Turquie: neuf personnes arrêtées pour avoir manifesté pour deux journalistes tués en Syrie

"Sept journalistes interpellés hier alors qu'ils tentaient de faire une déclaration en faveur des journalistes tués Nazim Dastan et Cihan Bilgin, sur la place de Sishane à Istanbul, ont été arrêtés pour propagande terroriste par le juge pénal", a affirmé sur son compte X la MLSA, une ONG turque de défense des droits des journalistes. (AFP)
"Sept journalistes interpellés hier alors qu'ils tentaient de faire une déclaration en faveur des journalistes tués Nazim Dastan et Cihan Bilgin, sur la place de Sishane à Istanbul, ont été arrêtés pour propagande terroriste par le juge pénal", a affirmé sur son compte X la MLSA, une ONG turque de défense des droits des journalistes. (AFP)
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Publié le Lundi 23 décembre 2024

Turquie: neuf personnes arrêtées pour avoir manifesté pour deux journalistes tués en Syrie

  • 59 personnes ont été interpellées samedi par la police turque qui avait interdit la manifestation pour les deux journalistes tués en Syrie
  • 50 personnes ont été relâchées samedi et dimanche, tandis que neuf ont été transférées devant la cour qui par la suite a décidé leur arrestation

ANKARA: Neuf personnes, dont sept journalistes turcs, ont été arrêtées par une cour d'Istanbul pour avoir participé à une manifestation pour deux journalistes turcs d'origine kurde qui ont été tués par des frappes de "drone turc" dans le nord de la Syrie, ont annoncé dimanche des médias locaux et des ONG.

"Sept journalistes interpellés hier alors qu'ils tentaient de faire une déclaration en faveur des journalistes tués Nazim Dastan et Cihan Bilgin, sur la place de Sishane à Istanbul, ont été arrêtés pour propagande terroriste par le juge pénal", a affirmé sur son compte X la MLSA, une ONG turque de défense des droits des journalistes.

59 personnes ont été interpellées samedi par la police turque qui avait interdit la manifestation pour les deux journalistes tués en Syrie.

50 personnes ont été relâchées samedi et dimanche, tandis que neuf ont été transférées devant la cour qui par la suite a décidé leur arrestation.

Nazim Dastan, 32 ans, et Cihan Bilgin, 29 ans, qui travaillaient pour des médias kurdes, ont été tués jeudi près du barrage de Techrine, à environ 100 kilomètres à l'est d'Alep, la deuxième ville de Syrie, lorsque leur voiture a été touchée par une explosion, a affirmé l'association des journalistes turcs Dicle Firat.

Depuis la chute de Bachar al-Assad le 8 décembre, la Turquie soutient une offensive de groupes armés contre les forces kurdes qui contrôlent cette zone du nord de la Syrie.

Les deux journalistes "couvraient les événements dans la zone" quand "un drone turc (...) les a directement visés, provoquant leur mort", a souligné l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), basé au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

L'explosion a été provoquée par un drone turc, ont également indiqué l'agence de presse prokurde Mezopotamya et l'agence de presse kurde basée en Syrie Hawar, qui a montré la photo d'une jeune femme tenant un appareil photo et d'un homme qui pose à côté d'une caméra sur trépied.

Le Syndicat des journalistes turcs a condamné l'attaque, affirmant que les deux journalistes auraient été "prétendument pris pour cible par un drone turc".

Les Forces démocratiques syriennes (FDS), armée de facto de l'Administration autonome kurde, ont accusé les groupes soutenus par Ankara de se préparer à lancer l'assaut sur la ville de Kobané.

Ankara, qui en plus des groupes proturcs dispose de 16.000 à 18.000 soldats sur le sol syrien, selon un responsable turc, dit que son armée se tiendra prête pour une possible opération à l'"est de l'Euphrate" tant que les combattants kurdes du nord de la Syrie ne "déposeront" pas les armes.


