Riyadh Active, Riyadh Active Industry et Riyadh Muscle Show vous invitent à vivre un weekend plein d'action et de divertissement

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Publié le Dimanche 02 février 2025

Riyadh Active, Riyadh Active Industry et Riyadh Muscle Show vous invitent à vivre un weekend plein d'action et de divertissement

  • Présentés par IEG Events Arabia Limited, ces deux événements sont les principaux salons internationaux de fitness et de bien-être du pays.
  • La Fédération saoudienne de culturisme, le ministère saoudien des Sports et le Comité olympique saoudien sont partenaires de cet événement.

Riyad : Les salons Riyadh Active, Riyadh Active Industry et Riyadh Muscle Show se préparent pour un week-end d’action les 8 et 9 février à la Riyad Arena.

Présentés par IEG Events Arabia Limited, ces deux événements sont les principaux salons internationaux de fitness et de bien-être du pays. Ils offrent une combinaison unique d’expositions, de formations, de compétitions et de célébrités, et accueillent plus de 10 000 amateurs de fitness ainsi que plus de 100 marques.

Riyadh Active, présenté par Subway, propose des entraînements mixtes et réservés aux femmes, animés par des formateurs de renom, ainsi que des marques mettant en avant les dernières tendances du fitness. Des cadeaux exclusifs, des rabais et des articles gratuits seront également offerts tout au long du week-end.

Gym Nation organisera également des compétitions et des activités de fitness exclusives. Ce week-end d’action a pour objectif d'inspirer et de motiver les gens à atteindre leurs objectifs de remise en forme.

Le Riyadh Active Show leur permettra de rencontrer certains des plus grands noms du fitness. Heba Ali, fondatrice d’Evolve Nation, donnera des outils aux individus en combinant la psychologie à plus de dix ans d’expertise en conditionnement physique.

Le Riyadh Muscle Show sera un autre temps fort de cet événement de deux jours. Il permettra de participer aux finales du championnat du Royaume, la plus importante compétition de musculation d’Arabie saoudite. Ceci conclut une série d’événements qui s’étalent sur un an.

La Fédération saoudienne de culturisme, le ministère saoudien des Sports et le Comité olympique saoudien sont partenaires de cet événement.

Applied Nutrition et Panatta se joignent en tant que sponsor d'or, offrant aux visiteurs une expérience inégalée. L’occasion pour eux de rencontrer des personnalités légendaires du fitness et de la musculation.

Pour la première fois en Arabie saoudite, l’événement alliera les deux disciplines. Il réunira également des marques internationales de premier plan dans le domaine du bodybuilding, avec des produits de complément alimentaire.

La nutrition, l’équipement et bien plus encore. Parmi les marques exposantes, on peut citer : Nutrition, Biotech USA, Hype Energy, Elite Fancy Food, etc.

Riyadh Active Industry

Riyadh Active Industry sera une plateforme de premier plan pour les professionnels de l'Arabie saoudite des secteurs du fitness et du bien-être, qui pourront y rencontrer des acheteurs, des détaillants et des distributeurs du Royaume, du CCG et d’ailleurs.

L’événement accueillera également le XPRO Summit Riyadh, qui proposera des ateliers spécialisés pour les propriétaires de gymnases, des coachs et des leaders de l’industrie, ainsi que des expositions de grandes marques telles que Delta, Fitness, Al Hayat Investment Co., Wellness First et Matrix.

Parrainé par Delta Fitness et Wellness First en tant que commanditaire platine, Al Hayat Investment Co. en tant que partenaire stratégique et Active IQ en tant que partenaire officiel de l’éducation, ce forum offre des occasions inégalées d’explorer les progrès et l’essor des entreprises sur le marché saoudien en plein essor.

Pour faire avancer la conversation, la table ronde du Royaume réunira des leaders d’opinion afin de façonner l’avenir de la condition physique dans la région, y compris des discussions exclusives sur les investissements, les partenariats et Vision 2030. Pendant ce temps, le Forum sur la condition physique des femmes mettra l’accent sur la santé et le bien-être des femmes.

Les principaux intervenants qui prennent part aux sommets et aux tables rondes sont Lamya Al Kadi, vice-président de la stratégie et de la planification chez Al Hayat Investment Co. et Adel Al Kadi, PDG et membre du conseil d’administration de Al Hayat Investments Co.

