Destination Algérie, ou le pari du tourisme saharien

Le pari du tourisme saharien apour objectif de réconcilier le pays avec le tourisme interne et d’encourager les jeunes à voyager, mais, surtout, à aller à la découverte de ses richesses. (Photo fournie).
Le pari du tourisme saharien apour objectif de réconcilier le pays avec le tourisme interne et d’encourager les jeunes à voyager, mais, surtout, à aller à la découverte de ses richesses. (Photo fournie).
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Publié le Jeudi 11 février 2021

Destination Algérie, ou le pari du tourisme saharien

  • Le tourisme interne peut jouer un rôle déterminant pour combler une partie du manque à gagner
  • «Cette région me fascine par sa beauté, par le silence absolu qui y règne. J’y bascule dans un autre temps, dans un autre monde»

ALGER: Pour faire face au marasme économique dans lequel la Covid-19 a plongé les économies mondiales, l’Algérie a décidé de mettre en place une stratégie touristique qui favorise son territoire.

Il s’agit aussi de réconcilier le pays avec le tourisme interne et d’encourager les jeunes à voyager, mais, surtout, à aller à la découverte de ses richesses. C’est en tout cas l’axe principal à optimiser impérativement pour limiter les dégâts et contenir au maximum les pertes. L’enjeu en vaut la chandelle puisque l’objectif est de sauver des centaines de milliers d’emplois.

Une jeunesse algérienne «presque» conquise

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Le désert algérien, un espace fascinant à découvrir. (Photo fournie).

Le grand Sud algérien fait rêver. Les internautes algériens inondent quotidiennement les réseaux sociaux des photos de ce désert immense au riche potentiel touristique. La diversité des paysages, des cultures et des habitats traditionnels explique cet intérêt qui ne fait que croître.

Au moment où le gouvernement parie sur le tourisme intérieur, nombre d’activistes estiment que la question nécessite tout à la fois une «réelle» révision des prix élevés et une amélioration notable en matière de prestations de services. Ainsi, le tourisme au Sahara se construit en opposition immédiate avec tout ce qui fait la spécificité et l’attractivité du lieu.

Abdel Wahab, jeune Algérien, estime que la crise actuelle peut constituer une motivation pour changer de cap et d’approche, et pour adopter, au plus tôt, une stratégie inclusive du développement du tourisme intérieur. «Il est vrai que les prix des hébergements dans certains hôtels ont été revus à la baisse, mais cela n’est toujours pas à la portée des touristes nationaux aux revenus modestes», explique-t-il. 

Cela dit, et en dépit de tous les inconvénients connus et reconnus par les autochtones, la jeunesse algérienne semble bel et bien «séduite» par cette destination surprenante. «Cette région me fascine par sa beauté, par le silence absolu qui y règne. J’y bascule dans un autre temps, dans un autre monde», raconte Mohammed Gribi, jeune fonctionnaire, avant d’ajouter: «J’ai un attachement particulier au désert du Hoggar, entre Djanet et Tamanrasset. Je n’ai jamais pu me défaire de cet attrait pour le Sahara et je ne peux m’empêcher d’y retourner.»

Même fascination chez Omar Dib, ingénieur et passionné de photographie. «Je suis attiré par le tourisme saharien essentiellement pour son histoire pleine d’énigmes et de légendes racontées par les Touaregs. À cela s’ajoute la magie des paysages sublimes de ces régions. J’ai visité plusieurs sites du désert algérien, mais les régions les plus captivantes sont celles des wilayas de Tamanrasset et d’Illizi, plus spécialement aux alentours de Djanet.»

«En ce qui concerne la sécurité, j’avoue que la situation est à présent bien maîtrisée. Cela fait d’ailleurs plusieurs années que je pars seul à l’aventure jusqu’aux frontières de la Libye et du Niger, et force est de constater que tout va bien. On se sent en sécurité sur les sites», conclut le jeune trentenaire amoureux de la nature.

Un rôle économique déterminant

desert algerien
Recueillement, découverte de paysages et populations à l'hospitalité légendaire, ce sont là les garanties du Sahara algérien. (Photo fournie).

