Fashion Week de Paris: confettis asymétriques chez Courrèges

Les silhouettes ont déambulé sous la verrière ensoleillée du Carreau du Temple, en plein coeur de la capitale, dans un tourbillon virevoltant de confettis rouges, roses, bleus et argentées. Une ambiance très féérique et festive, portée par une bande-son puissante. (AFP)
Les silhouettes ont déambulé sous la verrière ensoleillée du Carreau du Temple, en plein coeur de la capitale, dans un tourbillon virevoltant de confettis rouges, roses, bleus et argentées. Une ambiance très féérique et festive, portée par une bande-son puissante. (AFP)
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Publié le Mercredi 05 mars 2025

Fashion Week de Paris: confettis asymétriques chez Courrèges

  • mercredi au troisième jour de la Fashion Week féminine de Paris une collection très inspirée et toute en asymétrie. Les silhouettes ont déambulé sous la verrière ensoleillée du Carreau du Temple, en plein coeur de la capitale
  • Utilisés pour la mise en scène, les confettis ont également inspiré le designer belge pour cette collection automne-hiver 2025-2026

PARIS: "Cette saison va être pleine de confettis": le directeur artistique de Courrèges, Nicolas di Felice, a présenté mercredi au troisième jour de la Fashion Week féminine de Paris une collection très inspirée et toute en asymétrie.

Les silhouettes ont déambulé sous la verrière ensoleillée du Carreau du Temple, en plein coeur de la capitale, dans un tourbillon virevoltant de confettis rouges, roses, bleus et argentées. Une ambiance très féérique et festive, portée par une bande-son puissante.

Utilisés pour la mise en scène, les confettis ont également inspiré le designer belge pour cette collection automne-hiver 2025-2026.

Après une dernière collection créée dans un état d'esprit très pessimiste, "j'ai retrouvé un livre, qui se compose de 100 pages d'un gars qui a pris des confettis en photo sur fond blanc. Et ça m'a fait me sentir tellement heureux, plein de joie et optimiste à nouveau", a-t-il confié à la presse après le défilé.

"Je me suis dit: +Ok, cette saison va être pleine de confettis+", a poursuivi le quadragénaire.

"Un confetti, c'est juste un long rectangle, et j'adore travailler avec des motifs plats. Alors j'ai pris une énorme bande de laine que j'ai commencé à draper sur le mannequin et cela a donné la première silhouette", a-t-il expliqué.

La première robe est une robe noire qui semble avoir été conçue dans une seule bande de tissu, telle une écharpe habilement enroulée, avec un pan laissé libre sur la gauche.

Un style décliné sur presque tous les autres modèles, que ce soit les robes, les tops, les combinaisons ou les jupes, avec toujours cette bande de tissu laissée pendante sur le côté.

Un vestiaire décliné en noir, blanc, gris, mais aussi en rose et rouge, qu'ont pu admirer du premier rang le rappeur français SCH, les actrices Adèle Exarchopoulos et Chiara Mastroianni ou encore la star coréenne du groupe de K-Pop Ateez, Wooyoung.

 


Le temps clément pendant le Ramadan apporte du confort aux musulmans

À Djeddah, le Ramadan se distingue par ses lumières et la tradition tant appréciée d'Al-Mirkaz. (SPA)
À Djeddah, le Ramadan se distingue par ses lumières et la tradition tant appréciée d'Al-Mirkaz. (SPA)
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  • Le temps doux apporte de la fraîcheur aux musulmans qui jeûnent
  • Les températures actuelles font du Ramadan une expérience agréable par rapport à ces dernières années

RIYAD: Pour la première fois depuis de nombreuses années, le Ramadan est célébré en mars pendant la saison hivernale en Arabie saoudite et dans le reste de l'hémisphère nord.

Le temps doux apporte de la fraîcheur aux musulmans qui jeûnent, ce qui en fait une expérience agréable par rapport à ces dernières années, où les fidèles ont dû endurer le défi du jeûne pendant de longues journées chaudes au plus fort de la saison estivale.

