Manuel Rabaté: «des stratégies hybrides requises pour faire prospérer les musées»

Musée du Louvre Abu Dhabi (Photo Fournie).
Musée du Louvre Abu Dhabi (Photo Fournie).
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Publié le Samedi 23 janvier 2021

Manuel Rabaté: «des stratégies hybrides requises pour faire prospérer les musées»

  • «Ce qui aidera les musées sur le long terme est d’élargir l’offre numérique. Élargir le public en ligne rendra, à terme, toutes les collections d'art plus accessibles à un public plus large»
  • «Les musées, pour réussir, devront passer de grandes expositions coûteuses à des modèles hybrides à la fois physiques et en ligne»

Alors que le monde entier continue à affronter les défis liés à la crise de la Covid-19, les musées ont un rôle vital à jouer dans nos sociétés. Ils apportent du sens, du réconfort et fournissent des espaces qui promeuvent l’éducation, l’inspiration et le dialogue. Et pourtant leur fermeture en raison des mesures sanitaires a empêché les visiteurs de profiter de leurs espaces et a considérablement pesé sur les revenus des professionnels de ce secteur. Aujourd’hui, les musées restent confrontés à des défis complexes.

Rencontre avec Manuel Rabaté, directeur du Louvre Abu Dhabi.

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Manuel Rabaté (Photo Fournie).

 

Comment pouvez-vous décrire la situation financière des musées dans le monde en ce début d'année 2021 ? 

Il ne fait aucun doute que 2020 a été l'une des années les plus difficiles financièrement pour la plupart des institutions du monde. Les retombées économiques sont réelles et considérables pour les individus, les familles et les institutions artistiques. Le modèle économique de nombreux musées dans le monde repose essentiellement sur des recettes propres: billetterie, boutiques, restaurants, mécénats, événements spéciaux et produits de marque. Les partenariats, qui constituent également une source importante de revenus, ont également été annulés en raison de l'annulation des activités et des programmes culturels. Enfin, la situation financière actuelle des musées varie également considérablement en fonction de nombreux facteurs, notamment la durée de fermeture et les structures de coûts spécifiques.

 

Croyez-vous que les «nouveaux outils» (visites virtuelles...) développés par les musées pour faire face à la pandémie sont suffisants pour aider les musées à traverser la crise? Quelles sont à votre avis les solutions qui permettront la survie des musées sur le long terme?

L'adaptabilité est le maître-mot. Comme l'a souligné Peter Keller, directeur général du Conseil international des musées (Icom) dans l'une des tables rondes du symposium intitulé Repenser les musées, ces derniers devront passer de grandes expositions coûteuses à des modèles hybrides à la fois physiques et en ligne. Ce qui aidera aussi les musées sur le long terme est d’élargir l’offre numérique. Élargir le public en ligne rendra, à terme, toutes les collections d'art plus accessibles à un public plus large. Mais bien entendu, j'espère que nous ne perdrons jamais l'envie de découvrir des objets d'art dans des lieux dédiés, je pense que cette expérience est irremplaçable. Ce qui est clair, c'est qu'un modèle d'avenir pour les musées ne pourra réussir qu’en adoptant une stratégie hybride. Et si les institutions sont en mesure de jeter les bases de ces stratégies  dès maintenant, c'est encore mieux. Nous avons été ravis d’annoncer un nouveau partenariat avec Accenture, dont l’expérience sera cruciale pour nous permettre d’évaluer comment nous pouvons exploiter la technologie pour mieux servir le public de Louvre Abu Dhabi.

 

Pensez-vous que l'État ou le secteur public devraient prendre des mesures spécifiques pour soutenir les musées?  

Un tel défi est rarement résolu de manière aussi simple. La réalité actuelle des institutions artistiques exige de faire preuve d’ouverture, d’agilité et de capacité d’adaptation rapide, et à Abu Dhabi, les conditions idéales sont réunies. Nous sommes extrêmement chanceux d'être ici. Le gouvernement d'Abou Dhabi et les Émirats arabes unis ont été exemplaires dans leur réponse face à la crise, que ce soit d’un point de vue sanitaire, sécuritaire ou en termes de

de soutien direct au secteur des arts et de la culture. Par ailleurs, Abu Dhabi est un incubateur de talents dans les arts, la technologie, la santé et le développement durable, et il existe un énorme potentiel de partenariats avec le secteur privé qui élargissent nos capacités et nous aident à mieux servir notre public.

