Covid-19 : Un étudiant saoudien participe à une campagne de sensibilisation de Harvard

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Publié le Mardi 04 août 2020

Covid-19 : Un étudiant saoudien participe à une campagne de sensibilisation de Harvard

  • L’équipe de la campagne affiche des informations sous plusieurs angles, des informations souvent négligées, telles que les implications climatiques, les facteurs socio-économiques et les aspects sociétaux
  • La campagne a un fort potentiel pour étendre sa portée dans le Royaume en s'associant avec des universités et différentes entreprises

DJEDDAH : Au cours des derniers mois, le lycéen Talal Al-Tuwaijri d'Alkhobar a investi son temps pendant la pandémie pour travailler avec des étudiants du monde entier afin de rendre la maladie du coronavirus (Covid-19) plus compréhensible pour le public. En effet, il a rejoint l'équipe de visualisation des coronavirus (CVT, en anglais, NDLR) basée aux États-Unis.

Le CVT est un réseau d'étudiants externalisé à but non lucratif fondé à Harvard, cherchant à diffuser des informations concernant la pandémie de la Covid-19.

«Nous sommes un groupe de plus de 1000 étudiants qualifiés et passionnés de différents pays à travers le monde. Nous travaillons à distance pour mobiliser des analyses de données et des visualisations pour le public concernant l'impact sur le long terme de la Covid-19», a déclaré M. Al-Tuwaijri à Arab News.

L'organisation a été créée pour lutter contre le courant «infodémique», ou surcharge d'informations, qui risque d’induire le public en erreur.

«C'est une communauté tech-net de scientifiques et d'analystes de données, de développeurs et de communicateurs», a déclaré Al-Tuwaijri. «Nous travaillons également avec des professeurs et des professionnels de l'industrie pour introduire des statistiques de qualité et pour mieux visualiser et partager les impacts, présents et futurs, de la Covid-19».

«En rejoignant CVT, j'avais l'impression de faire quelque chose pour aider le monde au lieu de rester assis pendant le confinement», a-t-il déclaré.

Le groupe d’étudiants travaille avec des partenaires pour diffuser des informations exactes et compréhensibles, pour aider les organisations qui se battent en première ligne et pour élaborer des propositions de politiques fondées sur les données.

L’équipe du CVT affiche des informations sous plusieurs angles, des informations souvent négligées, telles que les implications climatiques, les facteurs socio-économiques et les aspects sociétaux.

De plus, de telles analyses de données peuvent aider les entreprises, les pays et les individus non seulement à comprendre l'impact de la maladie, mais également à explorer des stratégies de récupération post-coronavirus.

«Mon équipe et moi sommes un groupe d'étudiants passionnés d'école et d'université du monde entier qui analysent volontairement des données sur tous les sujets relatifs à la Covid-19, y compris la socio-économie, les statistiques de recensement, la santé mentale et les données relatives à la pollution».

Le CVT collabore avec Harvard Innovation Labs, Massachusetts Institute of Technology Innovation Initiative, COVID Foundation ainsi que plus de 20 autres organisations. Le CVT recherche davantage de partenariats dans le monde, notamment au sein du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) et dans les régions du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord.

Talal Al-Tuwaijri a rejoint l'organisation lorsqu’elle a été lancée pour la première fois en avril par un étudiant de Harvard, Lucas Chu, en tant que membre de la communauté de visualisation des coronavirus (CVC) avant de devenir membre dirigeant du CVT.

- Le CVT est un réseau d'étudiants à but non lucratif fondé à Harvard, cherchant à diffuser des informations concernant la pandémie.

- L’équipe de visualisations de données au CVT affichent des informations sous plusieurs angles, des informations souvent négligées, telles que les implications climatiques, les facteurs socio-économiques et les aspects sociétaux.

Faits Marquants

Le CVT a lancé différents projets et initiatives, y compris des événements et des panels en ligne avec des invités de premier plan dans le domaine de la santé et de la science des meilleures universités et organisations internationales.

Il est très fier de son expérience au CVT. Il croit que les étudiants de l’école secondaire et des universités qualifiés et passionnés qui souhaitent investir leurs capacités dans une expérience de bénévolat enrichissante, devraient rejoindre de telles organisations.

Il déclare : «La plupart des étudiants sont talentueux par nature, mais on ne leur donne généralement aucune chance qui pourrait les pousser hors de leur zone de confort».

«Par conséquent, je pense qu'il devrait y avoir plus d'organisations gérées par les étudiants dans le Royaume, et il devrait y avoir plus d'activités pour les étudiants où ils peuvent s'engager dans la communauté et se sentir productifs, utiles et puissants», a-t-il ajouté.

Talal Al-Tuwaijri note qu'il n'y a pas assez d’associations estudiantines dans la région ayant des objectifs et un soutien durables par des grandes organisations.

