L’Algérie n’est pas un pays attractif pour les étudiants… Les Algériens qui partent poursuivre leurs cursus universitaires ailleurs ne reviennent plus et les étrangers qui rejoignent les universités du pays repartent à la fin de leurs études.
C’est ce qui ressort d’une étude du Cread réalisée par les sociologues Mohamed Saïb Musette, H. Labdelaoui, N. Khaled, C. E. Zelaci et F. Lahouel, intitulée «Migrations estudiantines, partir étudier en France et venir étudier en Algérie : Quelles différences ?» Achevée en 2018 (une étude similaire est prévue pour 2023), la recherche fait ressortir en substance que l’Algérie perd ses compétences.
«Dans les principaux pays d’accueil des étudiants étrangers, elles sont nombreuses les universités et autres Grandes Ecoles qui sont transformées en entreprises lucratives, bien que d’autres poursuivent leurs activités de service public. L’Algérie est encore très loin par rapport aux pays voisins, qui se sont engagés depuis quelque temps dans l’attraction des étudiants étrangers», soulignent les auteurs de cette étude.
Selon le document d’une centaine de pages, «à l’ère de la globalisation, la mobilité estudiantine est plus que jamais devenue un marché mondial où la concurrence s’est installée fortement pour l’attraction des étudiants, désormais des consommateurs». «La croissance de ce marché ne semble pas s’arrêter pourtant. Le diplôme algérien peut être considéré comme exportable, vu l´intention des étudiants de vouloir poursuivre des études approfondies dans un pays tiers», précise la même source.
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en Français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.