LE CAIRE: L'Égypte a été élue pour la première fois à la présidence de la 15e session de la Commission de consolidation de la paix des Nations Unies (CCP), succédant au Canada, selon le ministère égyptien des Affaires étrangères.
L’élection a eu lieu lors d’une réunion officielle de la commission au siège de l’ONU à New York.
L’élection de l’Égypte à la présidence de la session survient après que le groupe africain de l’ONU ait choisi le Caire pour représenter l’Afrique. Elle suit aussi a réélection comme membre du CCP avec le plus grand nombre de voix en décembre 2020.
Mohammed Idris, représentant permanent de l’Égypte auprès de l’ONU, affirme que le choix de l’Égypte est le résultat des efforts diplomatiques entrepris depuis la création de la commission en 2005.
L’élection illustre clairement la confiance internationale et africaine dans la contribution efficace de l’Égypte au renforcement du rôle de la structure de consolidation de la paix à l’ONU, a-t-il ajouté.
Idris rapporte que la réunion a analysé les priorités de la présidence égyptienne du CCP en profondeur, ajoutant que les interventions des membres du comité témoignaient de l’appréciation du rôle pionnier de l’Égypte dans les efforts de paix.
Le comité présidé par l’Égypte continuera de solliciter l’appui et l’attention de la communauté internationale aux initiatives de paix dans les pays touchés par les conflits, et ceux qui s’en relèvent. Les efforts sont fondés sur le principe de l'appropriation et du leadership au niveau national, surtout en Afrique, qui occupe la plus grande part du programme de travail du comité.
L’Égypte compte s’investir dans ce rôle consultatif auprès du Conseil de sécurité, de l’Assemblée générale et du Conseil économique et social, ainsi que du rôle du comité dans l’établissement des relations mutuelles et le renforcement de la cohérence des rôles au sein du système des Nations Unies.
Idris estime que le rôle du comité dans la recherche de moyens de financement adéquat, durable et prévisible pour les initiatives et les programmes de paix reste le défi le plus urgent, en particulier à la lumière de la pandémie du coronavirus à l’origine de la Covid-19.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com