Menart Fair: une cinquième édition cent pour cent dédiée aux femmes

Pour sa cinquième édition, «Menart Fair», une foire regroupant des artistes du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, organisée à Paris sur une base annuelle, a opté pour un parti pris, en choisissant de consacrer cette édition aux artistes femmes. (Photo: Arlette Khouri)
Pour sa cinquième édition, «Menart Fair», une foire regroupant des artistes du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, organisée à Paris sur une base annuelle, a opté pour un parti pris, en choisissant de consacrer cette édition aux artistes femmes. (Photo: Arlette Khouri)
Pour sa cinquième édition, «Menart Fair», une foire regroupant des artistes du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, organisée à Paris sur une base annuelle, a opté pour un parti pris, en choisissant de consacrer cette édition aux artistes femmes. (Photo: Arlette Khouri)
Pour sa cinquième édition, «Menart Fair», une foire regroupant des artistes du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, organisée à Paris sur une base annuelle, a opté pour un parti pris, en choisissant de consacrer cette édition aux artistes femmes. (Photo: Arlette Khouri)
Pour sa cinquième édition, «Menart Fair», une foire regroupant des artistes du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, organisée à Paris sur une base annuelle, a opté pour un parti pris, en choisissant de consacrer cette édition aux artistes femmes. (Photo: Arlette Khouri)
Pour sa cinquième édition, «Menart Fair», une foire regroupant des artistes du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, organisée à Paris sur une base annuelle, a opté pour un parti pris, en choisissant de consacrer cette édition aux artistes femmes. (Photo: Arlette Khouri)
Pour sa cinquième édition, «Menart Fair», une foire regroupant des artistes du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, organisée à Paris sur une base annuelle, a opté pour un parti pris, en choisissant de consacrer cette édition aux artistes femmes. (Photo: Arlette Khouri)
Pour sa cinquième édition, «Menart Fair», une foire regroupant des artistes du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, organisée à Paris sur une base annuelle, a opté pour un parti pris, en choisissant de consacrer cette édition aux artistes femmes. (Photo: Arlette Khouri)
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Publié le Mercredi 25 septembre 2024

Menart Fair: une cinquième édition cent pour cent dédiée aux femmes

  • La foire tente d’exprimer toutes les nuances du ressenti féminin concernant le corps, l’identité, la société et la justice, entre autres
  • Elle aspire à mettre en lumière le dynamisme des femmes arabes et l’authenticité de leurs expressions, méconnus en Occident

PARIS: Pour sa cinquième édition, «Menart Fair», une foire regroupant des artistes du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, organisée à Paris sur une base annuelle, a opté pour un parti pris, en choisissant de consacrer cette édition aux artistes femmes.

Sur trois étages de la galerie Joseph, dans le quartier animé du Marais, environ une centaine d’artistes femmes représentées par des galeries venant de douze pays arabes racontent, par leurs œuvres, leur vécu, leur histoire, leur espoir, leur ambition et leur rejet ou frustration.

À l’image de la profusion artistique du monde arabe, la foire tente d’exprimer toutes les nuances du ressenti féminin concernant le corps, l’identité, la société, la justice… pour mettre en lumière le dynamisme des femmes arabes et l’authenticité de leurs expressions, méconnus en Occident.

Parmi les artistes exposées, il y a des pionnières telles que la Marocaine Chaïbia Talal, peintre autodidacte et intrépide, la Libanaise Ettel Adnan au style unique et aux couleurs vibrantes, ainsi que l’Algérienne Baya au style naïf dont l’art a suscité l’intérêt du maître Picasso; toutes les trois sont décédées.

Il y a aussi des artistes confirmées, telles que l’Égyptienne Hend Adnan et la Saoudienne Hanan Abdullah Bahamdan, qui concentre son travail sur des portraits de personnes, que l’on croise habituellement sans s’attarder pour les regarder.

Il y a ensuite les talents contemporains comme Amna Albaker du Qatar qui peint le désert intérieur que traversent les femmes dans le monde arabe, la Libanaise Zeina Assi qui explore l’urbanisation, l’identité et les dynamiques sociales au Proche-Orient.