Pour lui, ces organisations ont besoin de soutien et d'accès aux ressources autant qu'elles ont besoin de dirigeants passionnés pour les aider à grandir et à prospérer.

«Ce qui distingue le CVT, c'est qu’il est externalisé et géré par les étudiants ; nous sommes des étudiants qui rapportent à des étudiants, c'est une belle communauté qui ressemble à une famille», a-t-il déclaré.   

M. Al-Tuwaijri estime que le CVT a un fort potentiel pour étendre sa portée dans le Royaume en s'associant avec des universités et différentes entreprises, car il pense que de nombreux étudiants dans le pays sont hautement qualifiés et passionnés pour rendre le monde meilleur.

«Je veux que plus d'Arabes et de Saoudiens rejoignent l'organisation», a-t-il déclaré. «Tout étudiant ayant des compétences minimales en recherche et en rédaction peut participer».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


L'aviation israélienne pilonne la banlieue sud de Beyrouth, 22 morts dans l'est du Liban

Un Palestinien marche à côté des débris d'un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 21 novembre 2024, alors que la guerre entre Israël et les militants palestiniens du Hamas se poursuit. (AFP)
Un Palestinien marche à côté des débris d'un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 21 novembre 2024, alors que la guerre entre Israël et les militants palestiniens du Hamas se poursuit. (AFP)
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  • L'aviation israélienne a pilonné tout au long de la journée de jeudi la banlieue sud de Beyrouth ainsi que l'est du Liban, où 22 personnes ont été tuées selon les autorités
  • L'Agence nationale d'information (ANI, officielle), a recensé 12 frappes sur la banlieue sud, certaines "très violentes", l'armée israélienne disant avoir attaqué des centres de commandement et des infrastructures du Hezbollah

BEYROUTH: L'aviation israélienne a pilonné tout au long de la journée de jeudi la banlieue sud de Beyrouth ainsi que l'est du Liban, où 22 personnes ont été tuées selon les autorités, le Hezbollah revendiquant sa frappe la plus profonde en Israël depuis plus d'un an d'hostilités.

L'Agence nationale d'information (ANI, officielle), a recensé 12 frappes sur la banlieue sud, certaines "très violentes", l'armée israélienne disant avoir attaqué des centres de commandement et des infrastructures du Hezbollah.

Les raids ont été précédés par des appels de l'armée israélienne à évacuer certains quartiers.

Les images de l'AFPTV montraient d'épaisses colonnes de fumée sur la banlieue sud de la capitale libanaise, désertée par une grande partie de ses habitants en raison des frappes quotidiennes qui la visent depuis fin septembre.

Les frappes, qui s'étaient arrêtées mardi, ont repris au lendemain du départ de l'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente d'arracher un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah pro-iranien.

Après Beyrouth, il devait rencontrer jeudi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

Des frappes israéliennes ont également visé jeudi l'est et le sud du Liban, bastions du Hezbollah, selon l'ANI.

Les frappes de "l'ennemi israélien" sur cinq zones de la région de Baalbeck (est) ont coûté le vie à 22 personnes, a indiqué le ministère de la Santé.

L'ANI a précisé qu'une frappe sur le village de Makneh dans cette région avait entraîné la mort d'au moins quatre membres d'une même famille.

La coordinatrice spéciale de l'ONU pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert s'est rendue sur le site de Baalbeck, classé au patrimoine mondial de l'Unesco, qui a annoncé lundi placer sous "protection renforcée provisoire" 34 sites culturels au Liban menacés par les bombardements israéliens, et octroyer une assistance financière d'urgence pour sauver le patrimoine de ce pays.

- Khiam -

Pour sa part, la formation islamiste a annoncé jeudi avoir lancé des missiles sur une base aérienne près de la ville d'Ashdod, dans sa première attaque contre le sud d'Israël.

Dans un communiqué, le Hezbollah a précisé que cette base à l'est d'Ashdod se trouvait "à 150 km de la frontière" israélo-libanaise.

C'est la première fois que le Hezbollah annonce viser un objectif aussi éloigné de la frontière depuis plus d'un an d'affrontements.

La formation pro-iranienne a également revendiqué des tirs contre le nord d'Israël, où les secours ont annoncé qu'un homme était mort après avoir été blessé à la suite de tirs de projectiles en Galilée.

Dans le sud du Liban frontalier d'Israël, le Hezbollah a fait état dans neuf communiqués distincts d'attaques menées par le mouvement contre des soldats israéliens dans et autour du village de Khiam.

Les médias officiels libanais ont affirmé que l'armée israélienne dynamitait des maisons et bâtiments dans cette localité proche de la frontière israélienne.

Les violences entre Israël et le Hezbollah, initiées par ce dernier au début de la guerre dans la bande de Gaza, ont fait plus de 3.583 morts depuis octobre 2023 au Liban.