«Après de longues périodes de Ramadan en été, le Ramadan se déroule maintenant en hiver pour la première fois depuis de nombreuses années, et le fait de jeûner pendant ces journées froides a rendu l'expérience considérablement confortable et agréable», a déclaré Abdul Ghaffar, un expatrié qui vit dans le Royaume depuis 25 ans et qui travaille comme consultant principal dans le domaine du développement des talents.

Bien que l'année dernière, le temps ait été agréable pendant une grande partie du mois, les musulmans avaient auparavant enduré le défi de jeûner pendant de longues journées chaudes au plus fort de l'été, a-t-il ajouté.

«Les journées d'hiver plus courtes réduisent considérablement les heures de jeûne, ce qui nous permet de rompre le jeûne un peu plus tôt et de nous libérer du soleil brûlant de l'été», a déclaré Abdullah Ahmed, étudiant à l'université de Riyad.

«Ce temps agréable est un changement bienvenu, car il allège le fardeau physique du jeûne. En outre, le temps frais permet de s'adonner à des activités de plein air pendant la journée et après l'iftar», a-t-il ajouté.

Iffat Aabroo, une femme au foyer de Riyad, partage cet avis sur le jeûne en hiver: «La  température maximale était inférieure à 20 degrés Celsius la semaine dernière et varie entre 19 et 27 degrés Celsius au maximum et 7 et 15 degrés Celsius au minimum cette semaine. Par ailleurs, les journées sont plus courtes, ce qui facilite le jeûne.»

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Le Ramadan en hiver apporte du confort aux fidèles qui jeûnent. (SPA)

«Il est courant d'avoir soif lorsqu'on jeûne pendant de longues heures sous la chaleur intense de l'été, et il est important, comme le conseille la médecine, de prendre les précautions nécessaires pour rester hydraté pendant le jeûne, mais il est facile de jeûner pendant l'hiver et de ne pas avoir soif comme pendant l'été», a-t-elle déclaré.

Javed Hasan, chauffeur de taxi dans la capitale, a déclaré: «Cela a facilité le jeûne, en particulier pour ceux d'entre nous qui ne peuvent pas toujours s'arrêter pour l'iftar en raison de la nature de leur travail.»

«Il est beaucoup plus facile d'être dans la rue pour prendre et déposer des gens d'un endroit à l'autre aujourd'hui que pendant la saison chaude de l'été.»

«Le temps agréable ne rend pas seulement le jeûne moins intimidant, il améliore aussi notre bien-être général, rendant le voyage spirituel plus engageant et plus fructueux», a-t-il ajouté.

Shahid Anwar, un expatrié indien qui travaille comme responsable de la sécurité à Riyad, estime que le Ramadan en hiver présente de nombreux avantages, tant sur le plan de l'élévation spirituelle que sur celui de l'engagement social: «Il est beaucoup plus facile d'être sur le site de travail tout en jeûnant en hiver.»

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La tour de l'horloge de La Mecque devient verte pour accueillir le mois sacré du Ramadan. (Internet/X.com)

«La confluence de la réflexion spirituelle et des conditions météorologiques favorables fait du Ramadan une expérience particulièrement agréable», a-t-il ajouté. «Les nuits sont particulièrement animées, les décorations et les friandises traditionnelles attirant plus de monde à l'extérieur que pendant les journées plus chaudes de l'été.»

Avec des températures plus clémentes, de nombreuses organisations communautaires organisent des iftars en plein air, améliorant ainsi les expériences de repas communautaires pour les familles et les amis, a-t-il ajouté.

La vague de froid qui s'est abattue sur plusieurs parties de la région frontalière du nord la semaine dernière a gelé une fontaine décorative dans le gouvernorat de Rafha.

Des photos virales diffusées sur les réseaux sociaux montraient la fontaine recouverte de glace alors que les températures descendaient en dessous de zéro degré.

