Turquie: Erdogan met en garde contre toute division de la Syrie et se dit prêt à intervenir

Des combats qui ont fait au moins 100 morts au cours du weekend opposent des factions proturques aux combattants kurdes des Unités de protection du peuple kurde (YPG), épine dorsale des FDS. Ankara les considère comme une extension du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), en lutte armée depuis les années 80 et classé par la Turquie et ses alliés occidentaux, comme mouvement terroriste. (AFP)
Des combats qui ont fait au moins 100 morts au cours du weekend opposent des factions proturques aux combattants kurdes des Unités de protection du peuple kurde (YPG), épine dorsale des FDS. Ankara les considère comme une extension du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), en lutte armée depuis les années 80 et classé par la Turquie et ses alliés occidentaux, comme mouvement terroriste. (AFP)
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Publié le Mardi 07 janvier 2025

Turquie: Erdogan met en garde contre toute division de la Syrie et se dit prêt à intervenir

  • "Nous ne pouvons permettre sous aucun prétexte que la Syrie soit divisée et si nous constatons le moindre risque nous prendrons rapidement les mesures nécessaires", a déclaré le chef de l'Etat ajoutant: "Nous en avons les moyens"
  • Le président turc Recep Tayyip Erdogan a mis lundi en garde contre toute division de la Syrie et s'est dit prêt, en cas de "risque", à prendre "les mesures nécessaires"

ISTANBUL: Le président turc Recep Tayyip Erdogan a mis lundi en garde contre toute division de la Syrie et s'est dit prêt, en cas de "risque", à prendre "les mesures nécessaires".

"Nous ne pouvons permettre sous aucun prétexte que la Syrie soit divisée et si nous constatons le moindre risque nous prendrons rapidement les mesures nécessaires", a déclaré le chef de l'Etat ajoutant: "Nous en avons les moyens".

Cette mise en garde s'adresse aux combattants kurdes, et surtout aux Etats-Unis qui soutiennent les Forces démocratiques syriennes (FDS), qui furent à la pointe de la lutte contre les jihadistes du groupe Etat islamique.

"Il n'y a pas de place pour la terreur et ceux qui soutiennent le terrorisme seront enterrés avec leurs armes", a martelé le président turc.

"Si le risque se précise, nous pouvons intervenir soudainement, en une nuit", a-t-il menacé en reprenant l'une de ses formules récurrentes. "Nous en avons la capacité".

Des combats qui ont fait au moins 100 morts au cours du weekend opposent des factions proturques aux combattants kurdes des Unités de protection du peuple kurde (YPG), épine dorsale des FDS. Ankara les considère comme une extension du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), en lutte armée depuis les années 80 et classé par la Turquie et ses alliés occidentaux, comme mouvement terroriste.

Le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan avait estimé un peu plus tôt que "l’élimination du PKK/YPG n'est qu'une question de temps", évoquant la possibilité que le mouvement rejoigne le gouvernement syrien et dépose les armes.

Mais, a-t-il prévenu, "si (les Occidentaux) ont des objectifs divergents, en se servant de l'EI comme prétexte pour renforcer le PKK, ça ne se produira pas".


Un nouvel accord protégera le patrimoine national de l'Arabie saoudite

Turki Al-Dosari, procureur adjoint chargé de l'enquête et Jasser Al-Harbash, directeur général de la commission (SPA)
Turki Al-Dosari, procureur adjoint chargé de l'enquête et Jasser Al-Harbash, directeur général de la commission (SPA)
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  • L'accord a été signé par Turki Al-Dosari, procureur adjoint chargé des enquêtes, et Jasser Al-Harbash, directeur général de la commission
  • Ce partenariat marque une étape stratégique dans la mise en place d'un cadre global de protection des sites patrimoniaux.

Riyad : le ministère public saoudien et la Commission du patrimoine ont signé un protocole d'accord visant à renforcer leur collaboration en matière de protection et de préservation de l'identité du Royaume.

Selon l'Agence de presse saoudienne, le protocole d'accord prévoit l'échange d'informations sur la protection du patrimoine national et la lutte contre les violations des sites archéologiques.

L'accord a été signé par Turki Al-Dosari, procureur adjoint chargé des enquêtes, et Jasser Al-Harbash, directeur général de la commission, en présence de responsables et d'experts du secteur du patrimoine et de la protection des biens culturels.

Il prévoit également l'organisation de programmes de sensibilisation pour éduquer la communauté sur l'importance de la préservation du patrimoine et sur les peines encourues pour les délits liés à ce sujet.

Ce partenariat marque une étape stratégique dans la mise en place d'un cadre global de protection des sites patrimoniaux. Il vise à améliorer le statut mondial du Royaume en tant que destination culturelle et à renforcer son leadership en matière de préservation de l'identité et de l'histoire nationales.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com   


Les autorités saoudiennes intensifient leurs efforts de suivi du gaspillage alimentaire.