 

Comment le Louvre Abu Dhabi fait-il face à la crise? A-t-il prévu des mesures spécifiques pour 2021?

Tout au long de l'année 2020, tous les départements du musée ont travaillé dur et de manière coordonnée pour maintenir notre mission, notre collection et nos programmes en vie. Plus de 2 millions de visiteurs en ligne ont participé aux plus de vingt programmes en ligne que nous avons lancés en quelques mois. À la suite de notre fermeture 100 jours le printemps dernier, nous avons rouvert le 24 juin, accueillant de nouveaux prêts et réalisant de nouvelles acquisitions dans les galeries. Nous nous sommes également engagés à être un ʺmusée conscientʺ. Ce concept n'est pas lié à un programme spécifique, mais nous avons l'intention qu’il guide chaque aspect de notre fonctionnement en tant qu'institution. Nous avons également examiné comment nous pourrions servir le public différemment, y compris à travers les ʺarts de la santé et du bien-êtreʺ. Lors d'un récent webinaire, nous avons réuni des experts du monde entier dans le domaine pour discuter de la manière dont les musées peuvent intégrer des pratiques et des programmes thérapeutiques et comment l'art lui-même peut être exploité à ces fins. Nous continuons à trouver et à développer des moyens innovants pour permettre au public de se connecter aux musées et aux œuvres d'art de notre collection. Le lancement récent du premier court métrage du musée The Pulse of Time et du podcast Nous ne sommes pas seuls (We are not alone), nos partenariats avec la plateforme de streaming Anghami et, bien sûr, le symposium Repenser les musées (Reframing Museums) dans lequel plus de 60 conférenciers internationaux renommés ont participé, et plus de 1 000 personnes se sont inscrites.


Cate Blanchett sera à l’honneur au Festival du film d’El Gouna

Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
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  • L’actrice australienne sera l’invitée d’honneur du festival égyptien et recevra le Champion of Humanity Award pour son engagement humanitaire auprès des réfugiés en tant qu’ambassadrice du HCR
  • Reconnue pour ses rôles marquants au cinéma et son implication sur scène, Blanchett est aussi saluée pour son action sur le terrain dans des camps de réfugiés, incarnant la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité

DUBAÏ : L’actrice et productrice australienne Cate Blanchett sera mise à l’honneur lors de la 8e édition du Festival du film d’El Gouna, en Égypte, qui se tiendra du 16 au 24 octobre.

Elle sera l’invitée d’honneur de cette édition et recevra le Champion of Humanity Award (Prix de la Championne de l’Humanité).

« De ses rôles emblématiques dans Elizabeth, Blue Jasmine et TÁR, à ses collaborations remarquables avec les plus grands réalisateurs, Cate Blanchett a laissé une empreinte indélébile sur le cinéma mondial », a publié le festival sur Instagram.

« Au-delà de son art, elle continue de défendre des causes humanitaires urgentes en tant qu’ambassadrice de bonne volonté mondiale pour le HCR, reflétant ainsi la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité », ajoute le communiqué. « Pour saluer son engagement en faveur des réfugiés et des personnes déplacées de force, Cate Blanchett recevra le Champion of Humanity Award du Festival du film d’El Gouna. »

Cate Blanchett est également connue pour son travail sur scène, ayant été co-directrice artistique de la Sydney Theatre Company. Elle est aussi cofondatrice de Dirty Films, une société de production à l’origine de nombreux films et séries récompensés.

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Depuis 2016, elle occupe le rôle d’ambassadrice de bonne volonté pour le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés. À ce titre, elle utilise sa notoriété pour sensibiliser à la cause des réfugiés et encourager le soutien international. Elle a visité des camps de réfugiés et des communautés hôtes dans des pays comme la Jordanie, le Liban, le Bangladesh, le Soudan du Sud, le Niger et le Brésil.

En 2018, elle a reçu le Crystal Award lors du Forum économique mondial en reconnaissance de son engagement humanitaire.