Le chef du gouvernement à Gaza a été tué dans les frappes israéliennes, annonce le Hamas

Les corps des victimes tuées lors des frappes aériennes israéliennes de la nuit sur la bande de Gaza sont transportés sur une charrette à cheval à l'extérieur de l'hôpital arabe Al-Ahli, également connu sous le nom d'hôpital baptiste, dans la ville de Gaza, avant leur enterrement le 18 mars 2025. (Photo Omar AL-QATTAA / AFP)
Les corps des victimes tuées lors des frappes aériennes israéliennes de la nuit sur la bande de Gaza sont transportés sur une charrette à cheval à l'extérieur de l'hôpital arabe Al-Ahli, également connu sous le nom d'hôpital baptiste, dans la ville de Gaza, avant leur enterrement le 18 mars 2025. (Photo Omar AL-QATTAA / AFP)
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  • Essam al-Dalis, a été tué dans les frappes aériennes israéliennes sur le territoire palestinien dans la nuit, a annoncé mardi le mouvement islamiste dans un communiqué.
  • M. al-Dalis était un membre du bureau politique du Hamas, faisant partie de la direction du mouvement islamiste dans la bande de Gaza depuis 2021.

GAZA, TERRITOIRES PALESTINIENS : Le chef du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza, Essam al-Dalis, a été tué dans les frappes aériennes israéliennes sur le territoire palestinien dans la nuit, a annoncé mardi le mouvement islamiste dans un communiqué.

Il fait partie d'une liste de quatre « dirigeants du gouvernement » de Gaza diffusée par le Hamas dans un « communiqué de condoléances », qui comprend également le patron du ministère de l'Intérieur, le général Mahmoud Abou Watfa, et le directeur général des services de sécurité intérieure, le général Bahjat Abou Sultan.

M. al-Dalis était un membre du bureau politique du Hamas, faisant partie de la direction du mouvement islamiste dans la bande de Gaza depuis 2021.

En novembre 2023, Israël avait affirmé avoir frappé une structure du Hamas dans laquelle se trouvait M. al-Dalis avec d'autres dirigeants qui, eux, avaient été tués lors de l'attaque.

Le général de division Abou Watfa était à la tête du ministère de l'Intérieur du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza. Il avait été vu dans la bande de Gaza en janvier, après la signature de l'accord de trêve, accompagnant des déploiements de la police dans les rues du territoire palestinien.

Mardi, l'AFP a annoncé, deux sources du Hamas à Gaza, que sa mort dans les frappes israéliennes de la nuit avait été confirmée.


Première quinzaine du Ramadan: 11 millions de repas d'iftar servis dans les Deux Saintes Mosquées

Des dattes et de l'eau sont servies lors d'un iftar du Ramadan dans la Mosquée du Prophète à Médine. (SPA)
Des dattes et de l'eau sont servies lors d'un iftar du Ramadan dans la Mosquée du Prophète à Médine. (SPA)
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  • L'Autorité générale pour les affaires de la Grande Mosquée et de la Mosquée du Prophète a déclaré avoir fourni 10 822 999 repas d'iftar jusqu'à présent 
  • Ce mois sacré est une période de culte pour les musulmans pendant laquelle ils jeûnent du lever au coucher du soleil

LA MECQUE: Les autorités saoudiennes ont fourni près de 11 millions de repas d'iftar aux pèlerins de l'Omra et aux autres fidèles des Deux Saintes Mosquées de La Mecque et de Médine durant la première moitié du Ramadan.

L'Autorité générale pour les affaires de la Grande Mosquée et de la Mosquée du Prophète a déclaré, lundi, 17e jour du Ramadan, avoir fourni 10 822 999 repas d'iftar et 10 290 000 paquets de dattes jusqu'à présent pendant le mois sacré, qui est une période de culte pour les musulmans pendant laquelle ils jeûnent du lever au coucher du soleil.

