Depuis l’arrivée au pouvoir de Joe Biden, les vassaux régionaux de l’Iran n’ont pas chômé. En un mois seulement, les rebelles Houthis au Yémen ont revendiqué une attaque de drone sur l’aéroport d’Abha en Arabie saoudite. L’un des opposants les plus farouches au Hezbollah, le journaliste Lokman Slim, a été retrouvé tué dans sa voiture au Liban. Et au Kurdistan irakien, l’une des milices Chiite les plus dangereuses du pays a annoncé être à l’origine de la série de frappes de roquettes autour d’Erbil et dans la ville-même.
Tout cela rappelle la période glaçante de la politique étrangère américaine sous Barack Obama. Tandis que les diplomates américains négociaient les termes de l’accord nucléaire de 2015 avec l’Iran, les vassaux du régime se déchaînaient. A l’issue de ces pourparlers, le général iranien Qassem Soleimani faisait fi des restrictions de déplacement instaurées par l’ONU en allant négocier son propre accord avec la Russie pour protéger la Syrie de Bachar Al-Assad. Obama avait condamné cette escalade et avait envoyé son chef de la diplomatie pour plaider un cessez-le feu, sans que cela fut suivi d’effet.
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