LE CAIRE: Le ministre égyptien des Transports, Kamel Al-Wazir, a révélé que l'Égypte élabore un immense plan d'infrastructure, qui verra la plus grande route terrestre d'Afrique relier neuf pays africains, dont le Soudan.
Al-Wazir a confirmé lors d'une session plénière du Parlement égyptien que le développement du projet, composé de systèmes routiers et ferroviaires, prévoit la construction d’une route qui relie Salloum à Benghazi. Le projet soutient l'industrie et la main-d'œuvre égyptiennes, et appuie le transport des marchandises vers la Libye.
«Nous avons coordonné avec le Tchad pour décider entre deux itinéraires, le Soudan ou la Libye. Nous avons finalement décidé de commencer par la Libye, puis le Tchad, et enfin le Congo», confie Al-Wazir.
Le ministre explique que l’exécution du système ferroviaire se fait parallèlement à celle du train express électrique. Il ajoute que les systèmes utilisés dans les chemins de fer ont pour objectif d’assurer la sécurité, ainsi que d’éviter les erreurs humaines.
Le ministre a par ailleurs confirmé que l'État égyptien compte aménager des ports terrestres et secs. Un plan exhaustif a été préparé pour construire treize bassins portuaires et un centre logistique.
Les nouveaux ports égyptiens ont pour but de faciliter les échanges commerciaux internes et externes, à soutenir l'économie égyptienne, à empêcher l'accumulation de marchandises et de conteneurs dans les ports maritimes, ainsi qu’à réaliser l'intégration entre les moyens de transport.
Au total, 35 projets sont prévus déclare Al-Wazir, et leur coût total atteint les 15 milliards de livres égyptiennes (951 000 dollars). Neuf projets ont été achevés, et ont coûté 300 millions de livres. Parmi ceux-là, le plus important est la construction du port terrestre de Qustul au coût de 79 millions de livres, le port sec d'Arqin (3 millions de livres), ainsi que celui de Taba (40 millions de livres).
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com