La forte baisse des températures, enregistrée à -2 degrés Celsius à Rafha, a provoqué le gel de l'eau dans les zones ouvertes et la formation de givre sur les arbres et les espaces verts, tandis que les températures à Turaif ont chuté à -4 degrés Celsius, entraînant le gel des surfaces d'eau et des couches de neige sur les étangs et les bassins, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Turaif, connu pour ses hivers rigoureux, connaît fréquemment du gel et de la neige en raison des masses d'air polaire qui se déplacent vers le sud depuis l'Europe.

Avec une baisse significative des températures marquant l'arrivée du Ramadan dans la région des frontières du Nord, Turaif a enregistré lundi 1 degré Celsius, et Arar est passé sous la barre des 4 degrés, selon le Centre national de météorologie.

Cette vague de froid, qui devrait persister au milieu du mois, rappelle les saisons hivernales du Ramadan d'il y a trois décennies, les habitants se souvenant des canons à iftar dans l'air glacial des années 1990.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Fashion Week: un vent de nouveauté souffle sur Paris

Après avoir présenté en janvier sa première collection homme, Julian Klausner va dévoiler sa première collection féminine avec un premier défilé dans la capitale de la mode.  Nommé en décembre à la tête des collections homme et femme de Dries Van Noten, le Belge de 33 ans a la lourde tâche de succéder au fondateur éponyme de la maison, qui a pris sa retraite en juin, à l'âge de 66 ans. (AFP)
Après avoir présenté en janvier sa première collection homme, Julian Klausner va dévoiler sa première collection féminine avec un premier défilé dans la capitale de la mode. Nommé en décembre à la tête des collections homme et femme de Dries Van Noten, le Belge de 33 ans a la lourde tâche de succéder au fondateur éponyme de la maison, qui a pris sa retraite en juin, à l'âge de 66 ans. (AFP)
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  • Julian Klausner et Haider Ackermann, respectivement directeurs artistiques de Dries Van Noten et de Tom Ford, font mercredi leurs premiers pas à la Fashion Week de Paris, illustration du vaste mercato
  • Après avoir présenté en janvier sa première collection homme, Julian Klausner va dévoiler sa première collection féminine avec un premier défilé dans la capitale de la mode

PARIS: Julian Klausner et Haider Ackermann, respectivement directeurs artistiques de Dries Van Noten et de Tom Ford, font mercredi leurs premiers pas à la Fashion Week de Paris, illustration du vaste mercato qui agite le milieu ces derniers mois.

Après avoir présenté en janvier sa première collection homme, Julian Klausner va dévoiler sa première collection féminine avec un premier défilé dans la capitale de la mode.

Nommé en décembre à la tête des collections homme et femme de Dries Van Noten, le Belge de 33 ans a la lourde tâche de succéder au fondateur éponyme de la maison, qui a pris sa retraite en juin, à l'âge de 66 ans.

Le styliste connaît néanmoins déjà bien la griffe. Diplômé en 2016 de l'école bruxelloise de La Cambre et passé notamment par Maison Margiela, il travaillait déjà depuis 2018 aux côtés du styliste anversois à la création des collections femmes.

Un profil adoubé par ce dernier: "J'ai une confiance complète en la créativité et la vision de Julian. Il n’est pas seulement un designer talentueux, mais aussi un choix évident pour assurer la relève", expliquait Dries Van Noten à en décembre.

"La dernière chose que je veux faire, c'est imiter Dries", avait toutefois prévenu Julian Klausner lors de sa nomination. "Je veux aller plus loin, et faire quelque chose de nouveau".

Première parisienne pour Tom Ford

Le premier défilé de Haider Ackermann pour Tom Ford est également l'un des événements les plus attendus de cette semaine de la mode.

Nommé début septembre en remplacement de Peter Hawkings, resté tout juste un an, le Français de 53 ans connu pour son approche sophistiquée du vêtement est le chouchou du couple formé par Timothée Chalamet et l'influenceuse star Kylie Jenner.

