peintures contrastant avec l’expressionnisme abstrait de l’époque, avec peu de couleurs
  • Frank Stella a été reconnu comme un artiste américain majeur avant d’avoir 25 ans et a poursuivi sa carrière pendant plus de six décennies

WASHINGTON: Frank Stella, peintre américain devenu une figure de l’art américain d’après-guerre, notamment avec ses premières œuvres minimalistes, est décédé à l’âge de 87 ans, ont rapporté samedi des médias américains.

Frank Stella s'est éteint dans sa maison de Manhattan, victime d'un lymphome, a rapporté le New York Times.

Il avait lancé sa carrière en réalisant des peintures contrastant avec l’expressionnisme abstrait de l’époque, avec peu de couleurs.

Ses premiers travaux comprenaient une série de peintures "à rayures", de grandes œuvres aux lignes noires précises sur une toile vierge, qui ont fait fureur dans le monde de l’art américain, et au-delà.

Artiste majeur 

Frank Stella a été reconnu comme un artiste américain majeur avant d’avoir 25 ans et a poursuivi sa carrière pendant plus de six décennies.

Il a exploré par la suite la couleur et la forme, réalisant occasionnellement des peintures de forme irrégulière avec des motifs géométriques. Dans les années 1970 et 1980, Stella se tourne de plus en plus vers les œuvres tridimensionnelles, incorporant de l’aluminium et de la fibre de verre dans ses œuvres, avant d'exécuter des sculptures monumentales.

Le musée d'Art moderne de New York lui a consacré deux rétrospectives en 1970 et 1987.


Imane Alaoui, auteure de «Flavors of Morocco Transcended», rejoint E& Beach Canteen pour un cours culinaire en direct ce dimanche

Imane Alaoui, auteure du livre de recettes « Flavors of Morocco Transcended » (fournie)
Imane Alaoui, auteure du livre de recettes « Flavors of Morocco Transcended » (fournie)
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  • Rejoignez Imane pour un cours de cuisine marocaine à la pittoresque cantine E& Beach, située sur la plage de Jumeirah à Dubaï
  • Imane Alaoui s'est donné pour mission de détruire le mythe selon lequel la cuisine marocaine est trop complexe

DUBAÏ : Imane Alaoui, auteure du livre de recettes « Flavors of Morocco Transcended », invite les aficionados de la cuisine à embarquer pour un voyage culinaire sans précédent.

Rejoignez Imane pour un cours de cuisine marocaine à la pittoresque cantine E& Beach, située sur la plage de Jumeirah à Dubaï.

Au cours de cette expérience immersive, les participants visiteront la cuisine marocaine, découvrant et savourant des recettes exquises adaptées aux palais et aux styles de vie modernes. Au cœur de l'événement se trouve le célèbre tajine marocain, pour s'adapter à l'emploi du temps trépidant des habitants de Dubaï.

Flavors of Morocco Trenscended par Imane Alaoui (fournie)
Flavors of Morocco Transcended par Imane Alaoui (fournie)

Imane Alaoui s'est donné pour mission de détruire le mythe selon lequel la cuisine marocaine est trop complexe, en veillant à ce qu'elle soit accessible à tous ceux qui ont une passion pour la cuisine et un amour pour les saveurs diverses. Grâce à ce cours culinaire, les participants acquerront des connaissances inestimables, des compétences pratiques et une nouvelle appréciation de la riche tapisserie de la gastronomie marocaine.

Pour vous lancer dans cette aventure culinaire, rendez-vous sur : www.breakbread.com/experiences .

À propos d'Imane Alaoui :

Passionnée de cuisine et par le partage de son héritage, Imane Alaoui est connue pour son approche innovante de la cuisine marocaine. Elle cherche à inspirer les autres pour embrasser la richesse et la diversité de la gastronomie marocaine.

À propos de « Flavors of Morocco Transcended » (Les saveurs du Maroc transcendées)

« Les saveurs du Maroc transcendées » est un livre de recettes qui réinvente les plats marocains traditionnels pour un public moderne. Le livre présente un mélange harmonieux de saveurs authentiques et de tournures contemporaines, invitant les lecteurs à un voyage culinaire captivant à travers le paysage culinaire vibrant du Maroc.