Amr Mansi, fondateur et directeur exécutif du Festival d’El Gouna, a déclaré : « C’est un immense honneur d’accueillir une artiste du calibre de Cate Blanchett. Son talent exceptionnel fascine le public depuis des décennies, et son engagement humanitaire à travers le HCR est véritablement inspirant.

Ce partenariat avec le HCR et la Fondation Sawiris, ainsi que sa venue, illustrent parfaitement la mission essentielle de notre festival : utiliser la force du cinéma pour promouvoir un changement positif et soutenir l’humanité. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Quatre chanteuses pour une diva: Céline Dion au coeur d'un nouveau spectacle hommage

Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable.  Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf. (AFP)
Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable. Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf. (AFP)
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  • Pour interpréter les plus grands tubes de Céline Dion, dont les fans espèrent le retour, quatre chanteuses se partagent l'affiche de "Génération Céline", spectacle hommage piloté par Erick Benzi, fidèle arrangeur de la star québécoise
  • Pour "Génération Céline", qui démarre vendredi à Beauvais (Oise) avant Paris ce week-end puis une tournée en 2026, il a écouté les maquettes de plus de 200 chanteuses avant de retenir une vingtaine de candidates pour les castings

PARIS: Pour interpréter les plus grands tubes de Céline Dion, dont les fans espèrent le retour, quatre chanteuses se partagent l'affiche de "Génération Céline", spectacle hommage piloté par Erick Benzi, fidèle arrangeur de la star québécoise.

"Il y a une vraie attente de se retrouver tous ensemble, de chanter, de danser sur les chansons qu'on connaît. Et je pense que Céline, elle incarne ça", s'enthousiasme Erick Benzi, aux manettes de ce "tribute", ou spectacle hommage, un format qui rencontre un vif succès en France comme à l'étranger.

Pour "Génération Céline", qui démarre vendredi à Beauvais (Oise) avant Paris ce week-end puis une tournée en 2026, il a écouté les maquettes de plus de 200 chanteuses avant de retenir une vingtaine de candidates pour les castings.

"D'abord, est-ce qu'on est capable de chanter +All by myself+ ? Il y a des chansons comme ça qui sont des espèces de couperets", lance Benzi, en référence au standard d'Eric Carmen repris par Céline Dion en 1996.

Quatre chanteuses ont été sélectionnées pour interpréter des tubes en français et en anglais, tels que "On ne change pas", "I'm alive" ou "My heart will go on", le thème du "Titanic" de James Cameron. Catherine Pearson - chanteuse québecoise qui officie déjà dans le spectacle "Passion Céline" au Canada -, Magali Ponsada, Chiara Nova et Virginie Rohart unissent leurs voix, aux ressemblances troublantes avec celle de leur idole.

Plutôt que de faire incarner la star par une seule artiste, il a préféré opter pour "le fun d'une soirée" où "on raconte sa vie musicale" comme "un groupe de fans", explique le directeur de ce show produit par Richard Walter, l'un des spécialistes des "tributes" (Queen, Pink Floyd).

"Populaire" 

"Je connais bien Céline, parce que j'ai fait quatre albums avec elle, donc je sais un peu comment raconter cette histoire-là sans la trahir, sans mettre quoi que ce soit en péril", assure Erick Benzi, qui a notamment œuvré sur son album culte "D'Eux", avec Jean-Jacques Goldman.

Mais "il faut être bien conscient qu'on ne peut pas remplacer Céline: ce n'est pas qu'une des cinq meilleures chanteuses du monde - déjà ça, c'est difficile à trouver - mais c'est aussi une icône de mode, un conte de fées", s'exalte celui qui fut aussi proche de son mari et mentor René Angélil, décédé en 2016.

Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable.

Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf.

L'amour du public tient en partie à sa musique, "à la fois très exigeante au niveau vocal et en même temps très populaire", relève Erick Benzi.

"Tribute to Céline Dion", "Entre-D'eux", "Destin": les spectacles-hommages à la star sont légion, portés par un répertoire qui reste une valeur sûre et la demande d'un public jamais rassasié.

D'autant que son éventuel retour, en concert ou à travers un nouvel album studio, alimente les rumeurs mais reste hypothétique à ce stade.