Au milieu de ce foisonnement de lignes et de couleurs, et de cet enchaînement créatif, impossible de ne pas s’arrêter devant les œuvres de l’artiste saoudienne Yasmeen Sudairy et de l’artiste yéménite Raja Alhajj vivant en Arabie saoudite.

La singularité de leur travail réside dans le fait qu’elles créent en binôme, dans une symbiose qui interpelle et intrigue.

Sudairy – la plus jeune – a fait des études d’architecture qui se reflètent dans sa manière de peindre, alors qu’Alhajj est peintre autodidacte et actrice, plus dans la spontanéité surréaliste.

Ces deux mondes ont convergé finalement, à la suite de leur rencontre à Djeddah en 2016. «Je venais de perdre ma sœur», raconte Soudairy, dans un entretien accordé à Arab News en français. «Raja est tout de suite devenue comme une sœur pour moi», ajoute-t-elle.

Leurs affinités artistiques les ont poussées l’une vers l’autre. «J’ai tout de suite admiré la beauté de son coup de pinceau.»

Toutes deux ont un penchant pour les peintres surréalistes et Alhajj, nous dit Sudairy, «a une imagination excessivement fertile et, au fil du temps et de l’amitié, nos conceptions et nos expressions artistiques sont devenues spontanément similaires».

Leurs œuvres sont une fusion entre les formes organiques conçues par Alhajj et les formes mécaniques privilégiées par Sudairy, ce qui a donné naissance à un concept qu’elles ont nommé «parts of a whole» (fragments de tout) qui est devenu le centre de leur travail.

Pour les deux artistes, la peinture est comme une thérapie, une manière d’exorciser les problèmes de la vie, par les formes harmonieuses les couleurs contradictoires et l’abstraction, «c’est une sorte de désordre maîtrisé dont le but est paradoxalement, l’apaisement», indique Sudairy.

C’est une œuvre, souligne-t-elle, «purement sensorielle qui ne tend pas à exprimer une idée précise et qui n’a pas d’objectif commercial». «Nous cherchons à capter le regard loin de toute autre prétention.»

Laure d’Hauteville, organisatrice, de «Menart Fair» ne cache pas sa fierté face à cette foire cent pour cent féminine parce qu'ayant beaucoup travaillé dans le monde arabe, «je me suis rendu compte que tout ce j’ai monté dans le monde arabe était grâce aux femmes, qui me tendaient la main et me facilitaient les choses».

De retour à Paris, après l’explosion du port de Beyrouth le 4 août 2020, «nombreux autour de moi s’étonnaient de savoir que j’ai travaillé dans le monde arabe et m’interrogeaient sur les difficultés de ce travail parce que je suis une femme».

Elle avoue qu’elle ne comprenait pas ces interrogations, qui l’étonnaient au plus haut point d’autant plus qu’elles sont très éloignées de son expérience dans le monde arabe.

«Alors cette fois, j’ai décidé que j’allais casser les codes et montrer que les femmes arabes sont indépendantes. Elles font du bruit, elles sont solidaires entre elles, elles sont drôles, pleines de vie et elles sont créatives dans leurs domaines respectifs.»

D’Hauteville poursuit: «Tout le bonheur que j’ai ressenti en travaillant dans le monde arabe grâce aux femmes, je veux le montrer à la France et à l’Occident pour qu’ils sachent que la femme arabe n’a pas de tabous et que c’est une femme qui peut, quand elle dit qu’elle veut.»

C’est cela que «j’ai voulu mettre en avant à travers cette édition qui donne la parole aux femmes artistes, témoins de leur temps et illustrant l’histoire de leur pays en toute délicatesse et poésie» tout en étant «les gardiennes du patrimoine physique et mental».