 Autres personnes notables Wael El Merhabi, PDG de Sports Club Company, et Alwaleed Alkeaid, cofondateur de Alkeaid, co-fondateur de Shihany Technology et fondateur du Saudi Sports Réseau professionnel. Ils seront rejoints par le Dr Romeo Jozak, directeur technique de la Future Falcons Programme, Fédération de football d’Arabie saoudite (SAFF) et Fatima Batook, membre du conseil d’administration de la Fédération saoudienne de tennis et du club de football Al Qadsiah.

Club de football.

Tom Reece, directeur du marketing d’IEG Events Arabia Limited, a déclaré : "Nous sommes ravis de pouvoir Nous sommes ravis de voir notre vision pour le salon Riyadh Active Show prendre vie et rassembler des icônes mondiales, des leaders de l’industrie et des milliers d’amateurs de fitness. Comme le continue de se développer, nous sommes fiers de pouvoir contribuer à promouvoir des modes de vie plus sains et actifs et à positionner davantage l’Arabie saoudite comme un centre mondial de remise en forme.


Au Festival de la BD d'Angoulême, succès public, tempête en coulisses

Des visiteurs regardent des bandes dessinées dans la rue lors du 52e Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, le 30 janvier 2025. (Photo ROMAIN PERROCHEAU / AFP)
Des visiteurs regardent des bandes dessinées dans la rue lors du 52e Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, le 30 janvier 2025. (Photo ROMAIN PERROCHEAU / AFP)
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  • Le festival de la BD d'Angoulême a fait le plein cette semaine, malgré des coulisses agitées par une virulente mise en cause de son management et de sa stratégie, jugée « mercantile » par ses détracteurs.
  • Avant même le début de cette 52^e édition, refermée dimanche, le coup de semonce est venu d'un article de l'Humanité magazine accusant le festival international de la bande dessinée (FIBD) de « dérives », notamment avec une hausse de 25 % des tarifs.

 ANGOULÊME, FRANCE : Des rues bondées, des expositions prises d'assaut... Le festival de la BD d'Angoulême a fait le plein cette semaine, malgré des coulisses agitées par une virulente mise en cause de son management et de sa stratégie, jugée « mercantile » par ses détracteurs.

Avant même le début de cette 52^e édition, refermée dimanche, le coup de semonce est venu d'un article de l'Humanité magazine accusant le festival international de la bande dessinée (FIBD) de « dérives », notamment avec une hausse de 25 % des tarifs pour le public, et d'avoir licencié une salariée peu après sa plainte pour viol en 2024.

Le FIBD, dont l'organisation est confiée depuis 2007 à la société 9e Art+, a aussitôt défendu sa stratégie de « toucher le plus grand nombre » et assuré n'avoir jamais « failli dans ses obligations » vis-à-vis de son ex-employée.

Mais l'incendie s'est vite propagé dans le microcosme de la bande dessinée. « Ça secoue beaucoup de gens dans le festival comme chez les auteurs », confie une source interne.

Sur les réseaux sociaux, des auteurs de bande dessinée ont publié des dessins peu amènes à l'attention du président du 9e Art+, Franck Bondoux, à la suite d'un premier message posté par Florence Cestac, grand prix d'Angoulême en 2000.

« C'est l'histoire du viol qui m'a poussée à faire ça, j'ai trouvé ça immonde », confie-t-elle à l'AFP, ajoutant par ailleurs avoir eu l'impression que le festival « perd son âme ».

Sur leurs stands à Angoulême, les éditeurs indépendants ont, eux, affiché des messages de soutien à l'ex-salariée, qui vient de saisir les prud'hommes pour contester son licenciement, selon son avocat Arié Alimi.

- Moyen de pression -

Plusieurs intervenants ont également interpellé le festival lors de la remise des Fauves 2025, samedi soir, qui a notamment sacré Deux filles nues de Luz.

L'affaire a ému jusqu'au ministère de la Culture qui a indiqué à l'AFP être « particulièrement interpellé » par cette affaire et être plus généralement inquiet des « dysfonctionnements » au sein du FIBD.

Cette semaine, les grands éditeurs ont également exprimé leur « profonde préoccupation » concernant un festival crucial ayant essuyé des pertes en 2024.

Leur syndicat national a appelé « instamment » à lancer un « appel d'offres en bonne et due forme », alors qu'une échéance majeure approche pour le renouvellement de la convention liant l'association FIBD Angoulême, fondatrice du festival, à 9e Art+.