L'autorité a déclaré que le nombre de repas d'iftar qu'elle fournit pendant le Ramadan aux pèlerins accomplissant l'Omra et aux autres visiteurs des mosquées a augmenté cette année en raison de l'accroissement du nombre de pèlerins, a rapporté l'Agence de presse saoudienne. La nourriture est servie dans les zones désignées pour l'iftar dans les mosquées, dans le respect de normes sanitaires strictes afin de garantir la sécurité des fidèles, a ajouté l'agence.

À l'approche du mois sacré, l'autorité a mis en place un service en ligne permettant aux particuliers, aux organisations caritatives et aux fondations de soumettre des demandes de dons de repas d'iftar à la Grande Mosquée, a ajouté l'agence.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
 


Une néphrologue expulsée depuis les États-Unis est de retour au Liban

Des manifestants brandissent des pancartes pour protester contre l'expulsion de Rasha Alawieh, professeur adjoint de médecine à l'université Brown, devant le State House à Providence, Rhode Island, le 17 mars 2025. ( AFP)
Des manifestants brandissent des pancartes pour protester contre l'expulsion de Rasha Alawieh, professeur adjoint de médecine à l'université Brown, devant le State House à Providence, Rhode Island, le 17 mars 2025. ( AFP)
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  • Rasha Alawieh, une néphrologue libanaise expulsée des États-Unis pour avoir assisté aux funérailles de l'ancien chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, est de retour au Liban.
  • Sur X, le Department of Homeland Security (DHS), un service de police chargé entre autres du contrôle aux frontières, de l'immigration et de la lutte contre le terrorisme, a confirmé lundi soir son expulsion.

BEYROUTH : Rasha Alawieh, une néphrologue libanaise expulsée des États-Unis pour avoir assisté aux funérailles de l'ancien chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, est de retour au Liban, a indiqué sa famille mardi à l'AFP.

Rasha Alawieh, une experte en transplantation rénale et professeure à la prestigieuse Brown University, a été arrêtée jeudi à l'aéroport international Logan de Boston et expulsée le lendemain, selon les médias américains.

« Après avoir été interrogée sur sa participation aux funérailles de Nasrallah par les services de sécurité à l'aéroport de Boston, elle a répondu qu'elle avait participé aux funérailles, mais qu'elle était demeurée hors du stade où se déroulait la cérémonie le 23 février », a indiqué un membre de sa famille qui a requis l'anonymat.

Rasha Alawieh, 34 ans, a répondu qu'elle avait participé aux funérailles, mais qu'elle était demeurée hors du stade où se déroulait la cérémonie le 23 février, a ajouté cette source.

Des photos de figures du Hezbollah ont été trouvées sur son téléphone, a ajouté la même source.

Sur X, le Department of Homeland Security (DHS), un service de police chargé entre autres du contrôle aux frontières, de l'immigration et de la lutte contre le terrorisme, a confirmé lundi soir son expulsion.

La jeune femme « s'est rendue à Beyrouth, au Liban, pour assister aux funérailles de Hassan Nasrallah, un terroriste brutal qui a dirigé le Hezbollah, responsable de la mort de centaines d'Américains au cours de quatre décennies d'attentats terroristes », a affirmé ce service.

« Alawieh a ouvertement admis cela... ainsi que son soutien à Nasrallah".

La Maison Blanche a reposté ce message avec le commentaire « Bye-Bye, Rasha ».

La néphrologue, qui venait d'obtenir un visa de résidence accordé aux étrangers possédant des compétences spéciales, délivré par l'ambassade américaine au Liban, était venue en vacances dans le pays, selon sa famille.

« Le rêve de sa vie est de retourner aux États-Unis », a souligné cette source.

Des centaines de milliers de personnes ont pris part le 23 février aux imposantes funérailles de Hassan Nasrallah, tué dans une frappe israélienne fin septembre dans la banlieue sud de Beyrouth.

Le Hezbollah pro-iranien a attendu le retrait presque complet de l'armée israélienne du sud du Liban, le 18 février, pour organiser ce premier rassemblement populaire depuis la fin de la guerre qui l'a opposé à Israël.