Annoncé initialement pour dimanche dernier, l’octroi des premiers agréments provisoires pour les concessionnaires devrait intervenir aujourd’hui, si l’on s’en tient au communiqué du ministère de l’Industrie de jeudi. Ces agréments ouvriront la voie à la reprise de l’importation des véhicules neufs en Algérie.
Mais à quel prix ? Avec les nouvelles donnes qui caractérisent le marché, les achats des véhicules neufs devraient butter sur l’obstacle des prix qui ne riment qu’avec augmentation. Nombreux sont ceux qui considèrent que les véhicules neufs seront cédés à des prix prohibitifs. Les raisons sont multiples.
Selon l’expert du marché automobile, Aimen Cheriet, ce n’est effectivement pas encore le moment de parler des prix, du fait qu’on ne connaît pas encore les prix des véhicules qui seront importés ni les marques concernées. Toutefois, il affirme que l’accès au véhicule importé sera très difficile pour la classe moyenne, et il sera même un produit de luxe pour la majorité des familles algériennes.
Expliquant les raisons qui seront derrière cette hausse, le spécialiste du marché automobile a pointé du doigt les nouvelles taxes, qui sont imposées sur les importations des véhicules neufs, dans la loi de finances, à savoir les droits de douane qui sont à 15%, la TVA à 19% et la TAP à 2%. En outre, la taxe qui démarre à 120 000 da augmente selon la puissance fiscale du véhicule.
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