Sur ce point, le directeur général du Tourisme, Moussa Bentamer, affirme à Arab News en français, que le tourisme interne peut jouer un rôle déterminant pour combler une partie du manque à gagner. Les autorités compétentes ont ainsi fini par réagir en prêtant l’aide et l’assistance nécessaires aux intervenants dans la chaîne touristique. Ces derniers ont ainsi été soutenus par un certain nombre de mesures d’ordre financier, fiscal et parafiscal.

«Malgré cette situation de crise, le tourisme interne en général et saharien en particulier connaît un engouement important et une forte demande des Algériens», insiste M. Bentamer. «Cet intérêt, s’explique essentiellement par la volonté des nationaux de découvrir leur pays, au vu des potentialités touristiques qui existent», affirme-t-il.

L’alternative du tourisme domestique a également été encouragée par les facilitations accordées en matière de prix des billets d’avion à travers les conventions signées entre les deux compagnies aériennes nationales, les agences de tourisme et de voyages, le groupe public HTT et les fédérations qui représentent les travailleurs, notamment pour la région sud du pays. «Il ne faut pas oublier le travail de tous les intervenants dans la chaîne touristique, en particulier les agences de tourisme et de voyages et les administrations locales du tourisme qui font un travail remarquable en matière de promotion touristique de l’offre locale», précise le directeur général du Tourisme.

L’Algérie veut attirer les touristes étrangers en facilitant l’obtention de visas

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Les pouvoirs publics ont lancé un vaste programme de réhabilitation des structures hôtelières pour relancer le tourisme interne et étranger. (Photo fournie).

«Notre département mise sur le tourisme saharien pour en faire la locomotive de la destination touristique Algérie», poursuit-il. «Le Sud algérien est considéré comme une richesse touristique inestimable. Pour autant, développer ce potentiel touristique nécessite une stratégie qui se base sur un certain nombre de volets», explique-t-il. Ces volets concernent notamment l’encouragement de l’investissement touristique par l’octroi d’avantages et de facilitations à l’accès au crédit et au foncier pour les investisseurs potentiels au niveau du Sud. Il est question également de former le personnel qui intervient dans la chaîne touristique (hébergement, restauration et surtout guide touristique). L’autre défi du ministère du Tourisme consiste à promouvoir la destination Algérie auprès des touristes étrangers et à rendre au tourisme algérien son lustre d’antan. «C’est à la fois un objectif et une priorité», confie Moussa Bentamer.

Il ajoute: «Nous avons retenu un certain nombre de mesures et de procédures afin de concrétiser ce volet. Ces mesures reposent surtout sur une collaboration intersectorielle et une synergie d’efforts. Il est question par exemple d’activer le rôle des représentations diplomatiques et consulaires algériennes à l’étranger afin de faciliter les procédures d’obtention d’un visa touristique tout en impliquant les compagnies de transport nationales», révèle-t-il. Selon lui, il s’agit aussi d’adopter des mesures sécuritaires qui faciliteront la circulation des touristes dans le sud de ce grand pays du Maghreb arabe.

De son côté, Mme Saliha Nacer Bey, directrice générale de l’Office national du tourisme (ONT), confirme que le tourisme domestique est, par ses retombées économiques et sociales, une priorité absolue. «Le marché touristique interne est très dynamique et ne demande qu’à être mieux exploité pour constituer à l’avenir un véritable facteur de développement des territoires», souligne-t-elle. Selon la responsable, l’objectif de l’ONT est d’œuvrer à convaincre le plus grand nombre d’Algériens de choisir leur pays pour y passer leurs vacances. «Notre grand défi est de pouvoir proposer à la clientèle nationale des produits de qualité à des tarifs acceptables et surtout adaptés à leurs motivations et à leurs attentes», ajoute-t-elle.

«Le tourisme d’aventures dans les espaces sahariens devra être le fer de lance de l’offre touristique», préconise la directrice. «L’objectif est de faire de notre Sahara le plus grand attrait international du tourisme de découverte, à la condition de mettre en place les mécanismes nécessaires à la préservation de toute forme d’altération ou de dégradation que provoquerait un tourisme de masse incontrôlé», souligne-t-elle.

Conscient de la puissance des réseaux sociaux, l’ONT propose ses offres aux touristes locaux et étrangers en ligne. Sur le site Internet, l’agence publie régulièrement des images des paysages et des hôtels de l’Algérie accompagnés d’une variété d’offres. «Nous nous attelons au développement d’une stratégie marketing professionnelle pour améliorer la visibilité de la destination Algérie», confirme Mme Nacer Bey.


