Photojournalisme: Visa d'or News pour le photographe palestinien de l'AFP Mahmud Hams

"J'espère que les photos que nous prenons disent au monde que cette guerre et les souffrances doivent prendre fin", a souligné Mahmud Hams, dans un communiqué de l'agence. (AFP)
"J'espère que les photos que nous prenons disent au monde que cette guerre et les souffrances doivent prendre fin", a souligné Mahmud Hams, dans un communiqué de l'agence. (AFP)
"J'espère que les photos que nous prenons disent au monde que cette guerre et les souffrances doivent prendre fin", a souligné Mahmud Hams, dans un communiqué de l'agence. (AFP)
"J'espère que les photos que nous prenons disent au monde que cette guerre et les souffrances doivent prendre fin", a souligné Mahmud Hams, dans un communiqué de l'agence. (AFP)
"J'espère que les photos que nous prenons disent au monde que cette guerre et les souffrances doivent prendre fin", a souligné Mahmud Hams, dans un communiqué de l'agence. (AFP)
"J'espère que les photos que nous prenons disent au monde que cette guerre et les souffrances doivent prendre fin", a souligné Mahmud Hams, dans un communiqué de l'agence. (AFP)
"J'espère que les photos que nous prenons disent au monde que cette guerre et les souffrances doivent prendre fin", a souligné Mahmud Hams, dans un communiqué de l'agence. (AFP)
"J'espère que les photos que nous prenons disent au monde que cette guerre et les souffrances doivent prendre fin", a souligné Mahmud Hams, dans un communiqué de l'agence. (AFP)
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Publié le Dimanche 08 septembre 2024

Photojournalisme: Visa d'or News pour le photographe palestinien de l'AFP Mahmud Hams

  • Compte tenu des délais d'obtention de visa, il n'a pu rejoindre Perpignan pour recevoir son prix mais il devrait venir en France dans les prochaines semaines
  • Dans un festival où la guerre Israël/Gaza aura occupé une place majeure, un autre prix, le "Visa d'or de la ville de Perpignan Rémi Ochlik", du nom d'un jeune photographe de guerre français décédé en Syrie en 2012, a également été attribué

PERPIGNAN: Le Visa d'or News, prix le plus prestigieux du festival international de photojournalisme Visa pour l'image, a été décerné samedi à Perpignan (Pyrénées-Orientales, sud) au photographe palestinien de l'AFP Mahmud Hams, pour son travail sur la guerre à Gaza.

Le photographe de 44 ans, qui travaille à l'AFP depuis 2003 dans le territoire palestinien, a remercié le jury pour ce prix, le qualifiant d'"honneur" l'encourageant à continuer son travail, au cours d'un échange vidéo enregistré avec Jean-François Leroy, le directeur-fondateur de Visa pour l'image, et diffusé lors de la présentation du palmarès.

"J'espère que les photos que nous prenons disent au monde que cette guerre et les souffrances doivent prendre fin", a souligné Mahmud Hams, dans un communiqué de l'agence.

Compte tenu des délais d'obtention de visa, il n'a pu rejoindre Perpignan pour recevoir son prix mais il devrait venir en France dans les prochaines semaines, a précisé Stéphane Arnaud, adjoint à la rédaction en chef centrale de l'AFP pour la photo, qui l'a reçu en son nom.

Les autres nommés pour le Visa d'Or News étaient Ziv Koren pour son travail sur l'attaque sans précédent lancée par le Hamas en Israël le 7 octobre qui a déclenché la guerre, Corentin Fohlen pour son reportage en Haïti au coeur du "pouvoir des gangs" et John Moore pour son suivi de la guerre sans merci menée contre le narco-trafic en Equateur.

« Travail extraordinaire »

Avec sa famille, Mahmud Hams a quitté Rafah dans le sud de la bande de Gaza en février 2024 et il travaille depuis pour l'AFP au Qatar. "J'espère pouvoir y retourner un jour (à Gaza, ndlr) mon corps n'y est plus mais mon coeur y est toujours", a-t-il ajouté dans la vidéo diffusée samedi.

