La 71e Berlinale présente six films arabes

Une image tirée de «Souad» d’Ayten Amin (Photo, fournie).
Une image tirée de «Souad» d’Ayten Amin (Photo, fournie).
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Publié le Mardi 23 février 2021

La 71e Berlinale présente six films arabes

  • Sept cinéastes arabes présenteront leurs nouvelles œuvres à la 71e Berlinale
  • En raison de la pandémie de la Covid-19, le Festival de cette année sera divisée en deux parties

DUBAI: Le couple de réalisateurs beyrouthins Joana Hadjithomas et Khalil Joreige, le cinéaste égyptien Ayten Amin, et la réalisatrice libanaise Eliane Raheb font partie des sept cinéastes arabes qui présenteront leurs nouvelles œuvres à la 71e Berlinale, communément connue sous le nom de Festival International du Film de Berlin.

Les films du cinéaste égyptien Sharief Zohairy, du Libano-Argentin George Peter Barbari et de la réalisatrice palestinienne Samaher Alqadi font aussi partie de la programmation officielle. Parmi les titres choisis, quatre sont réalisés par des femmes.

«Memory Box» de Hadjithomas et Joreige sera en lice pour le prestigieux Golden Bear Award (Photo, fournie).

Coproduction unissant le Liban, la France et le Canada, «Memory Box» de Hadjithomas et Joreige concourra pour le prestigieux Golden Bear Award lors du prochain festival. Le film, présenté en première mondiale, raconte l'histoire d'une mère célibataire montréalaise confrontée à des souvenirs de son passé d'adolescente pendant la guerre civile libanaise des années 1980. C'est le cinquième film des deux cinéastes libanais.

Projeté dans la section Panorama du festival, «Miguel’s War» de Raheb raconte l’histoire d’un Libanais opprimé par la société tout au long de sa jeunesse. En 1982, il décide de participer à la guerre civile libanaise pour trouver sa place dans la société et s’affirmer auprès de sa famille.

«Souad» devait initialement être présenté au Festival International du Film de Cannes 2020 (Photo, fournie).

«Souad» d’Amin, qui devait initialement être présenté au Festival International du Film de Cannes 2020, sera également projeté dans la section Panorama de la Berlinale. Le film décrit la façon dont les réseaux sociaux influent sur la vie des jeunes filles qui approchent de l'âge adulte.

La section Panorama montre également «La mort d'une vierge et le péché de ne pas vivre» de Barbari. Le film marquera ses débuts en tant que réalisateur. L’histoire est basée sur des événements réels de la vie de Barbari. Elle suit quatre jeunes libanais dans leur cheminement cherchant à gagner leur acceptation en tant qu’hommes.

«Sept ans autour du Delta du Nil» est à moitié road movie et à moitié carnet de voyage (Photo, fournie).

«As I Want» d'Alqadi est un long métrage documentaire motivé par le viol public de sa meilleure amie dans les rues du Caire. L’attaque a provoqué une série de manifestations de masse contre les agressions sexuelles en Égypte, que la réalisatrice a filmées.

La sélection Forum Expanded du festival présentera dix-sept films ainsi que des installations artistiques, notamment le documentaire de cinq heures et demie de Zohairy «Sept ans autour du Delta du Nil.» Tourné en sept ans, le film est un peu road movie et un peu carnet de voyage.

En raison de la pandémie de la Covid-19, la Berlinale de cette année sera divisée en deux parties: un événement exclusivement numérique se déroulant du 1er au 5 mars, et un événement en direct sur le tapis rouge, en juin, ouvert au public.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com