Le président Tebboune a fait état, en juillet dernier, de ce que l’Algérie attendait de la France sur le dossier de la mémoire. Il avait refusé que l’histoire de l’Algérie soit jugée «par mimétisme par rapport à ce qui s’est fait ailleurs».
L’Algérie, qui refuse le mimétisme dans le jugement de son histoire, cherche beaucoup plus la reconnaissance des crimes coloniaux que la compensation matérielle.
Des responsables algériens se sont exprimés ces derniers jours sur le dossier de la mémoire. Le porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, a bien abordé la question de la mémoire dans un entretien accordé au quotidien arabophone public El Massa. Il fait état des résistances en France à la reconnaissance des crimes coloniaux. Des résistances qui émanent du lobby des nostalgiques de l’Algérie française.
Le porte-parole du gouvernement estime que «la fuite en avant» de l’Etat français sur ce dossier ne va pas durer plus longtemps, assurant que les contacts entrepris au plus haut niveau sont toujours en cours.
Avant Belhimer, c’est un officier général du ministère de la Défense nationale qui a abordé un autre volet de cet épineux dossier de la mémoire, à savoir celui des essais nucléaires dans le Grand Sud et leurs méfaits persistants sur la population locale.
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