"Mahmud et ses collègues, photographes et journalistes de l’AFP, dans la bande de Gaza, ont réalisé un travail extraordinaire à tous points de vue", a de son côté affirmé Éric Baradat, directeur adjoint de l’Information de l’AFP en charge de la photo. "Leur témoignage fera date et restera dans l’histoire", a-t-il ajouté.

Dans un festival où la guerre Israël/Gaza aura occupé une place majeure, un autre prix, le "Visa d'or de la ville de Perpignan Rémi Ochlik", du nom d'un jeune photographe de guerre français décédé en Syrie en 2012, a également été attribué à un photographe palestinien, Loay Ayyoub, pour son travail à Gaza pour le Washington Post.

Le maire RN de Perpignan, Louis Aliot, avait indiqué refuser de lui remettre ce prix, jugeant le photographe trop proche du Hamas.

Photos universelles 

Parmi les autres récompenses remises par le festival, un "Visa d'or des solidarités" est venu saluer le travail du photographe Pierre Faure sur la "France périphérique, dans une édition marquée par de nombreuses expositions s'attachant au thème de l'exclusion et de la pauvreté.

Par ailleurs, le "Visa d'or magazine" a couronné le reportage de Katie Orlinsky pour le National Geographic sur la disparition progressive des caribous en Amérique du Nord, en lien avec le changement climatique, un thème un peu moins présent au festival en 2024 que les années précédentes.

Au total, entre les bourses et les prix, ce sont près de 200.000 euros qui sont remis par le festival et ses partenaires pour aider les photojournalistes à continuer à témoigner des réalités, souvent tragiques, de la planète.

"La photo, elle s’accroche à votre mur, elle est dans votre portefeuille ou vous sert de fond d’écran", a expliqué à l'AFP Jean-François Leroy, le directeur-fondateur de la manifestation.

"Si on reste deux jours ensemble ici, des photos universelles, on en trouve 1.000, des vidéos universelles, si on cherche en général et qu'on trouve dix, on est balèze", disait-il, confiant continuer de croire à la puissance de cette image fixe dont l'économie, à l'instar de celle des médias en général, a été profondément bouleversée au cours des trente dernières années.

Visa pour l'image, principale manifestation internationale consacrée au photojournalisme propose chaque année gratuitement expositions, projections, rencontres avec les photographes et débats au cours d'une semaine professionnelle qui s'est ouverte lundi et s'est achevée ce samedi.

Les 26 expositions ouvertes au public depuis le 31 août restent ouvertes jusqu'au 15 septembre.


Message of Love: un concert évènement à Dubaï au profit du Liban

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  • Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 »
  • Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale

DUBAI: Message of Love, en collaboration avec One Lebanon, est un concert qui rassemble des stars libanaises pour une soirée mémorable de musique dédiée au Liban.
Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 », « Watani », « Elle s'appelait Beirut » et « Waynik Beirut », ainsi que des chansons libanaises qui réchauffent le cœur et qui trouveront un écho profond auprès du public.

Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale.

 


Spike Lee présidera le jury du Festival international du film de la mer Rouge

Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
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  • Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge
  • La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad

DUBAÏ: Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge.

La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad.

La compétition Red Sea: Features présentera les plus grandes réalisations d'un large éventail de cinéastes de la région arabe, d'Asie et d'Afrique. Seize longs métrages ont été sélectionnés pour présenter les œuvres les plus convaincantes, uniques et impressionnantes de l'année écoulée. Les gagnants seront sélectionnés par Lee et le reste du jury pour recevoir les très convoités Yusr Awards.

En 2023, le Yusr d'or du meilleur long métrage a été décerné à "In Flames", réalisé par Zarrar Khan.

Lee participera également au volet In Conversation du festival, qui accueille des sommités du secteur venues du monde entier pour partager leurs points de vue et avoir des discussions constructives sur leurs pratiques, leurs passions et leurs histoires.

Jomana Al Rashid, présidente de la Red Sea Film Foundation, a déclaré dans un communiqué: "En vue de notre quatrième édition, nous sommes honorés d'accueillir le légendaire Spike Lee en tant que président du jury du festival cette année. Spike est un réalisateur pionnier dont l'œuvre emblématique a eu un impact durable sur le cinéma en tant que média et sur la culture en général. Son énergie, sa perspicacité et son engagement sincère en faveur de la créativité et des nouvelles voix font de lui le candidat idéal pour diriger notre jury cette année - nous avons hâte qu'il s'engage avec les talents naissants de notre compétition".
 