Tacitement reconduite en 2017, elle le sera à nouveau en 2027 si elle n'est pas dénoncée d'ici à mai.

Cette convention de droit privé ne peut formellement être dénoncée que par l'association FIBD Angoulême, dont la présidente, Delphine Groux, a indiqué en décembre qu'elle n'agirait pas « sous la pression ». Sollicitée par l'AFP, l'association n'a pas donné suite.

Les regards se tournent aussi vers les pouvoirs publics qui fournissent près de la moitié du budget du festival, soit 6,3 millions d'euros.

Alain Rousset, président de la région Nouvelle-Aquitaine et premier contributeur public (550 000 euros de subventions directes et 500 000 euros d'équipements), appelle à « sortir par le haut » pour ne pas entacher « le succès culturel, économique et social » du festival.

« Comme un village gaulois »

« Nous allons examiner les garanties à demander », affirme l'élu socialiste à l'AFP. Mais il souligne les « efforts de transparence » du festival depuis un rapport de la Chambre régionale de la Cour des comptes de 2021 qui avait pointé une « organisation complexe » sans relever d'irrégularités.

Élu d'opposition à Angoulême, Raphaël Manzanas n'est pas convaincu. « C'est encore opaque », dit-il à l'AFP, pointant notamment les échanges comptables entre 9e Art+ et une autre société détenue par M. Bondoux.

Les marges de manœuvre sont toutefois réduites, reconnaît-il. « On peut jouer le bras de fer et menacer de ne pas voter la subvention de 500 000 euros, mais on serait accusés de nuire à un festival très important pour notre ville », explique-t-il.

Sollicité par l'AFP, M. Bondoux n'a pas répondu, mais le directeur artistique adjoint du festival, Fausto Fasulo, juge « hallucinante » l'idée d'une dérive mercantiliste.

« Quelqu'un est-il capable de nous regarder droit dans les yeux et de nous dire que la programmation de cette année sert le grand capital ? », lance-t-il, déplorant que le festival serve « trop souvent de catalyseur » des tensions récurrentes dans l'édition.

De fait, le festival d'Angoulême est loin d'être en proie à sa première crise. « Ici, c'est comme un village gaulois », résume une habituée des lieux. « Il y a toujours beaucoup de mécontents. »


Joconde : la directrice du Louvre veut un billet supplémentaire pour accéder au musée

Le président français Emmanuel Macron prononce un discours devant le tableau « La Joconde » de l'artiste italien Léonard de Vinci au musée du Louvre à Paris, le 28 janvier 2025. (Photo Bertrand GUAY AFP)
Le président français Emmanuel Macron prononce un discours devant le tableau « La Joconde » de l'artiste italien Léonard de Vinci au musée du Louvre à Paris, le 28 janvier 2025. (Photo Bertrand GUAY AFP)
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  • La présidente du Louvre, Laurence Des Cars, a indiqué dimanche sur la radio France Inter vouloir mettre en place un billet pour la Joconde, que les visiteurs devront prendre en plus de l'entrée dans le musée le plus visité au monde.
  • « Notre proposition, c'est d'assumer le statut exceptionnel de la Joconde », a-t-elle martelé, qualifiant l'œuvre de « bénédiction pour le Louvre ».

PARIS : La présidente du Louvre, Laurence Des Cars, a indiqué dimanche sur la radio France Inter vouloir mettre en place un billet pour la Joconde, que les visiteurs devront prendre en plus de l'entrée dans le musée le plus visité au monde.

« L'idée, c'est d'avoir un billet Louvre qui donne accès aux collections permanentes et aux expositions (...) et, si vous souhaitez voir la Joconde, ce sera ce billet plus l'accès à la Joconde », a déclaré Mme Des Cars.

Après avoir alerté la ministre de la Culture, Rachida Dati, sur l'état du musée, le président Emmanuel Macron a fait plusieurs annonces concernant la rénovation du Louvre à la fin du mois de janvier.

Il a indiqué que les travaux devraient s'achever en 2031, offrant ainsi un nouvel espace et une entrée indépendante pour l'accès à la Joconde.

Le tableau de Léonard de Vinci sera « accessible de manière autonome par rapport au reste du musée et doté pour cette raison d'un titre d'accès propre », avait indiqué M. Macron.

Dimanche, Laurence Des Cars a précisé sur France Inter que la Joconde serait installée « probablement sous la Cour carrée », « un espace dédié qui permettra aux visiteurs de regarder enfin sereinement ce tableau ».

