Le président Ali Abdallah Saleh a dit: «Maintenant que nous avons fini avec l’interview, je voudrais vous poser une question: pourquoi certains Libanais insistent-ils à jouer des rôles qui dépassent les capacités de leur pays?»
Il ne s’est pas arrêté là, il a élaboré: «Nous détenons des informations sérieuses qui confirment que les jeunes Houthis se rendent en Syrie et entrent au Liban sans faire tamponner leurs passeports. Ils retournent ensuite en Syrie de la même manière. Nos informations confirment également que ces personnes suivent des cours d'idéologie dans la banlieue sud de Beyrouth et que certaines d'entre elles suivent une formation militaire dans la Bekaa ».
«Si le Liban continue à jouer de telles cartes, il n'aura plus d'amis dans la région», a déclaré l’ancien président yéménite, en ajoutant : «Je ne veux pas soulever la question publiquement dans les médias l’heure actuelle, car c'est une question iranienne avant d'être liée au Liban et au Hezbollah; Je la soulèverai au moment opportun. Mais pourquoi vous jouez de rôles de ce genre? »
Cette discussion remonte à la dernière semaine de mars 2009. Ali Saleh se préparait à se rendre à Doha pour participer au sommet arabe, il voulait, comme il l’avait dit, montrer la Libye et le Qatar du doigt en raison de leur «sympathie» avec les Houthis.
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