Les fans se consolent avec l'anniversaire de l'album "D'eux", sorti il y a 30 ans avec des chansons ("Pour que tu m'aimes encore", "Je sais pas") écrites par Goldman et devenues cultes. Il est encore le disque francophone le plus vendu au monde, à environ 10 millions d'exemplaires.

"Quand je serai plus là", déclarait la chanteuse de 57 ans dans un documentaire diffusé fin août sur M6, "je pense sincèrement qu'il sera encore joué et qu'il sera encore chanté".

 


Diriyah: écrin d’histoire, une exposition qui transporte les parisiens au cœur de l’Arabie Saoudite

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
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  • D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle
  • Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale

PARIS: À peine franchi le seuil du Grand Palais Immersif à Paris, le visiteur de l’exposition « Diriyah : un écrin d’histoire » quitte le tumulte parisien pour se retrouver transporté au cœur de l’Arabie saoudite.
Le parcours débute par un long couloir aux murs sobres, délicatement éclairés, recouverts de tapis tissés artisanalement et ponctués de chants d’oiseaux.
À son terme, une porte massive en bois brut, sculptée selon la tradition ancestrale de Diriyah : l’immersion commence, dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité.

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale.
Plus loin, un salon inspiré des habitations traditionnelles accueille les visiteurs. Assis au son apaisant du oud, ils dégustent café et figues, un goûter authentique qui évoque l’hospitalité saoudienne.

L’exposition déroule ensuite une série d’images monumentales retraçant la vie quotidienne d’autrefois : cavalerie, danses, vannerie et artisanats. Mais le point d’orgue du parcours est une immersion totale d’environ quatre minutes dans les rues de Diriyah.
Le spectateur se retrouve au milieu des habitants, partagé entre marchés animés, activités agricoles et scènes de fête : une expérience surprenante, qui donne l’impression de voyager sans quitter Paris.

Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.

Cette exposition n’est pas seulement une prouesse visuelle : elle incarne l’esprit d’une cité majeure de l’histoire saoudienne. Diriyah, berceau de l’État saoudien, est en effet le lieu où la dynastie Al Saoud a vu le jour au XVIIIᵉ siècle, au sein du site d’At-Turaif.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, At-Turaif est un ensemble exceptionnel de palais et de demeures en briques de terre crue, restaurés avec soin et visités aujourd’hui par des millions de personnes. Il permet de revivre les origines politiques et culturelles du Royaume.

Mais Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.
Diriyah s’étend sur 11,7 km² et se compose de quartiers mêlant espaces résidentiels, commerciaux et culturels. Le projet de développement prévoit plus de 30 hôtels, des parcs, des zones de loisirs, ainsi que la création de 178 000 emplois.

Depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.

Parmi ses joyaux contemporains, les terrasses de Bujairi séduisent par leurs restaurants raffinés et leurs boutiques, tandis que le wadi Hanifa, une vallée verdoyante transformée en oasis moderne, invite à la promenade entre arbres nouvellement plantés, pistes cyclables et sentiers équestres.
Ce mélange de patrimoine et de modernité fait de Diriyah une destination unique, alliant mémoire historique, innovation et respect de l’environnement.

« Nous voulons que les visiteurs s’imprègnent pleinement de la vie de Diriyah, qu’ils ressentent son passé, son présent et son avenir », explique Saeed Abdulrahman Metwali, directeur général de la stratégie d’orientation touristique et du design.
Selon lui, l’expérience immersive proposée à Paris est une manière de donner un avant-goût de la richesse culturelle et humaine que Diriyah réserve à ses visiteurs : « À travers ces images, on découvre les habitants, les marchés, les maisons et l’âme de la cité. L’idée est d’offrir une perception vivante et authentique, qui incite à venir découvrir Diriyah sur place. »

Les chiffres confirment d’ailleurs cet engouement : depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.
L’objectif est ambitieux : en accueillir 50 millions d’ici 2030, grâce à une offre hôtelière et culturelle sans cesse enrichie.

L’exposition parisienne, de courte durée (du 12 au 14 septembre), illustre la volonté de Diriyah de s’ouvrir à l’international et témoigne de sa stratégie visant à se positionner comme un lieu mondial du tourisme culturel, où se conjuguent tradition et modernité.