La plupart des victimes ont été tuées depuis que l'armée israélienne a déclenché fin septembre dernier une campagne massive de bombardements visant notamment les bastions du Hezbollah, suivie d'une offensive terrestre dans le sud du Liban.


La CPI émet des mandats d'arrêt contre Netanyahu, Gallant et Deif

"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye. (AFP)
"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye. (AFP)
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  • La décision de la CPI limite théoriquement les déplacements de Benjamin Netanyahu, puisque n'importe lequel des 124 Etats membres de la cour serait obligé de l'arrêter sur son territoire
  • Le gouvernement israélien a aussitôt accusé la CPI d'avoir "perdu toute légitimité" avec ses mandats d'arrêt "absurdes"

LA HAYE: La Cour pénale internationale a émis jeudi des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef de la branche armée du Hamas Mohammed Deif pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

La décision de la CPI limite théoriquement les déplacements de Benjamin Netanyahu, puisque n'importe lequel des 124 Etats membres de la cour serait obligé de l'arrêter sur son territoire.

Le gouvernement israélien a aussitôt accusé la CPI d'avoir "perdu toute légitimité" avec ses mandats d'arrêt "absurdes".

"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye.

Dans un autre communiqué, elle émet un mandat d'arrêt contre Mohammed Deif, également pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

La cour "a émis à l'unanimité un mandat d'arrêt contre M. Mohammed Diab Ibrahim Al-Masri, communément appelé +Deif+, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés commis sur le territoire de l'État d'Israël et de l'État de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023".

Classés "secrets" 

Les mandats d'arrêt ont été classés "secrets", afin de protéger les témoins et de garantir la conduite des enquêtes, a déclaré la cour.

Mais la CPI "considère qu'il est dans l'intérêt des victimes et de leurs familles qu'elles soient informées de l'existence des mandats".

Le procureur de la CPI, Karim Khan, a demandé en mai à la cour de délivrer des mandats d'arrêt contre Netanyahu et Gallant (qui a été limogé début novembre par le Premier ministre israélien) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité présumés à Gaza.

M. Khan a également demandé des mandats d'arrêt contre de hauts dirigeant du Hamas, dont Mohammed Deif, soupçonnés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.

Selon Israël, Deif a été tué par une frappe le 13 juillet dans le sud de Gaza, bien que le Hamas nie sa mort.

Le procureur a depuis abandonné la demande de mandats d'arrêt contre le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, et le chef du Hamas dans la bande de Gaza Yahya Sinouar, dont les morts ont été confirmées.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza a annoncé jeudi un nouveau bilan de 44.056 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d'un an.

Au moins 71 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 104.268 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.


Liban: frappes sur la banlieue sud de Beyrouth après un appel israélien à évacuer

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  • La banlieue sud, désertée par une grande partie de ses habitants en raison des frappes systématiques, avait été visée par trois frappes israéliennes à l'aube, qui ont "détruit plusieurs bâtiments" selon l'Ani
  • Le porte-parole de l'armée israélienne a affirmé qu'elles avaient visé "des centres de commandement et des structures militaires" du Hezbollah

BEYROUTH: De nouvelles frappes ont visé jeudi matin la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah libanais contre lequel Israël est en guerre, peu après un appel de l'armée israélienne à évacuer, selon un média d'Etat libanais.

L'Agence nationale d'information libanaise (Ani) a rapporté trois frappes sur la banlieue sud, dont une "très violente sur Haret Hreik", un quartier de ce secteur, et précisé qu'un immeuble avait été détruit.

Sur les images de l'AFPTV, on peut voir des panaches de fumée s'élever d'au moins trois sites visés.

Les frappes ont été précédées par un appel du porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichai Adraee, sur les réseaux sociaux, à évacuer trois secteurs de la banlieue sud.

Après cet appel, des tirs nourris ont été entendus dans la banlieue, visant à avertir les habitants.

La banlieue sud, désertée par une grande partie de ses habitants en raison des frappes systématiques, avait été visée par trois frappes israéliennes à l'aube, qui ont "détruit plusieurs bâtiments" selon l'Ani.

Le porte-parole de l'armée israélienne a affirmé qu'elles avaient visé "des centres de commandement et des structures militaires" du Hezbollah.

Les frappes interviennent alors que l'émissaire américain Amos Hochstein tente de parvenir à un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais.

Après avoir vu les responsables libanais à Beyrouth, il doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle israélienne.

Les violences entre Israël et le mouvement pro-iranien, initiées par ce dernier au début de la guerre dans la bande de Gaza, ont fait plus de 3.550 morts depuis octobre 2023.

La plupart des victimes ont été tuées depuis que l'armée israélienne a déclenché fin septembre dernier une campagne massive de bombardements visant notamment les bastions du Hezbollah, suivie d'une offensive terrestre dans le sud du Liban.