Durant les premiers temps qui ont suivi l’explosion de la pandémie, des rapports ont fait surface sur l'amélioration de la qualité de l'air et de l'eau dans le monde, alors que la production et le trafic diminuaient brusquement.
Des images de troupeaux de chèvres de montagnes et de sangliers explorant les rues désertes de la ville circulaient. Des bancs de dauphins exubérants se sont également montres dans les eaux du Bosphore. Il est vrai que certaines de ces informations étaient des canulars, mais elles avaient mis en avant, pour le moins d’une manière momentanée, l'idée que la perturbation qui provenait d'une sorte de déséquilibre dans les relations entre l’homme et animal. Une relation pouvant aboutir sur un redressement en faveur de la nature.
En s’immisçant dans ce débat, la nature a été amenée à jouer un rôle familier, positif: comme havre de paix qui garantit le bien-être humain.
Le courant de pensée utopique déborde de fantasmes en ce sens. Les Hyperboréens de la légende grecque, ont à titre d’exemple mené une existence parfaite, dans un printemps permanent, au-delà des vents du nord. Les habitants d’«Utopia» de Thomas More cultivent leurs jardins avec beaucoup de soin afin de les voir fleurir, et d’améliorer leurs vignes et leurs fruits.
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