PARIS: Poursuivant ses contacts diplomatiques tous azimuts pour tenter de mettre un frein à la montée des tensions au Proche-Orient, Emmanuel Macron s’est entretenu par téléphone avec Abdel Fattah Al-Sissi, Président de la République arabe d’Egypte, ainsi qu’avec le Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, Émir de l’État du Qatar.
Les trois dirigeants ont, tout d'abord, exprimé leur grande inquiétude quant à la montée des tensions dans la région. Ils ont appelé toutes les parties prenantes à mettre fin, à tout prix, à cette logique de représailles qui risque d'embraser la région au détriment de tous et de la paix et de la sécurité internationales. La priorité devait être la sécurité des populations de la région et la recherche d’une solution diplomatique.
Le Président de la République a aussi fait part de ses récentes discussions avec les acteurs régionaux et a redit les messages de retenue et de responsabilité qu’il leur faisait passer continûment. Face à cette montée des tensions sans précédent, il était d’autant plus urgent d’instaurer sans plus de délai un cessez le-feu dans la bande de Gaza afin de libérer tous les otages, de protéger les Gazaouis et de leur acheminer massivement de l’aide humanitaire.
À cet égard, le Président de la République a salué les efforts diplomatiques menés par l'Égypte et le Qatar en lien avec les Etats-Unis et a réaffirmé le soutien de la France à la perspective de cessez-le-feu à Gaza, qui devait se matérialiser au plus vite pour faire baisser les tensions dans la région. Il était impératif que les parties reprennent et finalisent les discussions en ce sens afin de mettre en œuvre le plan de paix proposé par le Président BIDEN, approuvé par la résolution 2735 du Conseil de sécurité des Nations-Unies.
Lors de cet échange, les dirigeants sont convenus de poursuivre leur travail dans le but de trouver une solution durable et crédible à la crise sur la base de la solution à deux États. Le Président de la République a redit l’engagement de la France pour travailler, aux côtés de ses partenaires de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique ainsi que ses partenaires internationaux, à la définition d’un cadre politique qui permettrait de restaurer paix et sécurité dans la région. La France restait également mobilisée au sein de la FINUL pour garantir la stabilité au Liban.
Enfin, les dirigeants sont convenus de continuer à se coordonner étroitement pour empêcher une dégradation du contexte sécuritaire.
Source: Elysée