DUBAÏ: L'actrice franco-algérienne Lyna Khoudri a soutenu, sur les réseaux sociaux, le film «Bye Bye Tibériade», qui est éligible dans la catégorie documentaire lors de la 50e cérémonie des César en France.
Les César se tiendront le 28 février. Le vote pour toutes les catégories prend fin le 28 janvier.
Les prix sont décernés par 4 000 professionnels de l'industrie du cinéma et des médias.
Khoudri ne joue pas dans «Bye Bye Tibériade», le documentaire de la réalisatrice franco-palestinienne algérienne Lina Soualem qui suit l'actrice palestinienne Hiam Abbass. Elle est surtout connue pour ses rôles dans «Succession» de HBO et «Ramy» de Hulu, ainsi que dans des films comme «Munich» et «Blade Runner 2049». Abbass a grandi dans le village galiléen de Deir Hanna. Au début de la vingtaine, elle a pris la décision de quitter le domicile familial et de poursuivre son rêve de devenir actrice en Europe. Elle a laissé derrière elle sa mère, sa grand-mère et ses sept sœurs.
C'est cette décision qui est au cœur de «Bye Bye Tibériade». Réfléchissant à l'exil choisi par Abbass et à la manière dont les femmes de sa famille ont influencé sa vie et celle de sa mère, le film de Soualem brosse le portrait de quatre générations de femmes palestiniennes audacieuses, dont son arrière-grand-mère, Oumm Ali, sa grand-mère Nemat et sa grand-tante Hosnieh.
«Lorsque ma mère lit un poème sur mon arrière-grand-mère, on sent qu'elle est submergée par l'émotion», a déclaré à Arab News Mme Soualem, qui est également la fille de Abbass.
«Et l'histoire de ma grand-tante combine toutes les tragédies de notre famille, parce qu'il s'agit de la perte d'un lieu, de la séparation de la famille, du corps séparé de la terre. Je ne pouvais pas imaginer être séparée de ma mère et de ma sœur pendant 30 ans. Et ce qui est impressionnant, c'est que malgré tout cela, ma grand-tante semble être un modèle de féminité et de positivité pour ma mère. Celle qui a le plus perdu est celle qui lui a le plus appris.»
Khoudri a également promu sur Instagram le film «Blood Ties» du réalisateur Hakim Atoui dans la catégorie meilleur court métrage de fiction.
«Lorsqu'Ali et Leila rendent visite à leur mère, qui vient de sortir de l'hôpital, ils ont des révélations à faire. Ils sont choqués de découvrir qu'elle vit désormais avec Elyo, un robot d'assistance médicale. Le déjeuner avec cette étrange machine se transforme rapidement en querelle de famille», peut-on lire dans le pitch du film.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com