Microsoft signe un accord avec le fournisseur d'énergie renouvelable Brookfield

Le géant du numérique Microsoft a annoncé mercredi avoir signé un accord avec le fournisseur d'énergie renouvelable canadien Brookfield Asset Management, qui en ferait le plus important accord d'entreprise de fourniture d'énergie verte, selon le groupe. (AFP)
Le géant du numérique Microsoft a annoncé mercredi avoir signé un accord avec le fournisseur d'énergie renouvelable canadien Brookfield Asset Management, qui en ferait le plus important accord d'entreprise de fourniture d'énergie verte, selon le groupe. (AFP)
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  • L'accord prévoit le développement d'un champ d'éoliennes et de panneaux solaires de 10,5 GigaWatt (GWt) afin d'alimenter les centres de données du groupe numérique, qui vise la neutralité carbone d'ici à 2030
  • L'IA, et plus largement l'informatique dématérialisé, va entraîner une hausse exponentielle de la consommation énergétique des groupes numériques

SAN FRANCISCO: Le géant du numérique Microsoft a annoncé mercredi avoir signé un accord avec le fournisseur d'énergie renouvelable canadien Brookfield Asset Management, qui en ferait le plus important accord d'entreprise de fourniture d'énergie verte, selon le groupe.

Cet accord qualifié de "première" prévoit, selon Brookfield, le développement d'un champ d'éoliennes et de panneaux solaires de 10,5 GigaWatt (GWt) afin d'alimenter les centres de données du groupe numérique, qui vise la neutralité carbone d'ici à 2030.

Il met également en lumière les importants investissements réalisés par les plus grands groupes mondiaux afin d'atteindre leur objectifs en terme d'énergie propre tout en restant compétitif dans la course au développement de l'intelligence artificielle (IA).

Car l'IA, et plus largement l'informatique dématérialisé (cloud), va entraîner une hausse exponentielle de la consommation énergétique des groupes numériques, alors qu'ils multiplient les centres de données, particulièrement énergivores, augmentant leur dépendance vis-à-vis des fournisseurs d'énergie traditionnels.

"Cette collaboration avec Brookfield vient soutenir le développement innovant de réseaux d'énergies plus variées au niveau mondial et va contribuer à atteindre notre objectif de 100% de notre consommation d'électricité décarbonnée, 100% du temps, d'ici à 2030", a assuré le directeur des énergies renouvelables chez Microsoft, Adrian Anderson.

Les conditions financières de l'accord n'ont pas été précisées, alors que la puissance prévue pour le parc pourrait potentiellement fournir en énergie l'équivalent de millions de foyers.

L'accord devrait également permettre à Brookfield d'augmenter ses actifs en projets éoliens et solaires aux Etats-Unis, en Europe et dans d'autres régions dans les prochaines années.

L'entreprise s'est dite "ravie de collaborer avec Microsoft pour répondre à la demande de leurs clients avec la construction d'une capacité dépassant 10,5 GWt en énergie renouvelable", a déclaré Connor Teskey, directeur général de l'unité des énergies renouvelables de Brookfield.

L'échelle de l'accord, près de huit fois plus gros que le plus important accord entreprise signé jusqu'ici en terme d'achat d'énergie renouvelable, vient souligner la montée en puissance de Brookfield ainsi que la capacité d'achat de Microsoft.

Le cadre de l'accord se fonde sur les échanges déjà existants entre les deux groupes, qui vont être étendus plus de 10 fois plus en termes de capacité renouvelable entre 2026 et 2030.

Si l'accord prévoit dans un premier lieu du solaire et de l'éolien, il sera étendu à d'autres technologies permettant de fournir de l'électricité décarbonnée, en particulier lorsque le vent ou le soleil n'en fournira pas suffisamment.

Comme Microsoft, Google, Amazon et Meta figurent désormais parmi les plus grosses entreprises acheteuses d'énergie propre, afin d'atteindre leurs engagements de neutralité carbone.