Le forum saoudien sur les récifs se concentre sur le développement rural durable

Ci-dessus, des poissons nagent près des récifs coralliens au large de la côte d'Obhor, à 30 km au nord de la ville de Jeddah, sur la mer Rouge. (Photo d'archives de l'AFP)
Ci-dessus, des poissons nagent près des récifs coralliens au large de la côte d'Obhor, à 30 km au nord de la ville de Jeddah, sur la mer Rouge. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • L'événement d'Al-Ahsa a pour objectif de promouvoir le rôle des communautés dans la croissance économique.
  • Il explorera également les innovations dans les domaines de l'agriculture et du développement rural, favorisant ainsi la croissance économique et la cohésion sociale

RIYADH : Le ministère de l'Environnement, de l'Eau et de l'Agriculture accueillera le premier Forum international pour le récif saoudien à Al-Ahsa, du 16 au 18 décembre. L'objectif est de renforcer les communautés rurales et de promouvoir leur rôle dans le développement durable.

Maha Aldhahi, cheffe du comité exécutif du forum, a déclaré : « Le forum est essentiel pour faire progresser le développement rural, en s'alignant sur les objectifs de développement durable des Nations unies et sur la Vision 2030 saoudienne. Il soutiendra les communautés rurales, tout en contribuant aux efforts mondiaux et à la recherche en matière d'agriculture durable. »

M. Aldhahi a déclaré que le forum réunira des experts régionaux et internationaux pour relever le défi de l'exode rural, un problème très répandu. Pour y remédier, le forum proposera des solutions pratiques pour que les zones rurales restent économiquement viables, dynamiques et durables.

Il explorera également les innovations dans les domaines de l'agriculture et du développement rural, favorisant ainsi la croissance économique et la cohésion sociale par la création d'emplois et la promotion des investissements, a-t-elle ajouté.

Mme Aldhahi a déclaré que le forum s'appuyait sur le programme saoudien Reef, reconnu par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture comme la plus grande initiative de développement de ce type au monde.

Ce programme a permis de soutenir plus de 77 000 projets agricoles, d'atteindre un taux d'autosuffisance supérieur à 65 % dans des secteurs vitaux et d'offrir des opportunités de perfectionnement et de carrière aux communautés rurales.

Ghassan Bakri, secrétaire général du Saudi Reef Program, a déclaré : « Le programme est un modèle de croissance durable qui s'intéresse à la sécurité alimentaire et à la création d'emplois tout en préservant le patrimoine culturel. En accueillant ce forum, nous souhaitons attirer des partenariats mondiaux et échanger des solutions innovantes pour favoriser l'autonomisation des zones rurales ».

M. Bakri a ajouté que des discussions dynamiques sur des sujets clés, tels que les pratiques agricoles durables, l'entrepreneuriat rural et le rôle des technologies modernes dans l'agriculture, seraient proposées lors du forum.

L'événement de trois jours comprendra également une exposition présentant des pratiques rurales uniques, des œuvres d'artisanat et le travail d'agriculteurs, d'artisans et d'entrepreneurs locaux. Il mettra en lumière la façon dont les techniques traditionnelles s'intègrent aux innovations modernes pour créer des moyens de subsistance durables.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Lavish et Johara Global collaborent pour célébrer la culture saoudienne

Lavish et Johara Global collaborent pour célébrer la culture saoudienne
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  • Les fondatrices de Lavish, Nada Altobaishi et Hala Alsharekh, ont déclaré dans un communiqué : « Lavish Concept Store est plus qu'une simple destination pour le luxe et le style.
  • Cet événement a offert une expérience culturelle immersive, mettant en lumière le patrimoine et l'art de l'Arabie saoudite à travers un mélange de mode, d'art et de cuisine.

LONDRES : Lavish Concept Store et Johara Global ont uni leurs forces jeudi pour organiser un événement célébrant la beauté intemporelle et les riches traditions de la culture saoudienne, dans le pop-up Lavish du Music Room, à Mayfair, à Londres.

Lavish Concept Store encourage la créativité et l'innovation, tandis que Johara Global est une plateforme qui soutient les femmes leaders et leur permet de réaliser leur potentiel.

cet événement a offert une expérience culturelle immersive, mettant en lumière le patrimoine et l'art de l'Arabie saoudite à travers un mélange de mode, d'art et de cuisine.
cet événement a offert une expérience culturelle immersive, mettant en lumière le patrimoine et l'art de l'Arabie saoudite à travers un mélange de mode, d'art et de cuisine.

