Trump annonce qu'il a convenu avec Fox News de débattre avec Harris le 4 septembre

Les démocrates se sont rapidement regroupés autour de la vice-présidente Kamala Harris, le 22 juillet 2024, dans sa course à l'investiture du parti pour affronter Donald Trump en novembre, dans le sillage de la sortie fracassante du président Joe Biden. (AFP)
Les démocrates se sont rapidement regroupés autour de la vice-présidente Kamala Harris, le 22 juillet 2024, dans sa course à l'investiture du parti pour affronter Donald Trump en novembre, dans le sillage de la sortie fracassante du président Joe Biden. (AFP)
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Publié le Samedi 03 août 2024

Trump annonce qu'il a convenu avec Fox News de débattre avec Harris le 4 septembre

  • L'ancien président américain Donald Trump a déclaré vendredi qu'il était convenu avec Fox News de débattre le 4 septembre avec la vice-présidente Kamala Harris
  • Le message de M. Trump, publié à près de minuit (sur la côte est des Etats-Unis), est intervenu quelques heures après que la candidature de la vice-présidente américaine eut obtenu le soutien de plus de la moitié des délégués de son parti lors d'un vote

WASHINGTON: L'ancien président américain Donald Trump a déclaré vendredi qu'il était convenu avec Fox News de débattre le 4 septembre avec la vice-présidente Kamala Harris, désormais assurée d'être la candidate du parti démocrate pour l'élection présidentielle américaine.

"J'ai convenu avec Fox News de débattre avec Kamala Harris le mercredi 4 septembre", a écrit M. Trump, le candidat des Républicains à la présidentielle de novembre, sur sa plateforme Truth Social, sans préciser si Mme Harris avait accepté le débat.

Le message de M. Trump, publié à près de minuit (sur la côte est des Etats-Unis), est intervenu quelques heures après que la candidature de la vice-présidente américaine eut obtenu le soutien de plus de la moitié des délégués de son parti lors d'un vote en ligne.

Kamala Harris doit accepter officiellement l'investiture du parti démocrate pour l'élection de novembre après la clôture du scrutin lundi.

Le 21 juillet, le président Biden, âgé de 81 ans a renoncé à briguer un deuxième mandat et a apporté son soutien à la candidature de sa vice-présidente. M. Biden s'est retiré à la suite d'une prestation désastreuse lors d'un débat contre M. Trump en juin sur la chaîne CNN, durant lequel il était apparu très affaibli.

Un deuxième débat télévisé Trump-Biden était prévu le 10 septembre sur la chaîne ABC. Le porte-parole de Donald Trump, Steven Cheung, avait jugé la semaine dernière qu'il était "inapproprié" de programmer son maintien, avec Kamala Harris remplaçant Joe Biden, avant que Mme Harris ne soit officiellement désignée candidate démocrate.

Le candidat républicain, âgé de 78 ans, avait récemment déclaré qu'il renonçait à la tradition et ne débattrait pas avec Mme Harris, qui est de près de vingt ans sa cadette.

Le mois dernier, Mme Harris, ancienne procureure générale de Californie, a mis M. Trump au défi de participer à un débat face-à-face.

"Donald, j'espère que vous reconsidérerez la possibilité de me rencontrer sur la scène du débat, car comme le dit le proverbe, si vous avez quelque chose à dire, dites-le-moi en face", a déclaré Mme Harris lors d'un rassemblement de campagne à Atlanta.

Dans son message, M. Trump a indiqué que le débat aurait lieu en Pennsylvanie, et a nommé les modérateurs, en précisant qu'il se tiendrait en public.

Fox News a confirmé sur son site Internet que le débat aurait lieu devant des spectateurs et suivrait des règles similaires à celles du débat Trump-Biden organisé le 27 juin par CNN.

"J'ai hâte de rencontrer Kamala Harris et de débattre avec elle le 4 septembre", a ajouté M. Trump, en affirmant que cette date était "pratique et appropriée", car elle précède de peu le début du vote anticipé pour l'élection présidentielle, qui aura lieu le 6 septembre.


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.


Cessez-le-feu à Gaza: nouveau veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
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  • "Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya
  • "Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum"

NATIONS-UNIES: Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

"Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya.

"Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum".

Les Palestiniens plaidaient en effet pour une résolution dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies qui permet au Conseil de prendre des mesures pour faire appliquer ses décisions, par exemple avec des sanctions, ce qui n'était pas le cas.

Le texte préparé par les dix membres élus du Conseil, vu par l'AFP, exigeait "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties" et "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".

"Nous avons été très clairs pendant toutes les négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne permette pas la libération des otages", a justifié après le vote l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood, estimant que le Conseil aurait envoyé au Hamas "le message dangereux qu'il n'y a pas besoin de revenir à la table des négociations".

La résolution "n'était pas un chemin vers la paix mais une feuille de route vers plus de terrorisme, de souffrance, de massacres", a commenté l'ambassadeur israélien Danny Danon, remerciant les Etats-Unis.

La plupart des 14 autres membres du Conseil, qui ont tous voté pour, ont déploré le veto américain.

"C'est une génération entière d'enfants que nous abandonnons à Gaza", a lancé l'ambassadrice slovène adjointe Ondina Blokar Drobic, estimant qu'un message uni et "sans équivoque" du Conseil aurait été "un premier pas pour permettre à ces enfants d'avoir un avenir".

En protégeant les autorités israéliennes, "les Etats-Unis de facto cautionnent leurs crimes contre l'humanité", a dénoncé de son côté Louis Charbonneau, de Human Rights Watch.

"Directement responsables"

Le Hamas a lui accusé les Américains d'être "directement responsables" de la "guerre génocidaire" d'Israël à Gaza.

Le 7 octobre 2023, des commandos infiltrés dans le sud d'Israël à partir de la bande de Gaza voisine ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP fondé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

La quasi-totalité des quelque 2,4 millions d'habitants ont été déplacés dans ce territoire en proie à un désastre humanitaire.

Depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU peine à parler d'une seule voix, bloqué plusieurs fois par des veto américains, mais aussi russes et chinois.

Les quelques résolutions adoptées n'appelaient pas à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent. En mars, avec l'abstention américaine, le Conseil avait ainsi demandé un cessez-le-feu ponctuel pendant le ramadan --sans effet sur le terrain--, et avait adopté en juin une résolution américaine soutenant un plan américain de cessez-le-feu en plusieurs phases accompagnées de libérations d'otages, qui n'a jamais abouti.

Certains diplomates espéraient qu'après la victoire de Donald Trump, les Etats-Unis de Joe Biden seraient plus flexibles dans les négociations, imaginant une répétition de décembre 2016.

A quelques semaines de la fin du mandat de Barack Obama, le Conseil avait alors adopté, pour la première fois depuis 1979, une résolution demandant à Israël de cesser la colonisation dans les Territoires palestiniens occupés. Un vote permis par la décision des Américains de ne pas utiliser leur droit de veto, alors qu'ils avaient toujours soutenu Israël jusqu'alors sur ce dossier.