En nommant Robert Malley comme envoyé spécial pour l'Iran, le président americain Joe Biden envoie un signe clair : Des négociations avec l'Iran auront lieu dans l’avenir. Il convient de noter que le conseiller à la sécurité nationale de Biden, Jake Sullivan, avait déclaré le 29 janvier qu'il était urgent de rétablir l'accord nucléaire de 2015. J’ai travaillé avec Jake au département d’État au temps de Hillary Clinton, et je confirme qu’il a parfaitement le profil du fonctionnaire qui réussit à refléter la pensée de son patron.
Malley et Sullivan considèrent tous les deux que les premières négociations avec l'Iran doivent se concentrer sur le retour à l'accord nucléaire. Les négociations sur d’autres questions, comme le programme de missiles de l’Iran et son comportement dans la région, devraient intervenir plus tard. Le secrétaire d'État Blinken a pour sa part appelé au retour à l'accord comme point de départ pour négocier d'autres questions avec l'Iran.
Dans ce contexte, intervient une grande première question: comment revenir à l'accord? Blinken a déclaré que l'Iran devait d'abord mettre un terme à toutes ses violations de l'accord, ce qui signifierait que Téhéran doit réduire son stock d'uranium enrichi, arrêter son programme avancé de centrifugation, et arrêter d'enrichir de l'uranium à plus de 3,67% alors qu’elle il vise actuellement 20%. Selon Blinken, l'Agence internationale de l'énergie atomique doit vérifier ces actions iraniennes avant que Washington n'annule les sanctions réimposées par le président Trump.
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