Un visiteur assiste à un festival d'agrumes dans le pays. (SPA)
Un visiteur assiste à un festival d'agrumes dans le pays. (SPA)
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  • L'initiative fait partie du Programme national de réduction des pertes et des déchets alimentaires et s'aligne sur les efforts visant à promouvoir la durabilité alimentaire
  • Le gouverneur de l'autorité, Ahmed Al-Faris, a déclaré que la deuxième enquête s'appuie sur l'étude de 2019, qui a établi une base de référence pour l'indice de perte et de gaspillage alimentaires.

RIYADH : L'Autorité générale de la sécurité alimentaire a lancé une deuxième enquête sur le terrain pour mesurer les taux de perte et de gaspillage alimentaires en Arabie saoudite.

L'initiative fait partie du Programme national de réduction des pertes et des déchets alimentaires et s'aligne sur les efforts visant à promouvoir la durabilité alimentaire et à soutenir les objectifs de la Vision 2030, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Le gouverneur de l'autorité, Ahmed Al-Faris, a déclaré que la deuxième enquête s'appuie sur l'étude de 2019, qui a établi une base de référence pour l'indice de perte et de gaspillage alimentaires.

L'effort fait suite à des campagnes de sensibilisation réussies en collaboration avec les principales parties prenantes qui ont suscité la participation du public, a ajouté la SPA.

La nouvelle enquête vise à analyser les pertes et gaspillages alimentaires à toutes les étapes de la chaîne d'approvisionnement alimentaire, y compris la production, l'importation, le transport, le stockage, la distribution et la consommation.

L'autorité utilisera les résultats pour développer des solutions visant à améliorer la sécurité alimentaire, à réduire les impacts environnementaux et économiques, et à harmoniser les pratiques du Royaume avec les normes mondiales de durabilité.

Cette initiative devrait permettre de disposer de données plus précises et actualisées pour élaborer des stratégies ciblées visant à réduire les pertes et les déchets alimentaires.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com   


Le Liban va extrader aux Emirats le fils d'un célèbre prêcheur islamiste égyptien

L'Egyptien Abdel Rahmane al-Qaradaoui, fils du défunt leader spirituel des Frères musulmans. (Reuters)
L'Egyptien Abdel Rahmane al-Qaradaoui, fils du défunt leader spirituel des Frères musulmans. (Reuters)
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  • L'Egypte mais aussi les Emirats arabes unis ont demandé son extradition, a indiqué un autre responsable judiciaire qui s'exprimait sous couvert d'anonymat
  • Lors d'une conférence de presse mardi, le ministre libanais de l'Information, Ziad Makary, a déclaré que M. Qaradaoui "sera expulsé vers les Emirats"

BEYROUTH: Le gouvernement libanais a annoncé mardi qu'il allait extrader aux Emirats arabes unis l'Egyptien Abdel Rahmane al-Qaradaoui, fils du défunt leader spirituel des Frères musulmans.

M. Qaradaoui avait été arrêté fin décembre au Liban, où il était entré depuis la Syrie, selon un responsable judiciaire libanais qui avait précisé qu'il faisait l'objet d'un "mandat d'arrêt" de la justice égyptienne.

M. Qaradaoui a été condamné par contumace à cinq ans de prison en Egypte pour "incitation au terrorisme et opposition à l'Etat", selon cette même source.

L'Egypte mais aussi les Emirats arabes unis ont demandé son extradition, a indiqué un autre responsable judiciaire qui s'exprimait sous couvert d'anonymat.

Lors d'une conférence de presse mardi, le ministre libanais de l'Information, Ziad Makary, a déclaré que M. Qaradaoui "sera expulsé vers les Emirats".

Selon la seconde source judiciaire, la demande des Emirats est intervenue après la diffusion d'une vidéo postée sur les réseaux sociaux dans laquelle M. Qaradaoui se filme à la mosquée des Omeyyades à Damas et se réjouit de la chute de Bachar al-Assad, le 8 décembre, chassé du pouvoir par des rebelles islamistes radicaux.

Il y met en garde le peuple syrien et ses nouveaux dirigeants contre "les régimes malveillants" qui pourraient oeuvrer contre eux "aux Emirats arabes unis, en Arabie saoudite et en Egypte."

Toujours selon la source judiciaire, les autorités émiraties considèrent notamment ces propos comme une tentative de "déstabilisation" du pays du Golfe.

Mobilisé lors du Printemps arabe et des manifestations en 2011 ayant entraîné la chute du président Hosni Moubarak en Egypte, Abdel Rahmane al-Qaradaoui est aussi un virulent critique du chef de l'Etat actuel, Abdel Fattah al-Sissi.

Son père, Youssef al-Qaradaoui, est décédé en 2022 après plusieurs décennies d'exil au Qatar. Il avait été emprisonné à plusieurs reprises en Egypte pour ses liens avec la confrérie des Frères musulmans.