Les semences céréalières tolérantes à la sécheresse, une alternative d'avenir au Maroc

Cette année, la production céréalière devrait être divisée par deux à 25 millions de quintaux contre 55,1 millions en 2023, poussant le pays vers davantage d'importations, selon la même source. (AFP).
Cette année, la production céréalière devrait être divisée par deux à 25 millions de quintaux contre 55,1 millions en 2023, poussant le pays vers davantage d'importations, selon la même source. (AFP).
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  • La petite localité rurale de Marchouch, à 70 kilomètres au sud-est de la capitale, abrite depuis 2013, sur une superficie de 120 hectares, une importante station expérimentale du Centre international de recherche agricole dans les zones arides (Icarda)
  • Les faibles précipitations ont réduit la surface emblavée de céréales de 3,7 millions en 2023 à 2,5 millions d'hectares prévus pour 2024, d'après la Banque centrale marocaine

MARCHOUCH: "Regardez ces beaux épis de blé", s'exclame fièrement le scientifique éthiopien Wuletaw Tadesse Degu, en inspectant un champ, près de Rabat, semé de graines supportant la sécheresse, devenues "essentielles" pour un pays menacé par les changements climatiques comme le Maroc.

La petite localité rurale de Marchouch, à 70 kilomètres au sud-est de la capitale, abrite depuis 2013, sur une superficie de 120 hectares, une importante station expérimentale du Centre international de recherche agricole dans les zones arides (Icarda) qui développe des variétés, notamment céréalières, résilientes aux aléas climatiques.

Ses champs de blé et d'orge, verdoyants et aux épis garnis, contrastent avec la situation critique du pays où la saison agricole est compromise par une sixième année consécutive de sécheresse.

Les faibles précipitations ont réduit la surface emblavée de céréales de 3,7 millions en 2023 à 2,5 millions d'hectares prévus pour 2024, d'après la Banque centrale marocaine.

Cette année, la production céréalière devrait être divisée par deux à 25 millions de quintaux contre 55,1 millions en 2023, poussant le pays vers davantage d'importations, selon la même source.

"La différence de qualité entre notre terrain et ceux d'autres agriculteurs est frappante. Il devient essentiel d'adopter les graines résilientes et de les déployer rapidement", explique à l'AFP M. Tadesse, à la tête du programme d'amélioration du blé tendre de l'Icarda, qui dispose de six laboratoires et une banque de gènes à Rabat.

Potentiel 

Selon l'expert éthiopien, le potentiel de ces variétés réside également dans l'amélioration du rendement: en 2023, la productivité céréalière était en moyenne d'une à deux tonnes par hectare au Maroc.

A Marchouch, elle a été de quatre tonnes par hectare avec seulement 200 millimètres de pluies --la moitié de ce que reçoit la région en temps normal--, grâce aux variétés résistantes à la sécheresse mais aussi à une gestion agricole optimale: choix du moment idoine pour semer, quantités adaptées et recours exceptionnel à l'irrigation (10 mm d'eau sur une partie des 120 hectares).

La production d'orge est elle montée de 1,5 tonne à deux tonnes par hectare avec des variétés résilientes dans des conditions climatiques sévères, souligne Miguel Sanchez Garcia, spécialiste d'amélioration d'orge à l'Icarda.

Un potentiel énorme qui suscite l'intérêt dans le monde.

Pour le blé seul, plus de 300 lignées prometteuses, développées principalement au Maroc grâce au croisement et transfert de gènes à partir de graines de blé sauvage et d'ancêtres du blé, sont envoyées chaque année à 90 programmes nationaux de création variétale dans le monde, indique Ahmed Amri, chercheur en ressources génétiques de l'Icarda.

Ce centre de recherche agricole est présent dans 17 pays d'Afrique, du Moyen-Orient et d'Asie centrale.

Ces lignées prometteuses sont testées localement, au moins sur trois ans, et les plus performantes sont mises sur le marché. Au cours des dix dernières années, plus de 70 variétés de blé issues des recherches de l'Icarda ont été enregistrées dans plusieurs pays.

« Lenteur du système »

L'année dernière, le royaume a homologué six nouvelles variétés de blé et d'orge mais elles ne sont pas encore parvenues aux agriculteurs faute d'un système de multiplication et de distribution des graines "efficient", selon les chercheurs de l'Icarda.

Une fois les graines homologuées, elles sont mises en concurrence pour le droit de multiplication puis une fois qu'une entreprise a acquis ce droit, le processus prend cinq ans.