Lee a ajouté: "Ayant eu la chance d'expérimenter directement l'incroyable réalisation de films, l'atmosphère et la créativité du Festival international du film de la mer Rouge en 2022, c'est un privilège de revenir cette année en tant que président du jury. En plus de créer un creuset où les cultures se rassemblent pour célébrer notre importante forme d'art, il est vital de continuer à mettre en avant les jeunes cinéastes émergents qui trouvent leur voix dans l'industrie, et il est passionnant de voir des réalisateurs débutants de toute la région arabe, d'Asie et d'Afrique dans le cadre de la compétition de cette année. J'ai hâte de me plonger dans le programme et de prendre des décisions qui, j'en suis sûr, seront très difficiles à prendre aux côtés des éminents membres du jury".

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La marque de luxe égyptienne Okhtein ouvre une boutique à Dubaï en prévision de son ouverture en Arabie saoudite

Mounaz Abdel Raouf et Aya Abdel Raouf. (Getty Images)
Mounaz Abdel Raouf et Aya Abdel Raouf. (Getty Images)
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  • La marque de luxe égyptienne Okhtein, qui a été vantée par des célébrités telles que Beyonce, Halle Berry et Gigi Hadid, a ouvert son premier magasin à Dubaï, sa première présence physique dans le Golfe avant de s'étendre en Arabie saoudite en 2025

DUBAÏ: La marque de luxe égyptienne Okhtein, qui a été vantée par des célébrités telles que Beyonce, Halle Berry et Gigi Hadid, a ouvert son premier magasin à Dubaï, sa première présence physique dans le Golfe avant de s'étendre en Arabie saoudite en 2025.

Fondée par les sœurs Aya et Mounaz Abdel Raouf, Okhtein allie l'art du Moyen-Orient à l'attrait de la mode mondiale.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Aya a expliqué à Arab News la décision d'ouvrir à Dubaï: "Dubaï est la plaque tournante de la mode au Moyen-Orient et est facilement accessible aux clients internationaux. C'est une ville clé de la scène de la mode dans la région du CCG et elle occupe une place particulière pour nous".

Mounaz a déclaré que les éléments de conception caractéristiques d'Okhtein, tels que le placage d'or, les cristaux et les embellissements Swarovski, correspondent à la préférence de la clientèle du Golfe pour les pièces détaillées et opulentes. Cet élément "bling" est quelque chose que nos clients apprécient vraiment", a-t-elle déclaré.

Après l'ouverture de la boutique de Dubaï, Okhtein prévoit de poursuivre son expansion en ouvrant une boutique dans le Kingdom Mall de Riyad, prévue pour le début de l'année 2025. Mounaz a décrit le marché saoudien comme une "étape naturelle".

"Le marché du luxe en Arabie saoudite représente une énorme opportunité. Il s'agit d'un marché important et en pleine croissance, avec une clientèle qui connaît bien notre marque. De nombreux clients saoudiens achètent déjà chez nous lorsqu'ils visitent l'Égypte, nous sommes donc convaincues que nous serons accueillies à bras ouverts", a déclaré Mounaz.

Aya s'est exprimée sur la présence internationale croissante d'Okhtein: "Nous sommes honorées de cette reconnaissance internationale, qui nous fait pousser la marque encore plus loin. C'est à la fois un sentiment de joie et d'humilité".

"Nous nous sommes engagées à montrer au monde le rêve du luxe arabe, et bien que nous ayons parcouru un long chemin, il reste encore beaucoup à faire", a-t-elle ajouté.

L'un des moments les plus marquants pour les sœurs a été lorsque la mannequin américaine Gigi Hadid a montré les sacs Okhtein sur les réseaux sociaux.

"Elle a stylisé trois de nos sacs d'une manière très cool et inattendue. Gigi est la fusion parfaite des influences arabes et internationales, et son style et sa personnalité ont rendu ce moment encore plus spécial pour nous. Voir nos sacs sur elle était vraiment excitant", a déclaré Mounaz.

La marque a également collaboré avec la marque de luxe française Balmain pour sa collection printemps/été 2023, créant un bustier à partir de résine usée.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com