Visite du pape en Irak: Que reste-t-il de la présence chrétienne dans le pays?

Église arménienne orthodoxe la Vierge Marie, Bassora, Irak (Photo offerte par Bassam Al-Alwachi)
Église arménienne orthodoxe la Vierge Marie, Bassora, Irak (Photo offerte par Bassam Al-Alwachi)
Short Url
Publié le Mercredi 03 mars 2021

Visite du pape en Irak: Que reste-t-il de la présence chrétienne dans le pays?

  • Bien que le double attentat sanglant de Bagdad du 21 janvier vienne jeter le doute sur le maintien de la visite du souverain pontife, rien n’a été communiqué concernant un éventuel report ou annulation
  • Cette visite sera ainsi l’occasion de lancer un message d’espoir à l’adresse des chrétiens d’Irak afin de les encourager à rester dans le pays et à y perpétuer la présence chrétienne multimillénaire

BAGDAD: Le pape François effectuera un voyage apostolique en Irak du 5 au 8 mars 2021, visitant Bagdad, la plaine d'Ur, Mossoul et Qaraqosh. L’annonce a été faite le lundi 7 décembre 2020 par le directeur du bureau de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni, précisant que le souverain pontife s’y rendra sur invitation de la République d'Irak et de l'Église catholique locale.

Bien que le double attentat sanglant de Bagdad du 21 janvier vienne jeter le doute sur le maintien de la visite du souverain pontife, rien n’a été communiqué concernant un éventuel report ou une annulation. Il semblerait que seule la crise sanitaire due à la Covid-19 soit susceptible de dissuader les autorités du Vatican.

Dans un télégramme envoyé au président irakien, Barham Salih, le pape François se dit «profondément attristé d’apprendre les attentats à la bombe sur la place Tayaran à Bagdad», écrit le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège.

Si elle venait à être maintenue, cette visite serait non seulement le premier voyage à l’étranger du pape François depuis le début de la pandémie de Covid-19, mais également et, surtout, la première visite d’un souverain pontife en Irak. En effet, Jean-Paul II, avait souhaité s'y rendre en 1999 mais ce voyage avait été annulé par Saddam Hussein.

À de nombreuses reprises, le pape François a exprimé sa solidarité aux chrétiens d'Irak. En janvier 2020 a eu lieu une rencontre entre le souverain pontife et le président irakien au cours de laquelle ils ont évoqué les nombreux défis auxquels sont confrontés les Irakiens et la population chrétienne notamment.

Sur Twitter, Barham Salih déclare: «Le voyage du pape François en Mésopotamie – berceau de la civilisation, berceau d'Abraham, père des fidèles – sera un message de paix aux Irakiens de toutes religions et servira à affirmer nos valeurs communes de justice et de dignité.»

Lors de cette visite de quatre jours, le pape François fera une escale à Mossoul, deuxième ville d’Irak, où, rappelons-le, aucune personnalité gouvernementale étrangère ne s’est rendue depuis plus de cinq ans.

En effet, le 10 juin 2014, le groupe État islamique s’empare de la ville. Les djihadistes ordonnent aux chrétiens de la ville de se convertir à l'islam, de payer un impôt spécial – la djizya – ou de quitter leurs maisons. Une grande partie d’entre eux décide de fuir, pour la plupart en direction de la pleine de Ninive, Qaraqosh plus exactement, et du Kurdistan irakien. S’ensuit une nouvelle vague de départs de chrétiens irakiens vers l’étranger, notamment vers des pays européens dont la France.

Selon un rapport de Hammourabi, une ONG qui milite pour la défense des droits de la minorité chrétienne en Irak, les chrétiens ne sont plus, aujourd’hui, qu’un demi-million de personnes dans tout le pays alors qu’ils étaient plus d’un million et demi avant 2003. L’ONG affirme également que de nombreux sites religieux et culturels appartenant aux minorités religieuses, notamment chrétienne, ont été l’objet d’incendies et de destructions ces dernières années.

Église Notre-Dame de la Délivrance à Mossoul, Irak (Photo offerte par Saad Al-Kass)
Église Notre-Dame de la Délivrance à Mossoul, Irak (Photo offerte par Saad Al-Kass)

«L’Irak abrite environ 200 000 chrétiens de diverses confessions catholiques, orthodoxes et protestantes. Le même rapport affirme que la «majorité des chrétiens irakiens étaient toujours déplacés et que les défis auxquels ils étaient confrontés, même après leur retour, étaient considérables», rapporte la Commission des États-Unis sur la liberté religieuse internationale (USCIRF) dans son rapport annuel de 2020.

Selon le père Gewargis Yaqo, président du tribunal spécial de l’Ancienne Église de l’Orient à Duhok, nord de l’Irak, «si elle venait à être maintenue, la visite du pape serait historique dans la mesure où elle serait la première visite d’un pape dans un pays – l’Irak – et dans une région – le Kurdistan – dont les habitants, les chrétiens plus particulièrement, ont énormément souffert des affres de la guerre ces dernières années. »

Concernant la situation actuelle des chrétiens d’Irak, le père Gewargis Yaqo affirme qu’elle est «plus stable actuellement comparativement aux années 2014-2015 où beaucoup de chrétiens ont quitté le pays pour les pays voisins (Jordanie, Liban, Turquie) ainsi que pour l’Europe» Cependant, «peu de chrétiens sont revenus dans leurs anciennes régions d’habitation malgré les efforts déployés dans ce sens par certaines organisations humanitaires», ajoute-t-il.

L'Eglise de l'Immaculée-Conception, Mossoul, Irak
L'Eglise de l'Immaculée-Conception, Mossoul, Irak (Photo offerte par Saad Al-Kass)

De son côté, Bassam al-Alwachi, président de l’organisation Larsa qui œuvre pour la promotion de la diversité en Irak, explique que «ce sont les tragiques événements de 2014-2015 qui ont rendu cette visite possible, car tout le monde a malheureusement vu les souffrances du peuple irakien en général et des chrétiens en particulier durant cette période.»

En effet, le pape François se rendra dans un pays où ses prédécesseurs n'ont pas pu se rendre en raison de la complexité d’un contexte politique marqué par les guerres, la violence sectaire et les attaques terroristes. Cette visite sera ainsi pour lui l’occasion de lancer un message d’espoir à l’adresse des chrétiens d’Irak afin de les encourager à rester dans le pays et à y perpétuer la présence chrétienne multimillénaire.


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Short Url
  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
Short Url
  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Short Url
  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com