"Il y a une lenteur du système de certification de la semence qu'il faudrait revoir rapidement", concède Moha Ferrahi, chef du département amélioration de l'Institut national de la recherche agronomique.

Le responsable marocain déplore aussi le peu d'implication du secteur privé qui préfère acheter "des graines étrangères pour avoir un retour sur investissement rapide alors que ces graines ne sont pas adaptées aux conditions climatiques du Maroc".

Un manque à gagner important pour le royaume, en proie à des sécheresses successives, où un Marocain consomme en moyenne 200 kg de blé par an, soit trois fois plus que la moyenne mondiale, selon des données officielles.

"Contrairement à des pays comme l'Egypte ou l'Ethiopie, le Maroc a choisi la libéralisation du marché", note M. Amri, convaincu que ces lacunes seront rattrapées par le programme agricole national "Génération green 2020-2030", avec l'adoption renforcée des nouvelles variétés résilientes.


BlackRock et le PIF lancent une plate-forme de gestion d’investissements multi-actifs à Riyad

BlackRock Riyadh Investment Management englobera des stratégies d’investissement pour un éventail de classes d’actifs. (Photo fournie)
BlackRock Riyadh Investment Management englobera des stratégies d’investissement pour un éventail de classes d’actifs. (Photo fournie)
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  • Larry Fink, PDG de BlackRock, déclare: «Nous sommes ravis d’exploiter le partenariat approfondi que nous avons développé avec le PIF au fil de ces nombreuses années»
  • L’Arabie saoudite est devenue une destination de plus en plus attrayante pour les investissements internationaux à mesure que l’initiative Vision 2030 prend vie, selon Fink

RIYAD: BlackRock Arabie saoudite et le Fonds public d’investissement (PIF) ont signé, mardi, un protocole d’accord autorisant la première entité à établir une plate-forme d’investissement multi-actifs basée à Riyad

Il sera soutenu par un mandat d’investissement initial pouvant atteindre 5 milliards de dollars (1 dollar = 0,94 euro) du PIF, sous réserve de la réalisation des objectifs définis par les parties, indique un communiqué de presse. 

Les deux parties ont exprimé leur intention de créer BlackRock Riyadh Investment Management (Brim), qui englobera des stratégies d’investissement pour un éventail de classes d’actifs. Il devrait être dirigé par une équipe de gestion de portefeuille basée à Riyad et soutenu par la plate-forme mondiale de gestion d’actifs de BlackRock. 

Larry Fink, PDG de BlackRock, déclare: «Nous sommes ravis d’exploiter le partenariat approfondi que nous avons développé avec le PIF au fil de ces nombreuses années pour lancer cette première plate-forme de gestion d’investissements internationaux unique en son genre en Arabie saoudite.» 

«La croissance continue des marchés de capitaux du Royaume et la diversification de son secteur financier contribueront à la prospérité future de ses citoyens, à la compétitivité de ses entreprises et à la résilience de son économie.» 

L’Arabie saoudite est devenue une destination de plus en plus attrayante pour les investissements internationaux à mesure que l’initiative Vision 2030 prend vie, selon Fink. 

Il ajoute: «Nous sommes heureux d’offrir aux investisseurs du monde entier la possibilité de participer à cette aventure passionnante à long terme.» 

Yazeed al-Humied, gouverneur adjoint du PIF et responsable des investissements dans la région Mena, soutient: «La relation du PIF avec BlackRock est bien établie et se développe. Ce nouvel accord historique représente une avancée dans le travail du PIF visant à rendre le marché saoudien de l’investissement et de la gestion d’actifs plus diversifié et plus dynamique à l’échelle internationale.» 

Alors que l’Arabie saoudite continue de transformer son économie, le Brim cherchera à soutenir les investissements institutionnels étrangers dans le Royaume et à renforcer davantage le secteur saoudien de la gestion d’actifs, en élargissant les marchés de capitaux locaux tout en favorisant la diversification des investisseurs entre les classes d’actifs, en facilitant le partage des connaissances et le développement de la gestion des talents en Arabie saoudite. 

Le Brim sera entièrement intégré aux capacités d’investissement et à la plate-forme opérationnelle de BlackRock, bénéficiant de l’expertise du marché mondial. 

Le protocole non contraignant devrait remplir certaines conditions nécessaires et approbations réglementaires, en plus de respecter les objectifs spécifiés. 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com