Conformément à la Vision 2030 de l'Arabie saoudite, cet événement a offert une expérience culturelle immersive, mettant en lumière le patrimoine et l'art de l'Arabie saoudite à travers un mélange de mode, d'art et de cuisine.

Un défilé de mode présentant des costumes traditionnels saoudiens a permis de mettre en valeur l'artisanat complexe et le riche patrimoine de la région.

Dans un communiqué, les fondatrices de Lavish, Nada Altobaishi et Hala Alsharekh, ont déclaré : « Lavish Concept Store est plus qu'une simple destination pour le luxe et le style ; c'est une plateforme où l'innovation, la culture et la créativité se développent.

« Notre engagement : proposer des produits exclusifs et de grande qualité tout en valorisant le travail d'artistes et d'artisans émergents.

« Notre vision est de redéfinir l'expérience de la vente au détail en mariant l'élégance intemporelle aux dernières tendances, tout en défendant l'expression artistique et la diversité culturelle. Chez Lavish, nous nous efforçons d'inspirer la confiance et d'élever le niveau de vie au quotidien par la fusion du luxe, de la culture et de l'innovation. »

cet événement a offert une expérience culturelle immersive, mettant en lumière le patrimoine et l'art de l'Arabie saoudite à travers un mélange de mode, d'art et de cuisine.
cet événement a offert une expérience culturelle immersive, mettant en lumière le patrimoine et l'art de l'Arabie saoudite à travers un mélange de mode, d'art et de cuisine.

Katie Partridge, fondatrice et présidente de Johara Global, et Intisar Alyamani, PDG de Johara Global, ont déclaré dans un communiqué : « Johara Global a été créé avec la mission de combler le fossé est-ouest et d'encourager le leadership féminin à travers nos quatre principaux piliers. De telles collaborations ont un impact durable et puissant sur la communauté. Nous sommes ravis d'unir nos forces pour y parvenir. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 

 

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Le chef de la GEA saoudienne nommé personnalité la plus influente de la dernière décennie aux MENA Effie Awards

Le chef de l'Autorité générale du divertissement d'Arabie saoudite a été nommé personnalité la plus influente de la dernière décennie lors de la cérémonie des MENA Effie Awards qui s'est tenue à Riyad. (Effie Awards MENA)
Le chef de l'Autorité générale du divertissement d'Arabie saoudite a été nommé personnalité la plus influente de la dernière décennie lors de la cérémonie des MENA Effie Awards qui s'est tenue à Riyad. (Effie Awards MENA)
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  • La contribution de Turki Alalshikh au secteur du divertissement du Royaume honorée

RIYAD: Le chef de l'Autorité générale du divertissement d'Arabie saoudite a été nommé personnalité la plus influente de la dernière décennie lors de la cérémonie des MENA Effie Awards à Riyad, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

L'événement, qui s'est tenu jeudi dans le cadre du calendrier de la Saison de Riyad de cette année, a honoré la contribution de Turki Alalshikh au secteur du divertissement du Royaume et à son émergence en tant que plaque tournante mondiale pour les événements de classe mondiale, a ajouté la SPA.

Alalshikh a remercié les dirigeants de l'Arabie saoudite pour leur soutien dans son discours de remerciement, attribuant cette réussite aux "efforts de collaboration du peuple de la nation".

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Il a ajouté que cette reconnaissance était un clin d'œil à la stature mondiale croissante du Royaume dans le secteur du divertissement.

La 15e édition des MENA Effie Awards, qui se tenait pour la première fois en Arabie saoudite, a célébré l'innovation et l'excellence dans les secteurs du marketing et de la publicité dans l'ensemble du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord.

Cette dernière consécration fait suite à la récente distinction d'Alalshikh comme l'une des 50 personnalités les plus influentes du monde de la boxe et des arts martiaux mixtes, décernée par le journal en ligne britannique The Independent au début de l'année.

Sous la direction d'Alalshikh, la GEA a transformé le secteur du divertissement du Royaume, la Saison de Riyad devenant un événement phare attirant des millions de visiteurs chaque année.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com