« Notre proposition, c'est d'assumer le statut exceptionnel de la Joconde », a-t-elle martelé, qualifiant l'œuvre de « bénédiction pour le Louvre ».


Une résidence artistique multidisciplinaire capture l'esprit d'Al-Balad à Djeddah

Des artistes d'horizons divers ont exploré le thème du mouvement et ont transformé Bait Shouaib en un participant actif à leur processus créatif. (Photo Fournie)
Des artistes d'horizons divers ont exploré le thème du mouvement et ont transformé Bait Shouaib en un participant actif à leur processus créatif. (Photo Fournie)
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  • La résidence Bait Shouaib accueille divers créateurs pour réfléchir au « mouvement » dans le quartier historique.
  • Intitulé « Moving Narratives », ce cycle a exploré le thème du mouvement à travers diverses perspectives et a transformé l'historique Bait Shouaib en un participant actif au processus créatif.

JEDDAH : La résidence artistique Bait Shouaib de la Fondation Athr, située dans le quartier d'Al-Balad, a réuni un cinéaste, un conservateur et deux artistes, favorisant ainsi une collaboration interdisciplinaire au cours d'un programme de huit semaines.

Intitulé « Moving Narratives », ce cycle a exploré le thème du mouvement à travers diverses perspectives et a transformé l'historique Bait Shouaib en un participant actif au processus créatif.

L'exposition, inaugurée le mois dernier dans le cadre de la Biennale des arts islamiques de cette année, a permis aux visiteurs d'assister à des interprétations de l'essence culturelle et historique de Djeddah à travers l'art contemporain. ***

Hayfa Algwaiz a créé une installation mobile spécifique dans la cage d'escalier, ou minwar, de Bait Shouaib. (Photo Fournie)
Hayfa Algwaiz a créé une installation mobile spécifique dans la cage d'escalier, ou minwar, de Bait Shouaib. (Photo Fournie)

Ibrahim Romman, directeur de la résidence et responsable principal des programmes à la Fondation Athr, a souligné l'impact du programme et a déclaré à Arab News : « L'exploration du thème du “mouvement” par chaque résident est devenue une invitation à réfléchir à la manière dont les histoires, les espaces et les identités évoluent et s'entrecroisent.

« Ensemble, leurs œuvres ont offert une réponse richement stratifiée au thème, présentant des perspectives interdisciplinaires qui ont jeté un pont entre le passé et le présent ».

L'artiste soudanais Rund Alarabi a créé une installation vidéo poétique qui fait le lien entre les héritages culturels et architecturaux des villes portuaires de Jeddah et de Suakin, au Soudan.

Le conservateur vietnamien Nhat Q. Vo a centré son projet sur la mosquée Al-Shafi'i. (Photo Fournie)
Le conservateur vietnamien Nhat Q. Vo a centré son projet sur la mosquée Al-Shafi'i. (Photo Fournie)

Son projet se penche sur les aspects non documentés et intangibles de la mémoire collective. Elle a déclaré à Arab News : « Vivre entre Francfort, Khartoum et Djeddah a nourri ma pratique de matériaux divers et a dévoilé de nouvelles voies d'incompréhension. Cela m'a amenée à remettre en question ce que je considère comme acquis et à repenser ma compréhension du consensus mondial et local. »

Grâce à des éléments sensoriels tels que des paysages sonores composés d'ustensiles de cuisine quotidiens, son installation établit un lien intime avec la mémoire culturelle. « Le son et les images en mouvement agissent comme des vaisseaux qui remettent en question notre compréhension de la réalité. Ils mettent en lumière des aspects négligés de notre existence en s'infiltrant au-delà de nos hypothèses préconçues », a-t-elle déclaré.

La cinéaste Nada Al-Mojadedi s'est inspirée du folklore Hejazi pour créer une expérience immersive qui mêle harmonieusement performance, textiles et images en mouvement. Son installation en deux pièces transforme son studio en un décor théâtral qui invite les visiteurs à voyager dans le temps. 

L'installation vidéo de l'artiste soudanais Rund Alarabi fait le lien entre les héritages architecturaux des villes portuaires de Jeddah et de Suakin, au Soudan. (Photo Fournie)
L'installation vidéo de l'artiste soudanais Rund Alarabi fait le lien entre les héritages architecturaux des villes portuaires de Jeddah et de Suakin, au Soudan. (Photo Fournie)

Al-Mojadedi explique : « Je voulais brouiller les frontières entre l'interprète et l'observateur, en proposant une réflexion intime sur l'identité et la mémoire.

