Un nouveau problème vient de s’ajouter aux nombreuses complications auxquelles fait face la Syrie. Ils sont une multitude à vouloir leur part d’un gâteau et ce dernier ne suffit pas à les rassasier tous.
Cette constatation découle d’une série d’événements dont le plus important est certainement le problème de Rami Makhlouf, cousin maternel de Bachar Al Assad et son ex-associé. Makhlouf a fait ce dont il a l’habitude de faire, il a voulu prendre. Mais cette fois, on lui demande soudain de donner, de rembourser une partie de la dette due aux Russes.
Dans le cas syrien, le partage du gâteau dépasse la dimension matérielle pour se transposer dans l’univers culturel. Bien que les gains dans la sphère culturelle soient moindres que ceux des deux domaines matériel et politique, ils sont dans le cas syrien encore plus érodés. Il ne reste en Syrie que des miettes de partis politiques et d’idées, mais ces derniers n’ont pas manqué de jouer un rôle dans la guerre de Bachar al-Assad contre son peuple. Aujourd’hui, ils attendent tous d’être payés en retour par le régime.
Ces partis et ces idées mortes croient à tort que le régime est capable de les sauver et de leur donner une nouvelle jeunesse. Mais le «parti Baath» est mort, il n’est pratiquement plus au pouvoir.
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