Formé à l'Académie des Beaux-arts d'Anvers, Haider Ackermann a notamment été directeur artistique de la Maison Berluti de 2016 à 2018 et à la tête de sa propre maison, qu'il a fermé en 2020.

En janvier 2023, il a joué les directeurs artistiques pour Jean Paul Gaultier le temps d'une saison, "l'enfant terrible de la mode" laissant les rênes de ses collections haute couture à des créateurs invités depuis son départ à la retraite en 2020. Il est par ailleurs depuis l'an dernier le directeur créatif de la marque Canada Goose.

Cette première collection de Haider Ackermann chez Tom Ford sera également la première présentée à Paris. La griffe américaine était en effet jusque-là habituée à défiler à New York.

"C'est intéressant de choisir Paris pour défiler parce que ça reste une marque qui a une aura très internationale et très américaine. Donc choisir Paris, c'est aussi un symbole de parisianisme, j'ai envie de dire, ou en tout cas une volonté d'être plus proche de la mode française", analyse auprès de l'AFP Alix Morabito directrice de l'achat mode femme aux Galeries Lafayette.

La journée de mercredi sera également marquée par les défilés de Courrèges, Stella Mccartney et Balmain.

 


Le pavillon Nuhad es-Said de Beyrouth vise à «unir tous les Libanais»

Le pavillon Nuhad es-Said, récemment inauguré au Musée national de Beyrouth, est conçu comme un espace où les Libanais de tous horizons peuvent se réunir pour célébrer la culture et l'art. (Photo fournie)
Le pavillon Nuhad es-Said, récemment inauguré au Musée national de Beyrouth, est conçu comme un espace où les Libanais de tous horizons peuvent se réunir pour célébrer la culture et l'art. (Photo fournie)
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  • Cet espace, dédié à la mémoire du conservateur et connaisseur d'art libanais Nuhad es-Said, occupe une zone spéciale au sein du musée
  • Il crée un environnement qui favorise les conversations artistiques et culturelles

DUBAÏ: Le pavillon Nuhad es-Said, récemment inauguré au Musée national de Beyrouth, est conçu comme un espace où les Libanais de tous horizons peuvent se réunir pour célébrer la culture et l'art.

Dédié à la mémoire du conservateur et connaisseur d'art libanais Nuhad es-Said, il occupe une zone spéciale au sein du musée, créant un environnement qui favorise les conversations artistiques et culturelles.

«Nous voulons réitérer la position du musée dans la société et le pavillon sera considéré comme un centre culturel et unira tous les Libanais», a déclaré Lama Salam, membre de la Fondation du patrimoine national au Liban, dans un entretien accordé à Arab News.

«En tant que Libanais, notre culture et notre patrimoine nous unissent. Plus nous nous asseyons, faisons des recherches et discutons de notre patrimoine et constatons que nous avons tant de raisons d'être fiers, plus nous réalisons à quel point notre culture est belle», a-t-elle ajouté.

Le pavillon dispose d'un restaurant et d'une salle polyvalente qui peut être louée et utilisée pour des galeries, des expositions et des événements.

Salam a expliqué que le pavillon est conçu avec de grandes portes et des arches, comme une ode à l'architecture du musée.

«Les portes faisaient déjà partie des fondations du musée, mais nous avons choisi de les incorporer davantage pour symboliser quelque chose de plus significatif», a déclaré Salam.

«Les portes agissent comme des portails symboliques du passé vers le présent et, espérons-le, vers l'avenir. En franchissant ces portes, vous traversez le passé, le présent et, si Dieu le veut, le début de l'avenir.»

Salam a décrit la visite du pavillon comme une expérience unique, à la différence de ce qui est proposé dans les musées traditionnels.

«Lorsque vous vous asseyez dans le restaurant, vous êtes entouré par l'histoire, les portes en fer préservées, le mur historique et une vue magnifique sur l'hippodrome vert de Beyrouth avec des pins en arrière-plan.»

«Ce pavillon étant une annexe du musée national, que nous considérons comme un trésor culturel, il offre une expérience unique», a-t-elle ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com