À propos de son approche du thème, elle a ajouté : « Pour moi, le mouvement transcende le physique ; il incarne l'invisible - une force constante et évolutive de l'imagination, une “danse quantique” à travers le temps et l'espace. Ce concept a guidé mon exploration du folklore Hejazi, où j'ai entrelacé l'héritage avec des légendes urbaines nouvellement créées.

« En m'immergeant dans la vie et les histoires vibrantes d'Al-Balad, et inspirée par mon lien avec Bait Shouaib et un papillon en visite, j'ai créé Haleema, une légende urbaine Hejazi inspirée par les histoires non racontées des femmes qui vivaient autrefois dans ces espaces ».

En réfléchissant à son processus de création, Al-Mojadedi a déclaré : « Mon travail associe le personnel à la performance, réimaginant l'espace à la fois comme un lieu de narration et comme un participant actif au récit. Participer à cette résidence a été une expérience enrichissante qui nous a permis de nous plonger dans la tapisserie culturelle dynamique d'Al-Balad et d'apporter nos récits individuels à son histoire durable ». 

De même, un autre artiste, Nhat Q. Vo, conservateur et travailleur culturel vietnamien, a exploré l'histoire transitoire des communautés de travailleurs migrants de Djeddah, en centrant son projet sur la mosquée Al-Shafi'i, plaque tournante des échanges culturels.

« Lorsque je suis arrivé à Al-Balad, j'ai été attiré par son environnement physique et par les histoires inédites des travailleurs qui font vivre le Jeddah historique. Au début, la barrière de la langue a rendu difficile l'établissement de liens, mais ma découverte de la mosquée Al-Shafi'i a tout changé.

« La vue des gens se rassemblant pour l'iftar, unis par la foi malgré leurs différences, m'a inspiré pour représenter leurs histoires à travers leurs rituels partagés plutôt que par des mots. »

Il explique comment l'architecture a influencé son approche créative : « L'architecture est devenue un réceptacle pour ces récits, un lieu où convergent diverses communautés. En utilisant plus de 70 mètres de tissu pour remplacer la sufra en plastique de la mosquée, j'ai permis au matériau d'absorber les traces des repas partagés et des liens humains.

« Le tissu, marqué par des miettes de nourriture, des taches d'huile et des plis, est devenu un enregistrement tangible de la mémoire collective. Pour moi, la véritable inspiration vient des gens dont la vie et les habitudes façonnent la riche tapisserie de ces espaces ».

Hayfa Algwaiz, artiste et architecte basée à Riyad, a créé une installation mobile spécifique dans la cage d'escalier de Bait Shouaib, ou minwar, explorant l'interaction entre le mouvement, l'espace et les éléments architecturaux.

En faisant de la cage d'escalier un participant dynamique à son récit, elle a déclaré : « Le mouvement subtil de la cage d'escalier est un miroir de l'histoire de la ville : « Le mouvement subtil du mobile reflète les qualités éphémères de la lumière, de l'air et de la transition expérimentées à Al-Balad. En me concentrant sur un seul élément, j'ai pu honorer la signification historique de l'espace tout en introduisant des interprétations artistiques contemporaines ».

Elle a expliqué son approche : « En tant qu'artiste et architecte, je m'efforce de jeter un pont entre le passé et le présent en mettant en avant les éléments qui les relient, comme les ouvertures encadrées dans les structures historiques comme Bait Shouaib. Ornées d'une décoration complexe, ces ouvertures sont des constantes que je déconstruis et reconstruis pour refléter notre époque contemporaine.

« Dans le paysage urbain en évolution rapide de l'Arabie saoudite, je cherche à susciter un dialogue sur ce qui doit être préservé et ce qui peut évoluer. En réinterprétant les matériaux traditionnels, les dispositions spatiales et l'ornementation dans des expressions modernes, j'espère honorer notre identité culturelle tout en embrassant l'avenir. »

Animée par la circulation naturelle de l'air, son installation reflète l'éthique de la résidence, qui consiste à jeter un pont entre la tradition et l'innovation.

« L'architecture a le potentiel de se transformer en une entité vivante, qui respire, et j'ai cherché à capturer cette essence », a-t-elle déclaré.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com